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23 mai 2009 6 23 /05 /mai /2009 21:28

23 Mai 2009
Nous avions vu des parcs et des jardins dans la ville de Riga, aujourd'hui nous irons jusqu'à la forêt de pins au bord du lac Juglas qui font partie de la ville pour visiter le musée ethnographique en plein air. Fondé en 1924, ouvert au public depuis 1932, il rassemble 118 bâtiments, fermes, maisons et ateliers d'artisans, églises, moulins, école et auberge des différentes régions du pays et offre ainsi le témoignage d'une vie rurale pas si lointaine ... Il accueille chaque année 100 000 visiteurs qui viennent surtout en fin de semaine, alors que des concerts y sont organisés.
Tous les bâtiments que nous allons voir sont en bois. Les toits des fermes sont en chaume solidement maintenu par un faitage de bois entrecroisés, ceux des autres batiments souvent en bardeaux cloués.


Le plafond de la grande église est peint, et ressemble presque à un élégant plafond de palais italien !


Des clôtures de bois entourent les fermes divisées en plusieurs bâtiments afin de limiter le risque de propagation d'incendies. Le sauna est isolé, auprès d'un petit étang, pour que la distance à parcourir dans la neige avant d'y plonger ne soit pas trop longue !
















L'intérieur est souvent sombre, le grand poêle en est le centre. Il comporte des inclusions de poteries céramiques qui améliorent le pouvoir de chauffage. Le  berceau est un peu caché par le rouet, on voit à peine qu'il est suspendu à un grand levier qui permet au bébé de se bercer seul dès qu'il bouge !

Des guides nous accueillent devant quelques maisons. La jeune femme dont Marija nous traduit les propos porte un ruban dans les cheveux : c'est une jeune fille. Les dames portent des coiffes !

Un peu plus loin une dame arrose ses plate-bandes de plantes aromatiques et médicinales. Elle a un conseil pour chacun. Et donne à Camille et peut-être à d'autres messieurs du céleri vivace qui assure quelques dépannages !
















Les vergers sont en fleurs : pommiers, poiriers, cerisiers. Et il y a même une ruche dans un vieil arbre creux là-bas, au fond.
A droite du chemin une minuscule église orthodoxe, et à gauche un moulin à vent monté sur une structure couverte de chaume.
















La boutique du céramiste est en plein air, et Camille se demande quel va être le pichet qui fera partie de nos bagages, pour la collection ! Quant à Jean Marie, le forgeron lui a remis sa masse et son bonnet magiquee, ce qui va lui permettre de marquer une pièce de monnaie souvenir !
















A l'auberge la troupe de musiciens-chanteurs Sola nous attend pour un concert-choral de daïnas, ces petits poèmes de 4 vers chantés. Ils font partie de l'identité nationale. Ils évoquent souvent le soleil qui règle la vie des Lettons, la lune, d'autres divinités paîennes, des légendes panthéistes ou polythéistes.
Au cours du trajet Marija avait évoqué le festival des chorales : ces réunions gigantesques développent le sentiment d'identité lettone et d'appartenance à un peuple.
Le chant se retrouve à tous les moments de la vie des Lettons. Et des jeunes gens en particulier. Au printemps les jeunes filles vont en groupe se promener en chantant. Les garçons les entendent et peuvent choisir "leur meilleure chanteuse" comme petite amie, voire plus si affinités !


Ca finit par quelques danses auxquels nous sommes invités à nous joindre.


Ce n'est pas ici que nous allons prendre notre repas, mais en ville dans un restaurant à la mode dont la décoration rappelle les gateaux anglais : chantilly et pastels. Et Marija nous trouve enfin durablement réunis pour nous faire goûter le pain noir et les filets de flétan fumé à la façon letton (très légèrement)  qu'elle a transportés toute la matinée pour notre plus grand plaisir. La gentillesse de Marija n'a d'égal que son sourire permanent !


Le programme de l'après-midi prévoit une visite privée du théâtre national puis du musée national d'art.


Le théâtre fait partie de la grande histoire de la Lettonie : c'est de son balcon que fut proclamée l'indépendance de l'état letton le 18 novembre 1918.
Nous nous serions presque passés de la visite des caves aux combles, d'autant que nous avons eu le sentiment de déranger un peu une répétition, pour aller voir beaucoup plus longuement le Musée National d'Art.


En France on ne sait pas bien qu'il y a une peinture lettone. Et pour cause ... La première exposition eut lieu en 1939 à la Galerie Nationale du Jeu de Paume, la suivante au Musée des Beaux Arts de Bordeaux de novembre 2005 à février 2006 ...C'est encore la dernière ... Et il n'y a quasiment pas d'images sur le net !

Nous avions choisi l'étage de peinture lettone où Marija nous a parlé des "artistes lettons " qui se définissaient ainsi par rapport aux artistes russes. Nous avons ainsi fait cet après-midi quelques découvertes qui auraient mérité un peu plus de temps...
Ces peintres fréquentaient tous l'école des Beaux arts de Saint Petersbourg et voulaient se démarquer de l'emprise russe.



Les fondateurs de ce mouvement furent :

Janis Rozentals (1866-1916)

 

Janis Valters (1869-1932)

 

et Vilhelms Purvitis

En 1920, après la proclamation de l'indépendance la jeune génération de peintres dispersés en Europe de l'ouest et particulièrement à Paris revint à Riga pour créer le "Groupe des artistes de Riga" (1920-1940) et le mouvement du "modernisme classique".
J'ai eu le temps de photographier quelques tableaux (c'est parfaitement permis) et de noter le nom de quelques illustres représentants du mouvement :

Alexandra Belcova (1892-1981)



























               Oto Skume (1889-1967),                                                                                     Ubans (1893-1981)     


Kalnins ne figure ni dans les précurseurs ni dans le groupe des artistes de Riga, du moins dans mes notes mais ...

ces pécheurs jouant aux cartes et tous les gris de ce tableau valent qu'on s'y arrête , non ?
En voici un dernier qui fait partie de la mythologie, et que j'ai l'impression de devoir présenter : de Jekab Bine (1895-1955)


il représente Dieu au centre, à gauche Mara, la déesse de la terre et du bonheur, à droite Laïma, déesse des arbres et de la durée ...
Il faut croire qu'elle n'est pas avec nous ... Le temps passe et il nous faut rentrer pour la préparation de la soirée par Philippe Andriot : nous irons ce soir voir Don Giovanni à l'Opéra !


Le billet d'entrée au Musée est superbe, et je n'en ai mis que la moitié !

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22 mai 2009 5 22 /05 /mai /2009 21:31

22 Mai 2009
Le ciel est gris, l'air très humide. Pas idéal pour aller faire un tour du quartier et réviser l'Art Nouveau letton en attendant le rassemblement de 9 heures, mais parfait pour les premières cartes postales que nous avons achetées hier près de l'église Saint Jacques à un marchand ambulant alors que deux musiciens de rues jouaient quelques ritournelles françaises !


Le programme prévoit les visites du Marché central, du musée de l'occupation, de la place Ratslaukums, un petit  concert d'orgue à l'église Saint Jean et quelques façades Art Nouveau de la vieille ville, tout ceci au gré de la pluie et du soleil ... La journée se terminera par un grand concert : "Les Saisons" de Haydn à l'auditorium de la grande Guilde.

Le boulevard Raina est embouteillé à cette heure-ci, comme bien souvent nous précise Marija qui nous accompagne aujourd'hui. Les voitures dans la rue sont de belles grosses cylindrées, récentes, en parfait état., tout comme celles que nous avons vues hier. Les Lettons sont prêts à s'endetter pendant de nombreuses années pour pouvoir s'acheter la voiture dont ils rêvent. Il semblerait que le prix du carburant soit assez proche de ce que nous payons en France. Et pour ceux qui n'ont pas les moyens, il y a des transports en commun bien organisés.





Entre la Gare centrale et le marché la silhouette trapue de l'Université des Sciences, fleuron de l'époque soviétique, ne passe pas inaperçue, le bâtiment est gigantesque !








Celui du Marché central aussi : ce sont les anciens hangars à zeppelins du début du 20ème siècle. Marija nous précise que c'est le plus grand marché couvert d'Europe, installé au bord de la Daugava, voie commerciale historique. Le plus grand marché couvert d'Europe pour une capitale de 1 million d'habitants dans une petite république du nord de l'Europe, voilà de quoi surprendre !
Les marchands y sont rassemblés par métiers. Premier pavillon, celui des poissonniers où nous équarquillons les yeux devant tous ces étals si riches. Quelle offre ! Poissons de mer, d'eau douce, frais, salés, fumés, séchés, des oeufs en vrac, des boites de conserve de sprats de Riga (variété d'anchois), de caviar et de succédané. L'alimentation traditionnelle semble basée sur les produits de la Mer Baltique, des rivières et des étangs, puisque l'eau est si présente en Lettonie. Nous espérons que nous aurons quelques spécialités locales de poisson inscrites à nos menus, il paraît que c'est aussi bon que le pain ! En attendant nous choisissons quelques articles parmi ceux qui pourront attendre notre retour sans problème.































L'offre est aussi importante dans le pavillon des boulangers, et dans celui des marchands de miel. La tradition de l'apiculture est très ancienne, et la production de si bonne qualité que c'est la Lettonie qui fournissait la cire nécessaire aux cierges de la Papauté au Moyen-Age ! Du miel est peut-être plus facile à ramener que du poisson ?
















Au pavillon des charcutiers-traiteurs, les montagnes de saucisses rappellent l'Allemagne, mais celles de choucroute vont devenir une réfèrence ! Les pots de cornichons sont également impressionnants. Quant aux étals d'herbes et légumes frais, ils sont aussi beaux qu'en France à cette saison, avec une originalité : les radis sont épluchés et vendus au détail. Les fruits rouges sont abondants, en provenance de l'Europe du Sud : fraises de Grèce et cerises d'Espagne.
















Chacun arrive avec ses achats plus ou moins insolites, et c'est peut-être bien Henry qui a trouvé le plus inattendu : une image sainte dont la naîveté semble d'une autre époque !

Direction centre ville où nous allons passer le reste de la journée. La place Ratslaukums fait la synthèse de l'histoire de Riga : le monument des Fusilliers dont on reconnaît facilement le style (hommage à la garde rapprochée de Lénine qui aurait participé à l'exécution des Roumanov, cette statuer fait polémique),  à l'arrière plan l'Hôtel de Ville de facture classique, au fond le clocher de l'église Saint Pierre dont le bulbe comporte plusieurs étages, il fut détruit et reconstruit de multiples fois depuis 1209, date de sa première mention dans les archives des marchands de la ville, et sur notre droite la maison des Têtes Noires, initialement construite en 1334. Lieu de réunion des marchands, d'accueil des voyageurs et des célibataires, il fut détruit, comme toutes les constructions autour de la place, lors d'un bombardement en 1941, et reconstruit à l'identique en 1999 pour célébrer les 800 ans de la ville (2001).















L'église Saint Jean est juste derrière ce quartier, construite sur l'emplacement du premier palais de l'évèque Albert fondateur de la ville. La statue des "Musiciens de Brême" m'intrique beaucoup. Il parait que c'est l'illustration d'un conte de Grimm ... Il va falloir que je les revise ces contes, car ce cop perché sur le dos d'un chat, perché sur le dos d'un chien, perché sur le dos d'un âne ne me rappellent rien !

Changement d'ambiance. L'église St Jean est constituée de deux parties très différentes. La voute que Bob qualifie de "réticulée" est superbe et d'un aspect si précieux avec toutes ces arêtes soulignées de rouge et de vert ! J'appelais ce style "gothique britannique" car je n'avais encore jamais vu de voute semblable sur le continent. Réticulée est plus précis                                                                                                                                                                               .

Jean Sébastien Bach, et moins connus H. Scheidermann (1596-1663) et L. Boellmann (1862-1897) nous font faire une traversée des siècles et de la musique pour orgue en une heure.
Nous allons déjeuner d'un caquelon de viandes mijotées avec des légumes et du fromage. C'est très chand, ça sent bon, c'est très goûteux, c'est parfait pour une matinée de pluie ! Et encore une fois le dessert ressemble à une gelée anglaise. Ca peut varier du bavarois à la "jelly"  les desserts qui nous sont servis depuis notre arrivée, on aimerait goûter autre chose !
Heureusement le ciel se découvre lorsque nous sortons  et nous allons poursuivre notre visite sous le soleil.

Beaux magasins, grandes avenues, la statue de la Liberté qui brandit ses étoiles du haut de sa colonne, et ici et là quelques façades Art Nouveau. Retour à la Maison des Chats noirs qui sont maintenant le symbole de Riga mais qui furent au 19ème siècle un des plus grands scandales de l'histoire lettone. La maison appartenait à un marchand très aisé qui fut renvoyé de la Grande Guilde par des Allemands. Pour se venger le marchand d'origine lettone fit déplacer les chats du sommet des tours, afin qu'ils présentent leur derrière à la maison de la guilde, la queue dressée ! Au terme d'un long conflit le marchand fut réintégré et les chats retrouvèrent leur position initiale !


Les décors dont étaient revêtues les façades des maisons Art Nouveau pouvaient évoquer de grandes légendes nationales, des récits épiques, ou plus simplement le métier du propriétaire. C'est le cas Ici des fleurs de chanvre et des cordages qui encadrent les ouvertures. Il y aurait au sommet de la maison un chien qui aurait répondu au chat noir ! Mais de la rue il est caché par la perspective.

C'est maintenant la visite du musée des occupations, nazie puis soviétique. Nous ne sommes plus très nombreux lorsque nous y arrivons ... Et si nous pouvons comprendre que cette visite est importante car elle témoigne de la construction de l'identité lettone actuelle, c'est un moment ardu. Les tous petits témoignages humains des déportés, à côté de l'immensité de ce mouvement, c'est dérisoire et bouleversant. C'est une visite difficile qu'il faudrait préparer pour que nous puissions mieux mesurer tous ces symboles et ce musée.

Retour à l'hôtel et conférence de Philippe Andriot qui va nous présenter  "Les saisons" de Haydn. Ce deuxième oratorio fait suite à l'immense succès de "La Création"  qui recouvrait  les périodes du chaos originel à l'arrivée d'Adam et Eve.
Haydn et son librettiste le Baron Gottfried van Swieten composèrent "avec difficulté" ce poème épique qui connut également un gros succès. Symbole de l'existence humaine, cheminement de l'Homme vers Dieu, nous allons avoir ce soir un concert d'une grande spiritualité. Donné à la  Grande Guilde des Marchands, rénové en 1992 d'après l'apparence du 14ème siècle, aujourd'hui siège de l'orchestre philharmonique.

L'orchestre, la soprano à la voix superbe, le ténor et le basse nous ont enchantés.C'était vraiment très réussi.
















A l'entr'acte c'est absolument suivant notre goût , du champagne letton au café, sous les voutes de la Grande Guilde !

Retour sur la soirée d'hier et Madame Butterfly. L'ensemble du groupe est assez d'accord avec Philippe Andriot :
nous avons heureusement assisté à une belle montée en qualité ; le décor du premier acte était étouffant, et l'orchestre trop fort, Pinkerton odieux au-delà de ce que nous souhaitions. Mais pourquoi Butterfly meurt-elle derrière un paravent : incompréhensible ! La mise en scène éstimée trop classique par certains, était absente pour Philippe Andriot ...
La soirée d'hier n'est pas inoubliable, par contre celle d'aujourd'hui a été un grand moment.

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21 mai 2009 4 21 /05 /mai /2009 15:40

21 Mai
Le soleil qui éclaire le sommet des arbres du parc Kronvada nous a réveillés de bonne heure. Nous avons un peu de temps avant la journée officielle pour marcher sous les  marronniers et les lilas qui mèlent leurs fleurs au feuillages des tilleuls et érables de l'autre côté de la rue Elizabetes.
Depuis la gare jusqu'au port sur la Daugava la ville médiévale est entourée de jardins qu'agrémente un canal. Ils ont été aménagés lors de la démolition des fortifications de style Vauban qui ne correspondaient plus aux techniques de guerre de l'époque. Ce parc en fait partie.

On y  rencontre des personnages qui nous intriguent : Ulugh Beg, ce bel oriental enturbanné, petit fils de Tamerlan, mathématicien et astronome du début du 15ème siècle. On aimerait bien savoir pourquoi il est honoré si loin de son Asie centrale.

Au bord du canal les pêcheurs sont peut-être des fonctionnaires qui se sont octroyé 25% de leur temps de travail correspondant à la diminution de leur salaire pour chercher à nourrir leur famille !

Jet d'eau, centre de congrés, statues massives, et une pagode entourée d'azalées et lilas sont dispersés ici et là.


A 9 heures, le groupe est reconstitué pour la découverte de Riga, et de quelques unes de ses nombreuses facettes.
Dans notre minibus conduit par Vitali, nous rejoignons la Daugava : le port de plaisance, le port de commerce où un navire de croisière est à quai, le pont suspendu Vansu Tilts et l'immeuble de la Swedbank icônes de l'architecture de la fin du 20ème siècle., le Pont de Pierre, et le pont de chemin de fer qui fut le premier construit car l'arrivée des trains exigeait une rupture de la tradition du pont de barges installé l'été lorsqu'on ne pouvait plus traverser le fleuve sur la glace.


Puis quelques réalisations purement soviétiques : la tour de la TV, le monument à la Victoire de la guerre de 1941-1945 (incidence du pacte germano-soviétique) est tout à fait impressionnant sur sa vaste esplanade. C'est ici que se rassemblent encore les nostalgiques de la république lettone socialiste tous les 9 mai. Ils furent 85 000 il y a quelques jours. La "minorité" d'origine russe représente 40 % de la population du pays et posait un très gros problème d'intégration à la nouvelle  république au début des années 1990, exclusivement russophones et dans l'impossibilité de retourner dans une Russie qui ne voulait pas d'eux ... Il est, paraît-il, en voie de bonne résolution.

Sur le bord de l'esplanade autant de hampes que de républiques socialistes permettaient de lever les couleurs de l'ensemble de l'union.
La Victoire semble avoir un petit air de déjà vu : elle nous fait penser à Eugène Delacroix.

C'est le moment d'une incursion dans les quartiers populaires : celui des maisons de bois des anciens faubourgs.
Le choix du bois avait entre autres des raisons stratégiques : pour gêner la progression des attaques ennemies les faubourgs étaient brûlés. C'est en 1812 qu'ils le furent pour la dernière fois, alors que toute cette partie de l'Europe suivait la progression de la Grande Armée de Napoléon vers Moscou. Lorsqu'un vigile aperçut un grand nuage de poussière à l'ouest, il donnat l'alerte et l'incendie fut provoqué ... pour stopper la progression d'un important troupeau de vaches que déplaçait son propriétaire. 

Un regard attentif nous permet de voir que ce n'est plus un quartier populaire, c'est plutôt la quartier "branché" de Riga.
Boutiques design, danois nous y voyons des sièges en carton ondulé de Franck Gehry,
















et letton : des lampes d'un groupe de trois créatrices, Mammalampa, qui vendent leur production (cf frontiscipe) sur le net sont représentées dans une boutique qui offre aussi des bougies aux formes symboliques lives (population primitive du pays). A côté ce sont des vêtements aériens de lin qui devraient aller si bien aux petites filles.
















On trouve aussi une collection de Ladas entre les belles maisons fleuries. Et pas de café pour une petit pause.

On serait bien restés un peu plus longtemps mais nous sommes attendus à midi pour le concert privé à la cathédrale. Alors nous repartons. Au bord des rues à grand passage des jeunes gens tiennent un panneau de produits d'entretien automobile. Nous verrons de temps en temps ainsi quelques petits boulots. De grands panneaux en dur présentent les travaux de lauréats d'école des Beaux Arts. Ici "Communication".
















Retour sur la rive droite de la Daugava. Et là nous découvrons les premiers clochers et  places de la ville. D'abord ceux du château qui depuis 1330 a été si souvent construit, en ruines, reconstruit, et modifié qu'il s'en sort pas mal en abritant maintenant les salles d'apparat de la république.






Clochers et clochetons bleus de notre Dame de l'Affliction,

clocher de la cathédrale luthérienne sous le ciel devenu menaçant,

et clocher de l'église catholique Saint Jacob



























Pas le temps de voir l'expo photo de la place du Dôme. Ce sont des amateurs qui offrent à voir leur meilleurs clichés pour une fête ou une compétition nationale qui a lieu ces jours-ci. Quelques impératifs : retirer de l'argent à un distributuer, prendre un petit café,



avant de rentrer dans la cathédrale.

La Toccata et Fugue en ré mineur de JS Bach est la pièce maîtresse du concert donné par Madame Larisa Bulava sur un grand orgue dépouillé de son flamboyant buffet en cours de restauration devenue urgente.
Le tour du cloître permet à Philippe de nous raconter la fondation de Riga par l'archevêque Albert en 1211, ainsi que quelques légendes dont celle de la famille de Peter Gallis, éleveur de coqs choristes qui se mettent à chanter du haut des clochers lorsqu'un danger arrive. Celui-ci, un peu vieux a été remplacé et accueille les visiteurs dans la galerie dont la voute est rythmée par des ogives de pierre rouge ;


et celle des Lives polythéistes qui demandèrent de l'aide aux Estoniens catholiques pour chasser les attaquants moyennant une conversion à la nouvelle religion. Le roi Albert, letton fut reçu à Rome en représentant de territoires chrétiens. Plus tard les nouveaux convertis demandèrent un quartier contenant dans une peau de boeuf. En la découpant en petites lanières, le périmètre obtenu permettait de donner des limites interéssantes à la terre toujours catholique depuis plus de huit siècles autour de Saint Jacob !

Pour nous rendre à la steack house Dome nous sommes passés devant les maisons appelées "les Trois Frères",


par les rues longeant les anciens remparts, la tour poudrière et enfin la rue Smilsu et c'est le début de notre découverte de l'Art Nouveau de Riga ...
chapitre tellement important qu'il faudra lui consacrer un article entier !







Christiane et Jeanine passent devant la Maison des Chats, nous tous sous les ors des faïences de la DnB Nord, deux des immeubles de style Art Nouveau célèbres du centre historique,















avant de franchir la porte au-dessous des atlantes de ce bel immeuble pour aller y savourer des steacks parfaitement cuits, accompagnés de pain noir à l' odeur de pain d'épices : le pain au carvi délicieusment parfumé et non sucré.

Nous avons passé l'après-midi dans les rues les plus réputées pour leur patrimoine Art Nouveau dont voici juste une image.

Cette histoire est trop riche pour ne pas être traitée à part.
 
Et maintenant Madame Butterfly nous attend !

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20 mai 2009 3 20 /05 /mai /2009 14:16

Riga, Lettonie ... Ces deux mots évoquent des terres lointaines, bien loin au nord, pays de froidure avec des princesses de la neige dans des palais de glace, qui se transforment au printemps en elfes blonds coiffés des couronnes de fleurs dansant et chantant autour de palais classiques ; sûrement quelques sirènes dans les nombreux lacs et marais qui y  attirent les jeunes gens dont elles tombent amoureuses ... Terres lointaines bien à l'est, tout près de la Russie ... république soviétique il n'y a pas si longtemps avec le cortège de mesures propres à ce régime, et l'arrivée massive de Russes qui remplaçaient les enfants du pays déportés en Sibérie, marquées par les ruines que cet empire a laissées lors de son démantellement ...  Beaucoup de légendes et d'inconnu, de vie si différente de la nôtre qu'il doit être passionnant d'aller découvrir ce pays !

Henry et Anne Fuoc nous avaient chanté la beauté de Riga, ville inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco, qui pouvait être parfois un peu humide ... Prévoir les imperméables ! Le programme musical du voyage comportait des concerts privés avant chaque repas et trois grands concerts publics. Alors c'est avec curiosité et plaisir que nous nous sommes inscrits à ce nouveau voyage de nos amis de Saoû.

Nous avons reçu quelques semaines avant notre départ  "le petit futé - Lettonie" et avons essayé de préparer notre voyage. Belles images dès les premières pages : des jeunes filles couronnées de fleurs dans une prairie voisinent avec un palais classique et son jardin à la française. Les légendes sont vraies !
Cerise sur le gâteau, fin avril nous apprenons la sortie du livre de Jean Paul Kauffmann, "Courlande" qui constitue la plus agréable introduction souhaitée à notre voyage , même si Riga y est si peu évoquée. A l'opposé du "coup de grâce" de Marguerite Yourcenar, petit roman qui, même très court est particulièrement indigeste ne nous apprend rien sur l'histoire de cette région du monde.

Enfin le magazine d'Air Baltic feuilleté au cours des deux heures de vol nous a apporté quelques informations surprenantes. Monsieur Bertolt Flick (sic) nous présente quelques attraits naturels du pays, plages, marais, lacs, forêts, villes moyenâgeuses, théâtres, opéra, restaurants dans la première colonne. Puis dans la deuxième dénonce les pratiques malhonnêtes de certains taxis, night clubs et changeurs d'argent ... pour appeler les pouvoirs publics à intervenir afin de faire cesser ces comportements préjudiciables auprès des visiteurs étrangers en troisième colonne !


Heureusement que quelques pages plus loin nous trouvons l'affiche de Don Giovanni. Si elle dit vrai, nous allons prendre bien du plaisir samedi 23 lorsque nous assisterons à la représentation.

Rassemblement et troisième comptage par Anne à l'aéroport où nous accueille Marija Haitina, qui nous accompagnera pendant la moitié du séjour, sans jamais perdre son sourire et sa gentillesse. Henry la prévient que la personne qui prend la photo prendra toute sorte de notes pour raconter ce voyage sur un site internet. Attention !


Elle a passé un an à Saint Etienne et parle parfaitement le français.
Philippe Masson, responsable de l'agence de voyages organisatrice arrive un peu plus tard. Il est né à Saint Donat ! Nous ne nous sentons pas en compagnie d'inconnus ...

Nous écarquillons les yeux tout au long de la route qui nous mène en ville, admirons les lilas en pleine floraison, tout en écoutant attentivement la présentation que Philippe nous fait de Riga et de la Lettonie.
Deux millions d'habitants dont presque la moitié à Riga, la population diminue car l'émigration est forte, vers d'autres pays de l'Union européenne, Irlande, Allemagne, Grande Bretagne et Pays Scandinaves et aussi vers les Etats Unis et l'Australie. Les  mêmes destinations qu'à la fin de l'Empire russe et pendant l'occupation soviétique.
Ce n'est un mystère pour personne que la situation économique est désastreuse, et le FMI a demandé quelques réformes en échange d'une aide. Les mesures prises ont été la suppression des allocations familiales, la diminution de 25 % des salaires des fonctionnaires (objectif -40), et l'augmentation du taux de TVA à 21 % ! Devant un tel bilan le FMI a fermé le robinet ...
L'activité économique crée peu de richesses : il n'y a pas d'industries, la forêt serait mal gérée ; la mafia russe  trop présente. Restent l'agriculture et le tourisme qui se développe beaucoup. La Lettonie a été déclarée "Réserve mondiale de la biosphère".


Nous  passons le fleuve Daugava sur un beau pont suspendu moderne, et découvrons la vieille ville : clochers, clochetons et flèches semblent nombreux.
Quelques informations historiques en passant devant le théâtre national où fut proclamée l'indépendance le 18 novembre 1918 : exit les Russes et les Allemands. Une des devises de la Lettonie est "Souvent libérée, rarement libre".


 Les affiches que nous avons pu voir sont relatives aux prochaines élections municipales ; les élections européennes ne seraient pas une préoccupation lettone. Le sentiment européen serait très faible. Le président actuel serait très à droite de Bush ...

Nous arrivons à l'hôtel Monica, première belle façade art-nouveau que nous remarquons.


Une double surprise nous attend à l'accueil : un verre nous est offert,
















d'une boisson locale qui nécessite une dégustation attentive : c'est un champagne ... letton. Oui, oui. JP Kauffmann nous a relaté son expérience du vin letton de la région de Sabile, mais de là à trouver du champagne, et fruité en plus ? Des mous français et italiens travaillés ici ...


Les chambres sont vastes, ou presque. Alain tient à nous faire visiter la sienne pour que nous puissions la présenter à Michèle. Au cinquième étage, il a même le privilège de fenêtres néo-gothiques !
















En fin de repas Hélèna, choriste et professeur de chant, nous parle de la tradition du chant en Lettonie, du festival  des chorales qui se tient tous les cinq ans et arrive à constituer un choeur de 13000 personnes ! Elle nous chante quelques dainas, courts poèmes mis en musique.



Voici le décor planté, nous sommes prêts pour la découverte de Riga !

 

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22 mars 2009 7 22 /03 /mars /2009 08:14


Les riches heures de Saoû chante Mozart à Amsterdam - Musardises et lèche-vitrines.

Mercredi pour prendre l'air entre deux musées, nous avons flâné jusqu'au marché aux fleurs.

Le mois de mars n'est sa meilleure saison, ni pour les acheteurs ni pour les promeneurs. Le choix de bulbes est vaste, mais c'est un peu difficile de les conserver convenablement jusqu'au prochain automne, même (surtout ... Je me souviens d'une salade agrémentée d'oignons de tulipes hachés bien fin) dans le frigo familial !

Et comme Anne et Henry nous sommes repartis les mains vides, dans les poches.

 
Jeudi matin nous partons à pied pour une visite du quartier de la Vieille Eglise, Oude Kerk qui est aussi le quartier des "grands trafics" ou "quartier rouge" qui doit son nom aux néons qui brillent ici toute la nuit ...
Je fus très surprise de voir ce quartier inscrit à notre programme de voyage, et interrogeai Henry Fuoc, sur ce point : inévitable si l'on veut visiter le quartier le plus ancien ... Ouf, j'ai eu peur !


A droite devant le clocher de Oude Kerk, Belle nous demande de respecter son activité et celle de ses soeurs ...


Il est un peu trop tôt pour visiter l'église, nous avons le temps de faire le tour du quartier.

Amsterdam possède elle aussi sa Chinatown où des magasins de toute sorte proposent les marchandises des îles lointaines et ensoleillées, qui constituèrent son empire ;


des marchandises plus européennes, mais presque aussi exotiques pour des Français.


Et aussi des magasins de fromages qui pourraient rivaliser avec des boutiques françaises !


Certaines vitrines nous intriguent et nous rassemblent,


sûrement parce que nous n'en avons pas de semblables à Valence (le Routard estime qu'acheter ses souvenirs ici est très drôle !)

ou parce que nous ne penserions jamais, en France, entrer dans des boutiques telles que P.G.C. Hajenius, prestigieux commerce de tabac avec salon de dégustation.

C'est l'heure du café matinal et voici un coffee-shop, célèbre spécialité hollandaise, où l'on peut aussi prendre un café comme son nom l'indique. Des cartons placés bien en vue sur les tables nous renseignent sur ce qu'il est possible ou pas de fumer ici. Depuis juillet 2008 y fumer du tabac est interdit à l'intérieur, pur ou mélangé avec des herbes ou du hachich. Il est autorisé d'y rouler des joints avec du tabac, mais il faut les fumer à l'extérieur , Seuls les joints d'herbe ou de hachich purs sont permis à l'intérieur.


Donc pas de tabac avec le café, c'est un peu dur pour Bob et Anne !


La pause café dure assez longtemps pour que nous puissions faire un peu de lèche-vitrine dans les ruelles du quartier. Michèle et moi pouvons satisfaire une curiosité qui n'osait pas s'identifier : entrer dans un sexshop ! La vitrine du plus proche est un peu "hard" : poupées gonflables et vélos spéciaux. Nous sommes  surprises par la variété de sex-toys et l'étendue de chaque gamme ... Finalement heureusement que nous sommes entrées, nous nous sommes légèrement affranchies !
A quelques pas de jeunes femmes très dénudées s'offrent de bon matin dans leur vitrine-cabine et l'image que je perçois est assez différente de l'impression que j'avais gardée de ma précédente traversée nocturne du quartier, il y a plus de trente ans. Elles sont belles, jeunes et gracieuses ...
On retraverse pour un peu d'histoire ? La maison la plus ancienne, en bois avec un commerce d'eaux de vie de genièvre au rez-de-chaussée ;


le canal avec des écluses qui permettaient de nettoyer les canaux ;


et sur les murs une collection de haut-reliefs, lointains ancêtres de nos plaques portant le nom des rues !




Ici les murs des maisons bordent directement les canaux qui sont parmi les plus anciens de la ville.


Et c'est l'heure de retourner à la Oude Kerk et d'y retrouver Odile qui n'avait pas tenu à la visite du quartier. Sur le parvis autre symbole du commerce le plus célèbre ici, on ne peut y échapper.


Nous avons presque eu notre concert privé, comme souvent au cours de nos voyages, lors de cette visite de l'église; relatée dans l'article "musique" précédent.


Et nous garderons aussi l'image contrastée des beaux clochers et clochetons au dessus des toits, avant d'aller déjeuner dans le quartier tout proche du Béguinage, lieu de vie des béguines, femmes pieuses et célibataires ou veuves, hâvre de paix au coeur de la ville si diverse.


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22 mars 2009 7 22 /03 /mars /2009 06:18



Les heures de Saoû chante Mozart à Amsterdam : musardises - 2


On ne peut qualifier de "très riches" les heures où nous avons constaté le nombre important de chantiers dans Amsterdam ...
Dès que nous posons le pied en terre hollandaise nous voyons la gare en chantier.
Puis le tramway 24 qui nous conduit jusqu'à Weteringplantsoen, la station la plus proche de notre hôtel longe un chantier de quelques kilomètres.
Nous verrons le lendemain les travaux au Rijksmuseum. Et le jour suivant ceux du quartier de Oude Kerk. Comme toutes les grandes capitales touristiques, Amsterdam est en constante rénovation. Conservation du patrimoine, remise à niveau des structures et amélioration des conditions de vie des habitants ...
Ca doit être à cette dernière catégorie qu'appartiennent les travaux de Vijzelstraat proche de l'hôtel : une nouvelle ligne de métro est en cours de construction. C'est étrange comme ce qui est vigoureusement combattu à Bordeaux pour des raisons écologiques, est pratiqué à Amsterdam pour des raisons d'urbanisme. La même nature de terrain devrait entraîner les mêmes choix, non ? Sauf si la politique s'en mêle.


Mais si j'ai tenu à faire un article sur ce sujet ce n'est pas pour faire une tribune politique ou polémique, c'est pour montrer un habillage que j'ai trouvé très intéressant. En face de la rue Noorderstraat de l'hôtel, un immeuble ancien d'allure très classique semble se casser en deux, sous l'effet des travaux de creusement pour le métro.
Il a été évacué, et toutes les ouvertures solidement étayées ... et revêtues de reproductions de tableaux du Siècle d'Or : scènes de vie familiale, de cabaret,  de Franz Hals et de ses contemporains.


Et que cache la palissade de la cour de l'hôtel qui s'illustre de la ronde des saisons sur les canaux ?




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21 mars 2009 6 21 /03 /mars /2009 21:55

      
Les riches heures de Saoû chante Mozart à Amsterdam,              musardises
.
    1 - Vélos
   
Un Français tout imprégné de ses habitudes nationales qui sort de la gare  centrale d'Amsterdam ne peut être que surpris par le nombre de vélos !
Il y en a partout, qui se faufilent entre les bus et les trams. C'est du moins ce qui nous semble au début. Puis nous nous rendons compte qu'ils roulent dans des zônes bien balisées, souvent sur les trottoirs à partager avec les piétons.
Et ça c'est vraiment dur pour nous qui bavardons en groupe en cheminant tranquillement. Nous sommes vigoureusement rappelés à l'ordre par des coups de sonnette impérieux, qui nous intiment l'ordre de respecter la signalisation au sol.

Voici un parking à vélos dans les environs de la gare centrale d'Amsterdam,


ou un autre à Haarlem. Là il y en a deux couches !
La variété des modèles est impressionnante.
Impérial : le cycliste se maintient avec beaucoup de dignité sur un cadre qui le situe bien au dessus des piétons.
Familial, avec une caisse en bois incorporéesur la roue avant, il peut porter jusqu'à trois enfants ; la caisse peut


être introduite entre la roue avant et le cadre. Même capacité de 3 passagers. Il y a quelques années nous avions


vu un vélo classique avec un enfant dans un panier à l'avant, un autre à l'arrière sur le porte-bagage et un troisième sur le cadre. C'est la maman qui pédalait !


Ecologique : il ne faudrait pas croire que les vélos pour enfant n'existent pas ! Il y en adans l'air du temps, tout en bois.
Fleur rose et plein de poésie, adapté par sa (son ?) propriétaire.


Et bien sûr tant d'engins ne peuvent pas tous se ranger dans des parkings. Il y en a tout le long des rues sauvagement rangés, et même certains passent la nuit SUR les ponts. Vélos SDF ?


Et comment celui-ci est-ll arrivé dans ce canal tout près de la grande brasserie Heinneken? Un soir d'excès de bière ?


A peine croyable : nous avons réussi à ne pas nous faire renverser ni même bousculer par un de ces engins si sûrs de leurs droits et qui ont l'air de si mal comprendre que nous sommes des touristes distraits ...

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21 mars 2009 6 21 /03 /mars /2009 21:50


LES RICHES HEURES DE SAOÛ CHANTE MOZART A AMSTERDAM, MUSEES ET GRANDS MAÎTRES

Deux grands musées sont inscrits à notre programme du 18 mars, le Rijksmuseum puis le Musée Van Gogh.
Le musée national, Rijksmuseum est tout près de notre hôtel, et c'est à pied que nous y allons, en longeant le canal Singelgracht. La matinée est fraîche, et couverte. Les jonquilles l'ensoleillent agréablement.


Ce bâtiment a été conçu, comme la Gare Centrale par l'architecte Cuypers en 1885. Et comme la gare il est en cours de rénovation. La seule aile Philips est accessible, où sont réunis les principaux chefs d'oeuvres ... Et ce sera déjà un vaste programme pour la matinée.


Les façades sont revêtues de vastes toiles portant des reproductions de parties choisies de tableaux célèbres.


Et ce seront les seules photos que je pourrai prendre : elles sont interdites à
l'intérieur du musée. Je glisserai quelques liens qui seront encore mieux que mes photos, avec commentaires en anglais.


Ici la petite chaussure qui évoque la Saint Nicolas et les souliers devant la cheminée.
Coup d'oeil sur les riches gouttières qui entourent le bâtiment pendant que nous faisons la queue pour passer sous le portique électronique de sécurité. Presque comme à l'aéroport, sauf pour les bottes que nous sommes dispensés d'enlever.


Voici un petit peu du visage de la "Servante à la cuisine", de Vermeer que nous allons voir accompagnée d'une oeuvre de la même période et de la même facture prêtée par la National Gallery of Art de Washington  "la Femme tenant une balance" link . Elles partagent l'immense mur qui leur est réservé avec "la Femme qui lit une lettre" link, "la lettre d'amour" et "la petite rue". Toutes de Vermeer.


Nous avions commencé notre visite par un vaste tableau de Franz Hals link qui sera notre grande découverte du voyage (à Camille et à moi). Rembrandt dont il était contemporain lui a peut-être fait de l'ombre ?
Nous avons eu le plaisir de voir "la ronde de nuit" de Rembrandt restaurée ; elle est maintenant beaucoup plus claire, et on distingue beaucoup d'éléments qui avaie
nt disparu alors que le tableau était si sombre.
Nous n'étions pas sûrs que  Floris van Dijck n'avait pas quelque chose à voir avec
van Dick. Eh bien après recherche, non ils n'ont rien de commun. La nature morte avec fromages du premier n'a pas à voir avec les grands de la cour d'Angleterre !
Il y avait aussi des objets du "Siècle d'or" livrés à l'admiration du public : une maison de poupée de rêve, de l'argenterie, des pièces de bateaux ...
Nous sommes passés trop vite, trop pressés par une guide qui n'a pas pu nous donner assez d'informations. Il semblerait que ceux qui ont fait le tour avec la conférencière française du musée ont eu bien de la chance ...
Nous avons aussi pu remarquer les nombreuses classes de jeunes enfants qui visitaient le musée. Impressionnant. Ils étaient un peu bruyants, mais semblaient si intéressés par ce qu'ils voyaient et les exercices qu'ils devaient faire en regardant les tableaux !


Retour sur la Museumplein après une promenade jusqu'au marché aux fleurs et le déjeuner pour la visite du Van Gogh Museum.
La conférencière de ce matin nous y rejoint et nous accompagne pour une visite rapide des collections permanentes. Les photos sont permises ici alors j'ai retenu les tableaux qui m'ont semblés un peu moins connus, tous réalisés à Paris en 1887:


Champ de blé avec perdrix.


Couples dans le parc Voyer d'Argenson à Asnières,


et La récolte de 1888.
C'est avec des audiophones que nous avons visité l'exposition temporaire "Les couleurs de la nuit" qui réunit des oeuvres du MoMA de New York, du Musée d'Orsay de Paris et des Musées Van Gogh d'Amsterdam.
Superbe ! Et il faut me croire sur parole !

Le 19 mars nous avons eu une visite surprise et informelle de la Galerie des Gardes civiques. Ce passage couvert situé entre le Béguinage et le Musée historique est toujours surprenant ! Il recèle quelques grandes toiles représentant les réunions annuelles des Gardes civiques recrutés parmi les grands bourgeois de la ville. C'est donc le même thème que la ronde de nuit de Rembrandt ou quelques tableaux de Franz Hals. Ils sont de peintres moins célèbres, et c'est à ça que nous devons un accès plus facile. Ils reflètent bien l'ambiance du 17ème siècle dans cette Hollande cousue d'or !


Les dames qui géraient les orphelinats bénéficiaient elles aussi du privilège de voir leurs grandes réunions fixées sur la toile.


Ici le peintre  Govert Flinck a représenté la Compagnie du Capitaine Joan huydecoper, l'un des personnages les plus influents de son époque, et du Lieutenant Frans Oetgens van Waveren. Il s'est aussi représenté, à droite, au dessus du capitaine. Je suis sûre que ces toiles constituent des documents d'archive exceptionnels. Et les musées sont pleins de ces témoignages.


Nous n'avons pas visité le Musée historique, nous n'avons fait que traverser cet ancien orphelinat de garçons et de filles construit au 15ème siècle et dont la porte d'entrée n'a pas dû prendre une ride, seulement un peu de gite !


Juste trois mots de plus sur l'ensemble des trois X qui surmonte la porte. C'est l'emblème d'Amsterdam et ces X symbolisent : l'un une terrible inondation, la seconde un incendie tout aussi terrible, et enfin la troisième "le" miracle d'Amsterdam : à la suite de cet incendie l'on retrouva une hostie consacrée totalement épargnée. C'était du temps où la Hollande n'avait pas encore connu la Réforme calviniste.
Un tableau dans l'église du Béguinage représente ce miracle.

A bientôt pour le chapitre "Les riches heures de Saoû chante Mozart à Amsterdam, Musardises".

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21 mars 2009 6 21 /03 /mars /2009 17:32


  LES RICHES HEURES DE SAOÛ CHANTE MOZART A AMSTERDAM : MUSIQUE !


17 Mars 2009  - Didon et Enée
Nous sommes arrivés à l'hôtel Mercure Arthur Frommer en ordre dispersé, le programme prévoyait que nous nous y retrouvions le mardi 17 mars 2009 à 18 heures pour la présentation du concert du soir par Philippe Andriot. Nous avions emprunté pour être au rendez-vous des moyens différents, suivant notre humeur ; les flaneurs sont arrivés en voiture, ou avaient combiné voiture et train ; les amateurs de train, peut-être un peu inconscients du temps qu'il faut au Thalis pour faire la liaison Bruxelles-Amsterdam sur des voies traditionnelles avaient aussi pris leur temps ; et les pressés avaient réussi de justesse à attraper leur avion.
Certains étaient arrivés avant le 17, et d'autres partiraient après le 20, date prévue pour la fin du séjour organisé !
Nous avons abandonné les initiatives personnelles pour deux jours en nous retrouvant au bar, puis dans la petite salle pour les présentations des concerts.


Philippe Andriot, toujours très attentif à son public nous "a rappelé" (en ce qui me concerne, il m'a appris) qu'Amsterdam était une grande capitale de la musique dès les 15ème et 16ème siècles durant lesquels elle rayonnait sur toute l'Europe. Aujourd'hui encore le clavecin s'y étudie au plus haut niveau. Les orgues de la vieille église, Oude Kerk, font toujours l'objet d'une grande admiration. Et la salle du Concertgebouw a la réputation d'une acoustique exceptionnelle.
Voici planté le décor de nos soirées !


C'est au Concertgebouw  que nous irons ce soir écouter une version de concert du seul opéra de Purcell, Didon et Enée. Cet opéra baroque longtemps oublié est réapparu sur scène vers 1970 et est maintenant régulièrement monté. Il est interprêté ce soir par le New London Consort dirigé par Jonathan Miller. Grande intensité dramatique dans cette adaptation des Enéïdes de Virgile.
Et que de surprises nous sont réservées ce soir. Le prologue et l'annonce "à l'ancienne" ne font pas partie du livret ! Il y a des déplacements, du jeu d'acteurs et des costumes dans cette version pour concert ! Les sorcières sont transformées en mauvais garçons à sweater à capuche ...
Verdict du lendemain matin : belle interprétation, mais Philippe préfère plus d'intériorité.
Nous avions tourné un peu dans le théâtre avant le spectacle. Pour chercher de la place que nous n'avions pas trouvée à la cafétaria ; pour attendre l'heure d'entrer dans la grande salle.


Une structure de métal de de verre est en cours d'installation autour du bâtiment de 1888, pour le protéger et l'agrandir. Des lustres de Venise commencent à être suspendus, à côté d'une cloche de cristal qui rappelle les spectateurs à la fin des entr'actes.
Et voici la salle mythique, celle à l'acoustique légendaire où nous sommes ce soir.


Dommage que le monsieur devant moi soit si grand, et celui devant lui aussi ...

Mercredi 18 Mars 2009 - Cosi fan tutte
Henry Fuoc nous avait ainsi présenté la soirée lors de l'avant programme : "A l'opéra nous reverrons (mais s'en lasse-t-on ?) Cosi fan tutte. Avec une belle distribution. Le Nederlands Kamerorkest, le célèbre orchestre de chambre des Pays-Bas, sera dirigé par Gérard Korsten, chef sud-africain habitué de l'Opéra de Lyon : il devrait en conduire l'orchestre dans notre prochain festival. Fiordiligi sera la soprano argentine Virginia Tola, lauréate du Concours Operalia de Los Angeles et premier prix du Concours Reine Sonia de Norvège, habituée du rôle. Elle retrouvera dans le rôle de Dorabella Marina Comparato qui chantait Despina avec elle il y a deux ans à la Monnaie et dont  Resmusica écrivait "elle fait merveille, par la beauté du timbre, la sûreté des graves, et par un talent de comédienne très affirmé". Luca Pisaroni sera Guglielmo. Il a joué aux Champs Elysées en 2004 Figaro sous la direction de René Jacobs et Jean Charles Hoffelé commentait "il emporte de bout en bout l'adhésion, balayant même le portrait un rien trop sombre qu'y brossait José van Dam". Le tenor noir américain Norman Shankle sera Ferrando ; c'est un habitué des rôles mozartiens au Mostly Mozart Festival de New York que dirige Louis Langrée ... La suèdoise Ingela Bohlin sera Despina. On l'a vue au Fetival d'Aix et à l'Opéra Garnier  dans Hercule de Haendel. "On est sous le charme de la voix et de l'excellent jeu dramatique de la délicieuse Ingela Bohlin dans le rôle de Iole" disait la presse... Le baryton anglais Garry Magee (Don Alfonso) fut premier prix du prestigieux Concours Kathleen Ferrier en 1995 et du Concours International Belvédère de Vienne l'année suivante.
Il est rare que nous ayions un si long panégyrique d'un des spectacles inscrits à nos programmes. Notre soirée sera de rêve ...


Aussi pour faire honneur à tous ces chanteurs exceptionnels certains messieurs ont mis leur plus belle cravate, comme Etienne à qui Anne confie son anxiété à une demi-heure du spectacle : nous n'en sommes qu'au potage, et nous devons nous rendre au Muziektheater ... Le repas que nous avons pris à midi nous permet de suspendre notre dîner, nous le poursuivrons à la sortie en souper ! Anne donne les garanties nécessaires, et nous partons.


Coucher de soleil sur l'Amstel depuis le parvis du Stopéra. Quel drôle de nom. Et quel humour ont les Hollandais. La construction de ce bâtiment à l'esthétique controversé a suscité de violentes protestations, et il a gardé le surnom que lui avait donné ses détracteurs : "Stopera" ("Arrêtez l'opéra !")


Nous sommes particulièrment bien placés. Dans les tous premiers rangs. Nous n'allons rien perdre du spectacle ! Enfin notre amie Michèle, au premier rang va trouver qu'elle profite tant de la partition du premier violon, que ça lui empèche de voir la scène, et fait attention à ne pas bouger un pied qui pourrait toucher l'épaule du musicien devant ! Nous au troisième rang, c'est parfait.
Les musiciens règlent leurs instruments, et l'orchestre s'accorde. Le rideau se lève. Et quelle surprise ! ENAURME !
A la plage, des teenagers du 20ème siècle jouent comme partout : pâtés de sable, ballon, lecture, agacer les filles, minauder devant les garçons ... Incroyable ! Jupes courtes, maillots de bains, bermudas ... Et même un hippy à jeans troué qui fait le barde en grattant sa guitare !
Et le spectacle commence. Les chanteurs sont admirables, la mise en scène si surprenante est d'une drôlerie presque irrésistible. Un coup d'oeil ici ou là pour voir les réactions : même Philippe Andriot rit ! Henry Fuoc est rassuré ...


C'est surprenant de voir nos jeunes gens en chanteurs rock à banane et colliers de fleurs ...
Enfin une mise en scène qui nous montre les rôles tels qu'ils ont été voulus par Mozart et Da Ponte : des ados manipulés par deux adultes, Don Alfonso et Despina. C'est drole et tragique. un peu coquin, mais Mozart ne ratait jamais une occasion de plaisanter : il aurait aimé ! Démonstration que cette histoire d'amours et de désamours est intemporelle, toujours actuelle.
Gros succès pour tous. N'oublions pas les choeurs en robe de coton et cheveux attachés en couettes.


Et cliquez sur le lien puis sur "video" pour aller voir un peu tout ce monde irresistible. link 
Merci Alain de m'avoir communiqué cette adresse.


Le théâtre dans la nuit a plus d'allure que sous la lumière naturelle.


Et le pont sur l'Amstel, le Blauwbrug, qui essaie de ressembler à notre pont  Alexandre III brille de ses ors sous les lumières de la nuit.

Retour au restaurant pour  finir notre repas car maintenant nous avons faim. Dommage que notre commande ne soit plus d'actualité. Nous grignotons quelques beignets tout en discutant du spectacle et de notre bonne surprise.


Toutefois il y a quelques oppositions et Robert est vraiment choqué qu'on puisse ne pas respecter le contexte mozartien à ce point.

19 mars 2009 - Concert impromptu
La visite du centre médiéval d'Amsterdam nous a conduit à la Vieille Eglise, Oude Kerk, qui est au centre du "quartier rouge", oui, celui où des petites vitrines sont occupées par des dames peu vétues éclairées par des néons rouges. Enfin le matin, vers 10 ou 11 heures, il y en a peu des vitrines occupées, et elles ne sont pas éclairées.
Pour le moment, c'est la Vieille Eglise qui nous intéresse. Elle abrite un grand orgue construit en 1726, qui subit plusieurs transformations suivant les besoins et l'évolution du son souhaité.


Dans une église aussi vaste nous allions chacun à notre convenance, une notice à la main : les pierres tombales des personnes les plus importantes de la paroisse,


une étrange sculpture qui ne pouvait que nous faire penser au Commandeur, faite de pneus et de chambres à air. Belle récupération !


les stalles aux miséricordes illustrant quelques dictons locaux. Ici "l'argent ne sort pas de mon postérieur"


Tout n'est pas essentiellement spirituel, même ici.
et je n'ai pas assisté à la rencontre de notre guide, de nos responsables et de M. Herbert van Hasselt, directeur de "Stichting de Oude Kerk te Amsterdam". Je n'ai pu que constater les meilleurs effets produits :


Monsieur Mateo Imbruno, organiste a bien voulu nous interpréter deux chorals de Bach ainsi que le premier mouvement de la Toccata et fugue en ré mineur !
Et le jeune homme qui allait et venait avec son violoncelle à la main a bien voulu, lui aussi nous faire entendre un peu de son art : la sarabande de la troisième suite de Bach dont il a bien voulu que j'enregistre quelques notes.


Merci monsieur Steve Kramer, violoncelliste danois qui préparait un prochain concert.

La Vieille Eglise a été pour nous l'église des surprises. Son environnement, son ampleur, son dénuement, la température un peu froide, et la qualité exceptionnelle de l'accueil que nous avons reçu.
Merci aussi à monsieur Herbert van Hasselt de nous avoir improvisé une telle réception.

Les quatre tempéraments - Het Nationale Ballet
Un soir sur deux le ballet national danse au Muziektheater où nous allons voir
"Les quatre tempéraments", ballet de Balanchine sur une musique de Paul Hindemith,
"Woolf" ballet de Dominique Dumais sur une musique de Jacob ter Veldhuis, création mondiale,
"Lontano" ballet de Martin Schlapfer sur une musique de György Ligeti, création mondiale,
et "Concertante" ballet de Hans van Manen sur une musique de Frank Martin.

Nous avons eu deux intervenants ce matin. Philippe Andriot refait une synthèse du Cosi fan Tutte et invité les réticents ou les opposants à s'exprimer puis nous a introduit les musiques que nous allons entendre et voir dansées ce soir.
Et  Yvon Tardy  nous a présenté Balanchine et la révolution qu'il a opérée dans la danse. En rupture avec la danse classique, les visages restent impassibles, ce sont les corps et la gestuelle qui expriment ce que dit la musique. La danse est une activité aussi vieille que l'Homme, le ballet est une création de Balanchine : c'est l'organisation et l'écriture de la danse. Balanchine est un néo-classique, pas un danseur moderne. Voici les idées qui m'ont paru les plus fortes dans ce que nous a expliqué Yvon.

Nous, Camille et moi,  voyons bien peu de ballets, donc c'est avec des yeux de Candide que nous avons vu ce spectacle. Merveilleux spectacle, fait de grâce, élégance et beauté.
Je n'ai pas de photos à montrer. Même les déplacements de salutation de fin de ballet sont trop rapides pour supporter d'être photographiés.

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5 novembre 2008 3 05 /11 /novembre /2008 09:17

Bien sûr il est devenu à la mode de faire figurer à la fin d'un ouvrage une liste de remerciements.
Ce n'est pas ce que je veux faire. Et mon récit n'est pas un ouvrage. C'est seulement la relation partielle de "mon" voyage.

Henry Fuoc, juste avant l'embarquement a fait la synthèse des circonstances qui ont favorisé la réussite de ce voyage : Berlin, le beau temps, le groupe et notre guide. Je suis d'accord avec lui et je tiens à ajouter que ce voyage n'aurait pas été ce qu'il fût sans deux dames :

Madame le Docteur Laurence Dehlinger, notre guide qui a si souvent ajouté à des informations objectivement historiques et culturelles un foisonnement d'anectodes, de petits mots. Je n'ai malheureusement pas tout entendu, car elle nous a menés vivement lors de nos visites, et il fallait la suivre de près et être un auditeur très attentif pour ne rien laisser passer. Je ne l'ai pas été suffisamment, dommage pour moi ...

Madame Anne Fuoc qui veille sur tout et tous, qui prend en charge les problèmes, les aplanit et les résoud souvent. Et encore nous ne voyons qu'une toute petite partie de l'iceberg que représente l'organisation des voyages. Et elle s'étonne parfois d'être fatiguée !

Et avant qu'Henry me le demande j'ajoute que l'Association "Saoû chante Mozart" accueille toute personne nouvelle qui serait attirée par son festival ou ses voyages. Les prochains seront à Amsterdam en deuxième quinzaine de mars 2009 et Tallin en première quinzaine de mai 2009.

A bientôt.

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