La messe du festival, ce n'est pas un concert, c'est une vraie célébration de l'eucharistie avec de la musique du 18ème siècle jouée et chantée par des musiciens, professionnels ou amateurs très qualifiés.
Elle a lieu pendant ce grand week-end de festival à Saoû dans l'église Saint Marie du village.
Et lorsque nous arrivons sur la place les choristes de
La Tarentelle
Benjamin Ingrao, direction
prennent quelques minutes de détente après les dernières mises au point.
C'est aussi le moment de rencontre entre deux chefs : Franck emmanuel Comte, notre nouveau directeur artistique est également chef du choeur de l'Hostel Dieu ... Sourires de chefs ...
L'assistance est nombreuse, et chante à l'unisson les parties pour lesquelles Antonio Lotti n'a pas prévu de chant dans sa Messe brève (le lien est une vidéo d'une toute autre chorale).
Et voici que la musique n'est pas un fond d'ambiance à la messe. Le curé de Saoû en fait une vraie oartie de son homélie, elle en est même le coeur, la foi des musiciens comme Bach et Mozart et leur musique témoignage de ferveur et élément de prière.
A la fin de la célébration La Tarentelle nous chante deux airs hors messe,
un de Gaudenzio Battistini
et l'Ave Verum de Mozart, vivement applaudis.
Merci monsieur le Curé pour cette belle messe !
Troisième et dernier évènement de ce 12 juillet sur la placedes Cagnards, un concert de jazz. Une grande première. Peut-être qu'Henry Fuoc, grand amateur de jazz en avait caressé l'idée de temps en temps, mais c'est le nouveau président, David Colon qui l'a fait. 
Quel moment de pur bonheur que ce récital voix et piano au cours duquel nous avons entendu 
Et en deuxième partie le vent s'est invité. Une rafale énorme a souligné "The spirit song" comme pour nous prouver la présence de ces esprits. Puis ils ont laissé le chant se poursuivre dans les tonalités dramatiques d'arias d'opéras de Mozart.
Le vent n'a pas seulement joué avec la robe de Catherine Trottmann mais aussi avec la toile installée pour protéger les instruments du soleil et les partitions du pianiste. Plus de photos sur les 
Décidément nous avons eu un très bel après-midi tout en délicatesse et nuances avec deux grandes dames, 
Avec humour, avec tristesse, toujours avec beaucoup de sensibilité.
Après la lecture de la dernière lettre Emmanuelle Béart nous a livré en conclusion les réflexions personnelles que son long travail de préparation a suscitées. 
mais aujourd'hui il faut continuer jusqu'au temple, route de Bourdeaux, après avoir traversé la Vèbre.
C'est là que se tient l'exposition "Les 25 ans de Saoû chante Mozart" où quelques uns des peintres et écrivains qui ont accompagné le festival tout au long de ces années sont accueillis par les présidents Fuoc et Colon et entourés de leurs amis et de ceux du festival.
Pierre Boncompain au milieu de quelques admirateurs dédicace l'affiche qui illustre la couverture du programme cette année.
tous les programmes depuis le début, avec des couvertures que nous devons à Cathelin et Moskoutchenko dans le coin supérieur droit ;
les maquettes des décors de Cosi fan tutte qu'Yvon Tardy réalisa pour l'opéra monté en 2005 
accompagnent ses carnets de croquis qu'il traçait au cours de concerts, avant ou après ...
Il y a de bons souvenirs dans ces vitrines et beaucoup de nostalgie. Une affiche encore unique où toutes les affiches depuis le début sont représentées fait naître des convoitises parmi l'assistance.
En attendant la fin de l'inauguration nous poursuivons notre activité amicale de vendeurs de programmes
alors que notre président réexamine quelques maquettes d'affiches ou de programmes. 2014 ? Projets 2015 ?
A 19 heures madame Rème-Pic, Vice-présidente du Conseil général accueille le public et nous donne des nouvelles de cet endroit emblématique : l'auberge sera un lieu d'accueil des visiteurs d'ici quelques années.
Il nous a même offert un bis, son interprétation très jazzy du troisième mouvement de la sonate en la majeur KV 331, la célèbre Marche turque qui afait naître des sourires, des rires et soulevé une ovation. Les conditions sont trop délicates pour qu'il continue à répondre aux rappels. Dommage, mais ce fut une très belle soirée qui se conclut par le traditionnel buffet de charcuteries qu'offre le Département à l'ensemble de l'auditoire. 
Et c'est François Sauzeau qui va d'une façon pédagogique nous introduire de façon progressive dans la musique maçonnique programmée ce soir. D'abord des oeuvres rituelliques qui accompagnent les travaux des frères (le programme du festival explique très bien, non seulement les oeuvres, mais aussi des points particuliers comme celui-ci !) 
Nous étions reçus par Messieurs le président de la Cave de Tain, le Maire de Tain, le président et le Rédacteur en chef du Dauphiné Libéré,
Son sourire et sa bonne humeur sont irrésistibles !
Après l'entr'acte c'est le moment de la très grande et très célèbre symphonie n° 40 en sol mineur KV 550. L'Orchestre de chambre de Paris sous la direction de Philippe Bernold a rendu toute la grâce dramatique que Mozart a choisie pour cette oeuvre douloureuse et intime. 
Philippe Bernold a proposé de nous offrir en bis le "menuet à carrure à trois" et le pédagogue qu'il est aurait bien aimé nous expliquer la différence entre "carrure à quatre" et "carrure à trois" et ce que cette forme a d'insolite dans la symphonie n°40.
Il nous a promis qu'il le ferait l'année prochaine lors d'une conférence dont des cycles commencent cette année dès vendredi à Tain où Bernard de Bosson nous parlera de "la musique maçonnique de Mozart" à 17 heures. C'est noté, nous tenons à cette promesse, comme à celle de Gautier Capuçon de revenir dès que nous l'inviterons !
Les échanges de fin de concert ont été trop brefs, mais chaleureux, pleins de cette amitié qui nous lie aussi avec les mécènes.
David Colon et Gautier Capuçon, David Colon et Philippe Bernold, images heureuses de coulisses d'une belle soirée ...
Les 1ère, 6ème, 7ème et 8ème photos sont de Raphaelle, chargée de communication du festival. Merci de m'avoir donné ces images d'une si belle soirée.