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18 mars 2010 4 18 /03 /mars /2010 17:22

17 03 frise volcan 239Un tableau didactique nous explique, nous confirme si nous n'en avions pas déjà pris conscience que Ténérife fut un immense volcan coiffé d'un seul cône.  Mais un glissement de terrain tout aussi immense, il y a 170 000 ans (pas si vieux) fractura l'ensemble, déversa les parties les moins solides dans la mer, et il ne resta qu'une frange disposée en "sabot de cheval" appelée "Las Canadas" (le "n" est coiffé d'un tilde que mon clavier français ne connaît pas !) qui délimite au loin le bassin volcanique.

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Et le grand, le beau Pico del Teide, point  culminant de l'Espagne est bien modeste en comparaison de son prédécesseur ...

La modestie, comme beaucoup d'autres choses est toute relative et voici quelques images qui vont essayer d'en donner une mesure plus juste. Pas absolument dans l'ordre.

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D'abord le Pico del Teide entouré et sa couronne de pins canariens qui a subi de gros dégâts lors de la tempête de février. Nous avons traversé une zone d'arbres arrachés, cassés, vrillés, tordus, de part et d'autre de la route qui était juste rendue à la circulation. Les bûcherons et les machines s'activaient dans ce chaos végétal nous rappelant beaucoup des images de décembre 1999 en France.

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Cette coulée de lave au milieu de bruyères blanches arbustives porte le joli nom de "piedra de la rosa". Heureusement une grande partie de la forêt de pins semble avoir survécu. Elle est essentielle au climat de l'île : les aiguilles de ces pins seraient creuses, recueilleraient l'humidité de l'air et apporteraient ainsi au sol une grande partie de l'eau nécessaire à l'équilibre de la région.

Nous avons pris la route depuis La Orotava, en passant près de la montagne Rouge, la Montagne Noire et El Portillo.

Cette région est parfaitement desservie par des transports en commun, comme l'ensemble de Ténérife, et nombreux sont les randonneurs qui utilisent ce moyen pour arriver à l'un des nombreux points de départ des chemins parfaitement tracés et renseignés.

Des petits cratères dans le grand,

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des coulées de laves rouges ou noires,

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des sédiments, des graviers, des gros cailloux,

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des lignes de pics dentellés qui barrent soudainement la cuvette,

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On dirait presque un désert, et pourquoi pas un paysage lunaire ? Ce qualificatif doit être un poncif éculé, mais bien adapté ...

On nous a toujours dit que les terres volcaniques sont riches, mais là il semble qu'il y ait un bémol. Le squelette de nombreuses serpentines (celles de l'an dernier, les fleurs de cette année n'ont pas commencé à sortir) et quelques autres plantes résistantes ont envahis les pentes del Teide.

Nous arrivons trop tard pour prendre le téléphérique qui conduit à 3600 mètres d'altitude, à 200 mètres du sommet. Le dernier est à 16 heures. Pour aller fouler le cratère il faut être muni d'une autorisation spéciale. Je crois avoir lu qu'on considère ce volcan comme actif.

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Petite compensation, nous allons escalader quelques rochers de los Roques de Garcia. Des coulées de lave figées, des necks, des dykes, des cônes, des cathédrales de phonolithe,

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surprise, quelques parois lisses, ou presque !

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et aussi de nouvelles couleurs, des bleus et des verts.

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Il aurait fallu plusieurs jours pour voir de plus près cette diversité et cet espace si étrange. Ça aurait pu être possible puisqu'il y a des poussadas aux point d'accès de ce parc national.

Nous rentrons "chez nous" alors que le soleil encore derrière un rideau de nuages est près à chavirer dans l'Océan Atlantique. Et ça nous donne une image très insolite de l' île de la Gomera. On dirait presque une soucoupe volante !

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18 mars 2010 4 18 /03 /mars /2010 15:28

03 18 Frise 02918 mars 2010

J'espère vous intriguer un peu avec un tel titre !

 

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Dragonnier ? A ne pas prendre pour un dragon ni un des lézards que l'on rencontre assez souvent sur une pierre au soleil ! Ils sont d'une belle taille et si fréquents que les Canariens en ont fait un symbole, on en trouve de toutes les couleurs, en céramique, en tole ou en résine dans les boutiques de souvenirs. C'est un arbuste du genre dracaena dont la résine rouge a été comparée au sang d'un dragon.

Et Icod ? Rien à voir avec la technique et l'électronqiue ! C'est une petite ville ancienne de Ténérife (nom complet Icod de los Vinos) célèbre pour ses vins et encore plus d'un exemplaire soit disant millénaire de dragonnier,. Il parait que des scientifiques auraient démontré qu'il n'aurait que 400 ans. Mais cette hypothèse n'est pas évoquée ici. ... Il est indispensable de visiter le parc du Drago, plutôt impressionnant. Le périmètre du tronc doit approcher les deux mètres, et il est entouré d'une végétation superbe.

Flore Ténérife - dragonnier d'Icod 130

Dans le parc d'une vieille demeure aux murs blancs et balcon de bois, c'est vraiment une belle image.

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On ne peut pas passer sous silence l'église (fermée) et sa place, forte évocation de l'Amérique hispanisante,

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le parc à côté a quelques spécimens intéressants tel que ce ficus. Ce ou ces ? Sont-ce des racines aériennes qui se sont transformées en tronc ? Ou plusieurs troncs qui ont fusionné leurs branchages ?

Flore Ténérife Ficus135 

et la petite place au-dessus avec ses maisons anciennes à balcon et gargouilles de bois piquées d'un palmier de métal ;rd10 03 18 037Une fontaine où l'eau coule doucement et de grands arbres  "ficus de olivas", dont les fruits ressemblent en effet à des olives, incitent au repos à l'abri du soleil.

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Nous y avons pris un repas léger, servi par un garçon charmant qui se moquait de nous avec beaucoup de gentilesse ! A 14 heures il ne reste presque rien, les gens qui travaillent dans les environs ont tout dévoré dès midi,  et il n'est pas possible de tenir un tonneau de bière sous pression plus d'un quart d'heure tellement la demande est forte. Nous avons quant à nous trouvé l'endroit calme, et ça pourrait être la raison pour laquelle "le chef" n'a pas jugé nécessaire de se décarcasser !

Nous sommes allés jusqu'au centre d'accueil des touristes de la Cueva del Viento, la grotte du vent. Un tube volcanique de quelques centaines de kilomètres dont on peut visiter une toute petite partie. C'est une visite qui ne s'improvise pas, qui nécessite du temps, qu'il faut réserver à l'avance, qui nécessite une bonne compréhension de l'espagnol : que nous n'avons pas faite ! Dommage, car déjà aller jusqu'au point de départ n'est pas simple, par une rue étroite qui affronte verticalement la pente de la montagne. Ca permet de vérifier ses qualités de conducteur ! Alors ne pas se priver de la visite virtuelle !

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17 mars 2010 3 17 /03 /mars /2010 16:32

17 03 frise 060 17 Mars 2010

Oh, la belle ville qu'est La Orotava ! Ses clochers emblématiques qui s'offrent immédiatement aux regards du passant

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ses murs blancs et ses toits "en pagode" aux pointes légèrement recourbées, qui s'étendent à ses pieds depuis la Plaza de la Constitucion,

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ses patios conservés tels qu'ils furent conçus il y a quleques centaines d'années,

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ou reconvertis en salle de restaurant ou en salle de lecture à la bibliothèque municipale

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ses rues pentues qui descendent vers l'église

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parcourues par des groupes compacts de visiteurs ou quelques religieuses en habit de bure sous le chaud soleil,

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bordées de belles maisons à balcons de bois pluricentenaires, (ceux du haut !)

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et d'hôtels particuliers aux façades très fermées, qui arborent fièrement des blasons de pierre

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et même par quelques bâtiments Art Nouveau qui finalement fut universel ! vaut bien quelques heures de flanerie.

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Quelques musées (dont celui d'artisanat latino-américain) témoignent du passé de ville-étape entre l'Espagne et ses colonies d'Amérique du Sud, totalement façonnée par les deux cultures. Après la conquête de l'île par les Espagnols quasiment simultanée à la découverte de L'amérique,en 1496 l'aristocratie insulaire s'installât à La Orotava et dans sa plaine, partie la plus riche et la plus fertile de Ténérife. La canne à sucre en assura la prospérité au 16ème siècle, la vigne au 17ème (le vin produit aurait été chanté par Shakespeare dans ses oeuvres), et aujourd'hui c'est la banane qui a pris la première place des productions locales.

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Déjà, la Semaine Sainte est en préparation et nombreuses sont les églises fermées. Heureusement pour nous, pas celle  de l'Immaculée Conception, joyau de l'architecture baroque locale ; mais ça ne saurait tarder, la Croix est déjà descendue en prévision des processions qui vont parcourir la ville dès demain soir.

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La ville possède encore une dizaine de moulins à eau, étranges constructions très "mastoc" qui semblent recevoir l'eau par le haut. Celui dans lequel nous entrons est en production : le meunier balaie la fine poussière qui s'échappe de la meule où un mélange de céréales typique de Ténérife est transformé en farine.

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De splendides jardins nous tentent mais le jardin botanique  foisonnant est fermé par de grosses grilles et des portes cadenassées. Dommage, nous devons nous contenter de quelques beaux spécimens qui ornent les massifs de la  Plaza del Ayuntamento. Encore un coup d'oeil vers le nord, l'Atlantique, et Puerto de la Cruz que nous n'aurons pas le temps d'aller voir ...

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A bientôt !

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16 mars 2010 2 16 /03 /mars /2010 14:21

16 03 frise 12316 Mars 2010

Quelques impressions illustrées de la belle "ballade" que nous avons faite dans la pointe nord-est de Ténérife. Elle nous avait été présentée comme le térritoire de la forêt primaire tropicale, au delà de la Laguna.

Tiens, tiens, un endroit avec un peu moins de montagnes ? Les cartes qui sont largement distribuées gratuitement à tous les arrivants sont un peu vagues, et réservent beaucoup de surprises lorsqu'on arrive sur le terrain.

L'autoroute TF-1 nous permet d'avaler rapidement les kilomètres qui nous séparent de Santa Cruz de Tenerife. Coup d'oeil sur le front de mer de la capitale, l'auditorium sculptural, (on pense bien à celui de Sydney, en plus petit)

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un bâtiment officiel Art Nouveau

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et nous continuons vers San Andrés et le bout de la route qui maintenant escalade les montagnes de la rive. Vue panoramique sur l'immense plage de las Teresitas, sable rouge (la plage est peut-être artificielle ,) et palmiers verts,

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au loin el Pico del Teide qui d'ici est le vrai mamelon originel,

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sur notre gauche des bassins aquacoles. Les daurades, les bars et quelques autres espèces haut de gamme sont élevées avec succès sur les côtes canariennes. Sur les collines la végétation de plantes grasses et euphorbes.

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Que le bain que nous avons pris sur la plage de las Teresinas était délicieux. D'autant plus que les ampoules que nous nous sommes faites la semaine dernière en pelletant la neige nous rappellent le temps que nous avons laissé derrière nous ...

rd10 03 16 006Nous irons encore au bois car tous les lauriers ne sont pas coupés ici. C'est presque la même forêt que celle que nous avions trouvée au centre de Madère l'an dernier. Cette végétation ne subsiste plus que sur les Canaries, Madère et les Açores et a disparu des contours méditerranées.

Col d'Amogoje, vue sur l'autre rive, et des vignes récemment plantées et protégées des lapins redevenus sauvages et parfaitement adaptés à l'environnement. La pente est telle qu'il doit falloir être muni de baudrier pour pouvoir travailler dans ces terres où il n'y a même pas (plus ?) de terrasses !

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De l'autre côté Taganana est accroché à la montagne, plus village de paysans que de pécheurs. Tirer la subsistance d'une famille des terrasses qui l'entourent n'a pas dû être facile, et on comprend pourquoi elles sont en grande partie abandonnées.

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Nous nous sommes déjà adaptés aux horaires espagnols. Il est 14 heures quand nous arrivons sur la plage de Roque de las Bodegas, et c'est le moment de passer à table !

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Oui, il n'est que pour nous deux ce poisson frit, un abadejo (aiglefin), servi avec des petites pommes de terre locales et la sauce canarienne aux piments (un peu) et aux poivrons. Inutile de commander, c'est le menu du jour ... Les Anglais qui sont arrivés un peu plus tard ont pris un poisson pour chacun ! Bon appétit !

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Petite promenade sur la plage pour faire passer tout ça. Attention aux courants dangereux, mais nous n'avons pas envie de nous baigner ici, trop de vagues et trop de dents de lave acérées. Mais la vue est superbe en ce bout du monde.

Retour sur le sommet de la chaîne qui constitue la colonne vertébrale de la région d'Anaga de de las Mercedes. La route est taillée au sommet, avec vue sur les deux côtes entre les bouquets d'une végétation très dense. Des arbustes de plusieurs mètres (lauriers, bruyères blanches, genets, ajoncs, lentisques, se partagent le terrain avec les figuiers de barbarie, les agaves et énormes pissenlits de 1.50 mètre de haut ... Camomille, et petites fleurs bleues complètent la palette.

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A la Cruz del Carmen un centre d'information touristiques fourmille de renseignements sur la vie rurale autour et dans  la fôret. Un ancien sentier qui reliait les habitants des hauteurs à ceux de la ville en-bas témoigne de cette vie : la fabrication du charbon de bois, l'entretien des chemins, le compostage, la récolte des bruyères pour la litière des animaux ...

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Nous sommes redescendus par La Laguna, et n'avons pas aperçu de nappe d'eau ... Ce doit être un vieux souvenir !

A bientôt.

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14 mars 2010 7 14 /03 /mars /2010 13:39
13 03 frise 017Samedi 13 mars 2010
Nous sommes bien arrivés à l'aéroport sud de Ténérife, très fréquenté par des gens qui parlent surtout des langues d'Europe du Nord, et aussi espagnol.
Car bien qu'au large du Maroc sud nous sommes en Espagne. C'est même ici que se trouve son point culminant, 3817 mètres au Pico del Teide.
rdîles canaries
Pour le moment nous ne savons pas grand-chose de cette île de l'archipel des Canaries pour laquelle nous n'avons pas trouvé beaucoup de renseignements dans les guides dont nous disposions ...
Sinon qu'elle est appréciée par les gens du Nord pour son climat doux et agréable. Et qu'elle est un lieu de tourisme de masse avec tout ce que ça comporte de bétonnage. Voici pour les clichés !

Nous avons fait escale à Fuerteventura et n'en avons aperçu que des terres rouges, arides. Qu'y vont faire tous les passagers qui descendent ? Une partie de la réponse se devine dans les sourires et le bronzage de ceux qui montaient : au moins se reposer !
L'arrivée au-dessus de l'aéroport international de Ténérife nous laisse entrevoir un paysage plus varié :
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des villes côtières enserrées entre des montagnes, des cratères de volcan, et tant de serres escaladant les premières pentes du relief.
Le temps de récupérer nos bagages, de prendre la voiture qui nous attend et de filer par le bel autoroute vers l'ouest, et nous voici partis à la découverte, tous les sens en attente.
Los Cristianos et Las Americas sont deux énormes métropoles du tourisme local avec 60 % de la capacité hôtelière de l'île ! Des grappes d'habitations de couleurs vives montent jusqu'au sommet des collines, et quelques chantiers vont encore augmenter la capacité d'accueil de ces endroits ...
Nous continuons au-delà du bout de l'autoroute (provisoire, il ira jusqu'à la "grosse" ville du nord-ouest, Santiago des Teide, sous peu). Les constructions sont moins nombreuses, plus cossues ... et parfois totalement délirantes : la concurrence et l'imagination des promoteurs n'a pas de limite : un ensemble vieux rose très tarabiscoté, avec de  luxueux jardins suspendus, posé seul sur son rocher est hallucinant ! Rêve de maharadjah ou de prince du désert ?
Un peu plus loin la couleur est moins surprenante, mais les coupoles et les créneaux font aussi leur effet !
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Entre ces ensembles réalisés en un temps record, avant que l'administration réussisse à classer quelques sites avec toutes les procédures qu'on imagine il y a aussi quelques villages plus anciens, avec leur ancien port de pécheurs,
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et parfois une minuscule plage de sable noir entre deux barres de roches acérées, coulées de lave des volcans voisins.
La végétation est superbe, des palmiers canariens et d'autres au tronc très lisse, des bougainvillées, des cactées, et des euphorbes en forme de candélabre aux innombrables branches !
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La plage de Puerto Santiago est un peu plus grande, et beaucoup plus fréquentée. Nous pensons que nous creusions un sentier dans la neige lundi et que nous sommes sous ce doux soleil 5 jours plus tard !
Nous allons jeter un oeil sur Los Gigantes, ces hautes falaises d'origine volcanique formée par l'effondrement de la partie frontale de coulées dans l'océan Atlantique au cours d'un tremblement de terre énorme, ou d'un affaissement de terrain lié à l'effondrement du volcan originel.
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Les promoteurs sont en train de construire des ensembles jusqu'à la limite extrème du site !
Particularité locale, la gestion de l'eau est laissée à la responsabilité de propriétaires privés, qui ont installé des canalisations au creu de tous les ravins, au dessus des routes, et de quelques "usines à gaz", non à eau à l'entrée des villages dignes de raffineries !
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Vers Santiago del Teide nous le somment du Pico se dévoile enfin, enneigé et débarrassé des brumes qui le cachaient jusqu'alors.
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La route et les villages sont au milieu de champs de lave que des cactées et des euphorbes encore rares reconquièrent. On a l'impression que la dernière coulée de lave est récente, et qu'on a juste écarté ce qui était nécessaire à la vie des hommes !
La vallée un peu plus loin a-t'elle été protégée car on y voit des vergers et des cultures.

rd10 03 14 048Pour une première prise de contact c'est parfait, nous retournons à la punta de Congrejo où nous attend notre résidence. C'est déjà une construction ancienne, qui date un peu. Elle a ses habitués : un monsieur nous a dit passer ses hivers ici depuis vingt ans. Surprise c'est un refuge de français qui viennent chauffer leurs vieux os et leurs douleurs arthritiques à la douceur de l'"éternel printemps de Ténérife" !
Les beaux jardins vont jusqu'au au bout de la pointe
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délimitée par les deux ravins qui ont suivi et découpé profondément des anfractuosités des nappes de lave déchiquetées que viennent frapper les vagues, Voila qui permet de jolies petites promenades pour aller jusqu'à la piscine d'eau de mer.
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Et nous voici en place pour découvrir Ténérife dont nos interlocuteurs nous ont vanté la diversité.
A bientôt pour quelques nouvelles impressions !
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28 septembre 2009 1 28 /09 /septembre /2009 12:22
26 et 27 Septembre 2009
En camping-car ou à pied nous sommes partis pour une courte visite dans notre département voisin, l'Ardèche. Trois étapes importantes durant ce week-end ; soit que nous n'y soyons pas passés depuis longtemps, soit que nous ayons tout à y découvrir.
Les ruines du château de Boulogne ont changé depuis qu'elles ont un nouveau propriétaire. On ne peut plus approcher de très près la grande porte baroque dont l'élégance surprend beaucoup en pleine nature et pour un château dont l'origine remonte aux comtes de Poitiers Valentinois du 11ème siècle !




Cette forteresse du Moyen-Age fut maintes fois remaniée, transformée en résidence Renaissance au 16ème siècle, et le portail transformé au 17ème, suivant le style maniériste flanqué de deux corps de garde.
Aujourd'hui une tour carrée est habitée par la nouvelle propriétaire, les ruines ont été consolidées, des concerts et des spectacles sont donnés dans la cour, et on pouvait y accéder pendant les journées du patrimoine, la semaine dernière.




Nous avons passé la nuit sur la place de l'église de Saint Michel de Boulogne, et avons ainsi pu admirer le château qui domine  l'ancien village fortifié restauré et la vallée de la Boulogne dans le soleil levant.


Saint Michel est entouré de chemins de randonnée qui permettent de parcourir les montagnes du Nord du bassin d'Aubenas.

Samedi matin direction Les Vans et les Cévennes ardéchoises pour aller enfin découvrir l'église de Thines. Une grande nouvelle route permet un contournement rapide d'Aubenas ; le samedi est jour de marché animé aux Vans. Et enfin nous prenons la route qui longe les gorges du Chassezac.
Nous avions déjà emprunté cette route, grace aux surprises que nous réserve "la blonde du GPS" alors que nous lui avions demandé l'itinéraire le plus court pour aller de Ruoms à Saint Circq La Popie ... Nous sommes rarement décus par les solutions qu'elle nous concocte, et que nous n'aurions jamais pu imaginer seuls ! Il suffit de bien comprendre que "plus court" ne veut jamais dire "plus rapide", pour ne pas s'énerver et jouir du spectacle ...
Je me demandais si un camping-car pouvait emprunter la route qui monte vers Thines. Eh bien oui ! C'est un peu juste par endroit, et c'est sûrement plus facile avec un véhicule assez court de passer les ponts qui enjambent les ruisseaux dans le courbes des lacets.


Il faut garder son calme et on finit par arriver après les 11 kilomètres des gorges de la rivière Thines jusqu'au parking où nous devons laisser les véhicules. Seuls sont autorisés à poursuivre les habitants et les véhicules de secours car le village fut  conçu et construit sur un promontoire étroit à une époque où la circulation automobile ne pouvait être anticipée.


C'est sûrement pour cet emplacement enclavé et sauvage que les Bénédictins du 12ème siècle ont choisi de construire ici une abbaye où l'on accéde encore par un sentier muletier


qui rejoint une ancienne voie romaine.
 Il semble  y avoir finalement beaucoup plus d'habitants dans le village que ce que nous aurions imaginé.
Maisons de schiste aux toits de lauzes, treilles et glycines, terrasses ombragées par des tilleuls et des platanes : sans avoir encore vu son l'église, on ne peut être que sensible au charme du village.
Il faut emprunter la calade de gauche pour accéder à l'église au sommet des trois volées du grand escalier des pèlerins.

L'entrée latérale est richement décorée de statues colonnes des prophètes encadrant le portail, et de la représentation de la semaine pascale sur le linteau, de l'entrée dans Jérusalem à gauche, à la trahison de Judas à droite.


Les historiens disposent de peu de documents pour dater avec précision tout ce qui concerne cette exceptionnelle église romane. Les mutilations seraient dues aux guerres de religion.
Camille se fond presque avec les bandes horizontales de grès rouge et gris de l'abside en cul de four !


Des Vierges à l'Enfant modernes, en bois essaient de remplacer celle qui fut volée en 1973, mais elles ne sont plus l'objet de la vénération populaire.
Le chevet circulaire décoré de bandes lombardes, de pilastres, d'une corniche, de sculptures rustiques, de modillons fait un grand contraste avec le mur clocher refait au 19ème siècle qui domine la vallée.


Belle vue en enfilade des excaliers, de la croix et de la vallée en sortant de l'église.

On se retourne sur l'entrée avant de redescendre.

Les voies cheminant sous les chataigneraies invitent à la promenade.


Sur le flanc ouest de la montagne les fruits sont encore bien fermés alors qu'ils ont commencé à s'ouvrir de l'autre côté de la vallée qui reçoit le soleil dès le matin. Des grands filtes sont installés autour des arbres pour faciliter la récolte.


Nous allons jusqu'au hameau de Garidel qui garde le souvenir des résistants trahis et des neuf personnes exécutées par les Allemands en 1943.







Nous avons passé la nuit sur le parking (est-ce vraiment le bon mot ?), à côté du pont et du petit ruisseau qui descend de Tastevin pour grossir la Thines ;



avant de repartir vers la vallée de l'Ardèche, la plage de Pont d'Arc, et les gorges jusqu'à Saint Montan où nous sommes arrivés au soleil déclinant.



Nous sommes arrivés par les calades fleuries jusqu'au pied du château entouré de longs murs crenelés.

La vue sur les toits de tuiles romaines depuis le haut du village est superbe !


Quel travail de restauration a été fait en 30 ans par l'association des amis de St Montan,  la municipalité et quelques propriétaires !
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25 août 2009 2 25 /08 /août /2009 15:22
24 friseEncore une flânerie ce dimanche matin à Riom-ès-Montagnes, dans les rues en fête. Expositions et démonstrations en tout genre ... Et nous avons la possibilité de discuter un peu avec les éleveurs qui présentent des vaches adaptées à la région  telles que des tarentaises, des jersiaises en plus que les races locales, limousines et les reines, les salers qui s'exportent jusqu'en Sibérie en raison de leur capacité à résister au froid. Ici elles peuvent rester dans les pacages toute l'année.
Les propriétaires de chiens de bergers démontrent leur capacité à réunir des troupeaux de moutons ou d'oies dispersés dans les rues, et qui accompagne le jazz band qui défile :  belle animation !
Des quiz au syndicat des producteurs de fromages d'Auvergne. Nous nous étions demandé la signification du label AOP que quelques fermes arboraient : c'est la qualification européenne "Appellation d'origine protégée" qui remplace l'AOC française.
Des recettes nous sont distribuées pendant que des hôtesses s'activent auprès des fours pour nous faire déguster des canapés de bleu d'Auvergne et poire Williams sur feuilletage ... Hum, délicieux, ça fera très bien pour nos apéritifs d'automne !
Nous aurions pu rester encore un peu, le programme proposait encore beaucoup d'activités pour l'après-midi, mais nous voulons avancer vers l'est.
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Par le vaste plateau du Cézallier qui moutonne doucement et nous laisse apercevoir de temps en temps le massif du Puy de Sancy. Maintenant nous sommes vraiment sur le chemin du retour et même une jolie chapelle perchée au sommet d'un rocher pas loin de la route ne réussit pas à nous arrêter. Laissons-nous quelques découvertes pour une prochaine fois !
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En Haute Loire, à Villeneuve d'Allier nous choisissons de passer la nuit  au bord de la rivière.
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Vers Yssingeaux les arbres sont déjà tout roux : non seulement l'été a été très chaud, mais aussi très secs, et les voir de cette couleur le 23 août est impressionnant.
Nous passons par des villes et villages que nous ne connaissons pas encore et nous avons eu bien raison car une avons fait une découverte de taille : une collection de peinture flamande du 16ème siècle à Montfaucon en Velay ! Les 12 tableaux ont été rassemblés au 18ème siècle par l'abbé Jamon, curé à Saint Chamond. Après avoir adhéré en tant que membre au club des Jacobins il quitte St Chamond pour Montfaucon, avec ses tableaux qui y sont restés depuis car à son décès il en a fait don à la chapelle Notre Dame.
Chaque oeuvre illustre un double thème, un premier religieux (vie de Jésus ou parabole évangélique) et un second profane avec des scènes champêtres ou villageoises.
Ces scènes sont en anachronisme, les personnages religieux étant habillés en costumes juifs de l'époque alors que les personnages des thèmes profanes sont bien des flamands du 16ème siècle.
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Le peintre qui les a réalisées est Abel Grimmer né vers 1570 et décédé à Anvers en 1619.
Voici l'illustration de décembre et du voyage de Marie et Joseph à Bethléem, qui arrivent à droite, au premier plan avec l'âne. On remarque la référence aux textes liturgiques dans le coin inférieur droit.
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C'est la parabole des semailles qui illustre le tableau d'avril.
Je suis franchement désolée de n'avoir pas pu éviter les reflets des vitraux sur mes photos souvenir !
Voilà, c'est la dernière bonne surprise des vacances. Après nous avons eu un gros orage avec beaucoup de pluie. C'était sûrement très bien qu'il pleuve ainsi car la végétation des vallées ardéchoises par lesquelles nous avons rejoint la vallée du Rhône était terriblement brûlée par la sécheresse.

Ce voyage est fini, et nous avons fait provision d'images et de moments bien agréables pendant cet aller et retour de la Drôme en Périgord.
 

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22 août 2009 6 22 /08 /août /2009 15:18
22 Frise 590Samedi 22 Août 2009
Nous nous reveillons au chant de coqs et à celui du ruisseau auprès duquel nous avons passé la nuit, à l'écart d'un petit chemin qui mène à des prairies.
Nous ne savons pas bien où nous sommes, mais le moment venu nous confierons notre problème au GPS qui fera peut-être un miracle. En attendant nous arrivons dans un village qui porte le nom d'Albepierre Bredons. Qui est le plus joli du village ou du nom qu'il porte ? Et finalement nous n'avons pas à faire de classement, acceptons simplement ce qui nous vient.
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C'est un carrefour de chemins de randonnées qui s'offre à nous ; nous optons pour le circuit des Cascades, encouragés par un passant qui nous assure que nous trouverons aussi des fraises et des framboises. En effet, le long du ruisseau nous avons trouvé ... trois petites fraises bien seules !
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Les cascades étaient plus faciles à voir,
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l'une a creusé un profond ravin


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alors que l'autre tout près du village doit être un agréable lieu de baignade pour les enfants et les campeurs qui s'installent un peu au-dessus.

Même sans les cascades le chemin méritait cette belle randonnée,
rd09 08 22 582entouré de prairies, de montagnes arrondies, plus hautes au loin, (nous sommes dans la région du Plomb du Cantal), le long duquel quelques plantes encore en fleurs attirent les papillons.
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Encore un regard sur le village avant de rentrer notre matériel
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et de suivre les affiches qui depuis deux jours nous invitent à nous rendre à Riom-ès-Montagne, à la fête du Bleu d'Auvergne.
Des groupes musicaux, des démonstration de fabrication de fourme d'Ambert, de bleu d'Auvergne, et un concours de chevaux lourds de race comtoise. C'est la demi finale, le compétition nationale se déroulera dans trois semaines à Maiche, dans le Doubs, aux racines de la race.
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Il y a aussi ici une distillerie de gentiane, Avèze que nous allons visiter. Le travail y est très saisonnier, et c'est un miracle que trouver encore quelques entreprises qui produisent les liqueurs de gentiane. Pensons-y en dégustant un petit verre de ce breuvage délicieusement amer !
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21 août 2009 5 21 /08 /août /2009 11:56
21 554 Frise21 Août 2009
Le Puy Mary. Ce nom m'évoque des impressions de petite enfance. Une carte postale envoyée par nos amis auvergnats :  un large chemin conduisant au sommet d'une belle montagne recouverte d'une prairie ... Que protégeait le parasol qui m'avait fait croire que la partie cachée de la scène devait être une plage ? La maîtresse a dû mettre beaucoup de persuasion pour me convaincre que non, que c'était au milieu de la France, et au milieu de la grande carte affichée sur le mur de la classe !
Et depuis que nous habitons en Rhône-Alpes nous sommes régulièrement passés par le col de Peyrol pour aller en Périgord. Oh le petit matin en montant de Murat, des brumes camouflant une partie des puys environnants, la musique des clarines annonçant les salers, belles vaches rousses aux larges cornes,
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et le soleil qui nous éblouit en arrivant en haut alors que se dévoile l'ensemble des vallées rayonnantes ... Quel endroit le Puy Mary !
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Nous avons passé la nuit à Polminhac, cette vallée conduit vers le Plomb du Cantal,  alors que nous devons remonter la vallée de la Jordane de l'autre côté de la montagne. Petits villages, troupeaux et abreuvoirs ponctuent la route qui rejoint Saint Simon.
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Première étape dans ce beau village. Un petit pont, une grande église, un énorme tilleul presque fendu en deux par un orage ? par les ans ? il a dû subir beaucoup d'assauts depuis sa plantation du temps de Sully !
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Des fresques du 21ème siècle réalisées par Gabor Szinte, artiste hongrois rendent hommage au premier pape français, Sylvestre II, pape de l'an 1000, né dans la région sous le nom de Gerbert.rd09 08 21 292Je crois que c'est rare de voir ce type d'oeuvre dans une église ...
Les routes du massif attirent tellement de monde que la circulation y est très réglementée : nous devons arriver au col de Peyrol avant midi, ensuite cette route sera réservée à la descente, ce qui nous contraindrait à changer sensiblement notre itinéraire.
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Des brumes franchissent le col bien avant nous, et le temps change totalement. Des nuages nombreux remontent la vallée depuis la ville de Salers, et s'agglutinent autour du sommet. Le vent est fort et froid, le soleil masqué, les randonneurs emmitouflés, et les nombreux cyclistes se dépêchent à changer de vallée. Dommage, nous ne pouvons pas profiter de l'endroit aujourd'hui.
Un peu plus bas un buron a été transformé en petite étape casse-croute. On y trouve des produits du pays : du fromage de Salers, du jambon et quelques fruits.
Repos et lecture au bord d'un ruisseau qui gazouille sur les pierres, alors que la musique des vaches nous appelle un peu dans les prairies où quelques fleurs voisinent encore avec des scorsonères en graines.
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Nous découvrons une "nursery" occupée par quelques vaches et leurs veaux. De jeunes bêtes élevées sous leur mère ?
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Quelques heures plus tard nous redécouvrons les rues de la vieille ville de Murat bordées de maisons anciennes. Et une fromagerie de rêve ... Voici quelques souvenirs de vacances au bon goût de terroirs !
Nous sommes allés nous perdre un peu au bord d'un petit ruisseau sur un plateau pour passer la nuit au calme, loin des grands axes. Et nous nous sommes promis de revenir pour passer plusieurs jours là aussi à marcher vers des sommets, des cascades, des chaumières et des burons.
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20 août 2009 4 20 /08 /août /2009 07:53
20 283 frise20 Août 2009
Hier soir, quand nous avons dit à notre hôtesse de la ferme de Marty que nous souhaitions aller à Aurillac pour voir et goûter un peu de l'atmosphère d'Aurillac pensant son festival de théâtre de rue, elle est restée muette et nous a regardé avec des yeux très interrogatifs avant de nous faire comprendre que nous n'y serions peut-être pas tout à fait à notre place ! Quelle réflexion étrange ! Nous avons maintenu cap sur Aurillac ...
En continuant nos flâneries. D'abord dans Mercoeur, petit bourg plein de charmes. Une église romane occupe le centre de la place,
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nous avons aperçu hier soir en arrivant un château qui se cache derrière de hauts arbres et quelques murs. Les fermes sont superbes et commencent à avoir l'allure des fermes auvergnates avec leur pont d'accès à la fenière au-dessus de l'étable et de pièces d'habitation : témoignage de l'écologie de la vie rurale traditionnelle.
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Autre témoignage de l'histoire, du passage de la Révolution et des mauvaises habitudes données par Robespierre  dans l'église, les personnages figurant sur la porte de la sacristie sont tous décapités !
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Un peu plus loin nous avons découvert la Chapelle Saint Géraud, autre village aux nombreux attraits, les mêmes avec son église romane et ses maisons de pierres aux toits de lauzes. Un peu différents, les modillons du chevet représentent les signes du zodiaque simplement sculptés dans le granit de la région qui ne devait pas se laisser façonner aisément
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et les lauzes semblent être dorées sous le ciel bleu et le soleil qui brille déjà intensément. Des toits pointus coiffent des tourelles et des pigeonniers qui donnent aux maisons des allures de manoirs.

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Dans les prairies les vaches Salers, acajou remplacent les limousines auburn.
La vie est belle, le ciel a été nettoyé par l'orage d'hier soir, l'air est plus léger ... et quelques panneaux nous appellent vers la Roquebrou et la rivière Cère, un peu à l'écart de la N120. Nous avons pénétré depuis peu dans la Châtaigneraie cantalienne à l'ouest des grands volcans.
La Roquebrou en est la capitale. Des documents du 9ème siècle atteste déjà de l'existence de la ville. Les ruelles tortueuses, bordées de maisons à colombages et balcons de bois pleins de géraniums
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nous mènent au château juché sur un éperon rocheux la domine.
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Les maisons des artisans et des marchands du Moyen-äge sont encore nombreuses dans la rue Nègrerieu (du ruisseau noir) et celles des riches bourgeois dans la rue Damont où nous pouvons remarquer de belles portes et leurs encadrements.
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... Nous avons fini par arriver à Aurillac où la foule se pressait ... Jeune la foule ! Et les parking un peu juste pour y mettre la camping-car ! Alors après des tours et des détours nous avons quitté Aurillac pour le village de Polminhac où nous avons trouvé une étape qui justifie la réputation des Auvergnats. C'était une ferme d'élevage de truites avec beaucoup d'attractions pour attirer la pratique et des panneaux annonçant les prix de chaque activité un peu partout sur les murs et clôtures. Mais finalement ce n'était pas tout à fait aussi grippe-sous que ça le paraissait !
Et nous sommes sûrs que les Auvergnats ne sont pas comme on le dit. Ils devaient juste avoir le sens de l'économie que l'âpreté de leur pays leur donnait (comme les Corses et comme les Ecossais !)
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