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4 juillet 2014 5 04 /07 /juillet /2014 09:15

 

2014bUne nouvelle soirée merveilleuse, avec 

 

              l'Orchestre de Chambre de Paris encore dirigé par

              Philippe Bernold et

              Marie-Josèphe Jude au piano.

L'Orchestre a été parfait, tout comme la veille, mais les concerts ne sont pas ses seuls objectifs, sa demarche citoyenne est très intéressante (cliquer sur le nom), et je pense que c'est un des éléments qui ont joué en leur faveur au moment du choix des interprètes.Crest 04

Quant à Marie-Josèphe Jude les liens d'amitié tissés avec Saoû chante Mozart tout au long de ses dix participations sont solides. Le public l'écoute avec un plaisir de plus en plus grand.

Pour Philippe Bernold qui est un des directeurs artistiques du festival depuis l'origine ou presque, ma très grande admiration est née avant le festival, alors qu'il donnait des concerts de flûte au théatre de Valence, et elle s'est muée en amitié maintenant.

 

Mais revenons au programme du soir : 

             Glück : extraits d'Orphée et Euridice : Ouverture et Danse des Furies.

             Mozart : concerto pour piano n°20 et Symphonie "Linz".         

Glück dont c'était les 300 ans hier , c'est pour moi une découverte. L'Ouverture m'a fait penser à la musique du 17ème siècle, mais changement d'ambiance avec la Danse des Furies qui porte particulièrement bien son nom ; on y entend très bien les esprits démoniaques se déchaîner pour tenter de barrer la route à Orphée.

Quelle belle idée d'avoir choisi ce maître de Mozart pour commencer la soirée !

 

Le concerto pour piano n° 20 est tragique, angoissant, haletant et Marie-Josèphe Jude qui par moment tape puissamment sur son clavier pour ensuite le caresser a su faire passer tout ce que cette oeuvre a de pathétique.Crest 02

Nouveau changement d'ambiance et d'époque, elle nous a offert en bis le dernier Nocture de Chopin.

 

La Symphonie n° 36 "Linz" en ut majeur KV 425 en deuxième partie nous fait passer à une note un peu plus légère pour finir dans la bonne humeur.

Non, ce n'était pas la fin. Les notes finales, le bis, c'est le final de la Symphonie n°40 que nous avons entendue hier soir à Montélimar. Mais tout à fait différent, bien que joué par les mêmes musiciens dirigés par le même chef : seule la salle est différente, et de l'accoustique sèche de l'auditorium Pétruciani où l'on entend chaque note distinctement nous sommes passés dans une église qui fait un son tout rond, une synthèse.

 

Un mot sur les auditeurs et les trois auditrices qui entrent parmi les plus fidèles du festival et qui entourent ici Camille. Savent-elles depuis combien d'années elles assistent à tous les concerts et arrivent au moins une heure avant le début pour être sûres de pouvoir choisir les places qu'elles veulent. Elles ont toujours le sourire et c'est un bonheur de les rencontrer. Mais ce ne sont pas les seules !Crest 10

 

  Deux jours après voici la photo que j'emprunte aux pages Facebook de Saoû chante Mozart . Venez nous y rejoindre !Crest-06.jpg

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