Jeudi 31 Janvier 2008
Le ciel est très gris au dessus du Vercors, et la météo maussade alors que nous nous réunissons à 15 ce matin chez Nicole et Robert.
Robert est le seul meneur du GREB présent et il décide que nous allons à Meysse, encore sur les pentes de volcans ardéchois.
Au départ de la place du village et le long du vallon du ruisseau le vent est très vif et nous avons sorti nos bonnets, bandeaux pour nous protéger les oreilles. Seule Michèle, optimiste ce matin encore, a sa casquette de toile.
Nous traversons les ruines des installations d’un champ de tir militaire pour nous retrouver dans le lit enchevêtré de lianes et buissons du Liaud. Direction du col de Chabanet vers la montagne Carcot dont nous ne ferons le tour une prochaine fois. Aujourd’hui nous allons vers le volcan Chenevari, en suivant un large chemin emprunté par les chasseurs motorisés. Nous apercevons sur la pente opposée un chevreuil qui court vers l’est, revient et se dirige vers le fond du vallon où coule un ruisseau. Que nous 
traversons un peu plus tard par un gué. Si Jean Claude avait été là l’eau aurait éclaboussé de partout … Le passage de Nicole est rapide, était-ce Hubert qui avait jeté la pierre ?
Nous rejoignons Merlet, admirons l’appareillage des pierres de la vielle ferme : utilisation de tronçons de basalte polygonaux qui doivent provenir des orgues basaltiques que nous apercevons à l‘ouest. Les concrétions de lave sont diverses autour de nous : un grand pierrier au nord, et dans les murets ici et là des grosses pierres plus ou moins rondes, qui doivent être appelées « bombes ».
Pique-nique au pied du Chenevari, au creux d’un abri de pierres et de buis qui doit être un rendez-vous de chasseurs : bancs et foyers sont prêts à l’accueil des passants. Le soleil nous chauffe, et illumine la vallée du Rhône : le fleuve scintille, ainsi que quelques launes et le canal de Donzère-Montdragon (?) Qui eut cru ce matin en partant que nous aurions un temps de repos exposés en plein soleil avant de repartir par des collines découvertes et à l’abri du vent qui doit souffler de l’ouest ?
Nous passons par des chemins bordés de murs de pierres volcaniques, longeons des prairies en terrasses, examinons où en est la floraison des amandiers : si le soleil continue à chauffer comme il le fait aujourd’hui les bourgeons vont éclater sous peu. Nous croisons des randonneurs et echangeons quelques mots avec un jardinier qui surveille l’arrivée précoce du printemps.
Puis nous plongeons dans le ravin Lyaud qui nous ramène rapidement au champ de tir. Et il est à peine 15 H 30 lorsque nous repartons pour Beauvallon.
Pas d’instrument de mesure de distance ni d’altitude aujourd’hui. Ce que nous pouvons objectivement dire ce sont nos 2 H 45 de ce matin et nos 2 H de cet après-midi par le GR 42 en partie, et quelques PR souvent …
