Pour en finir vraiment avec ce voyage de printemps en Turquie voici quelques images de Turcs prises au long des jours et au hasard.
D'abord les élèves qui défilent pour la Fête Nationale des Enfants du 212 avril, avec leurs maîtres et professeurs,en uniforme plus ou moins austère, les jeunes filles en camaïeux de rose et violine, les enfants en jupe à pois sur fond blanc.La fanfare tente de donner le rythme ...Pas loin de la tête Ata Turk, le père spirituel de la Turquie moderne (enfin celle du 20ème siècle ...) dont le portrait est porté par les élèves.
nous le retrouverons tout au long de notre parcours ; au-dessus de la basilique Saint Jean à Selsuk, ornant les creneaux de la forteresse entre deux drapeaux du pays ...nous l'avons aussi croisé en habit de soirée ern rentrant à l'hôtel de Kusadasi un soir. Quelle allure alors qu'il nous saluait !Dans un genre bien différent nous avions trouvé que le marchand de biscuits croisé à Myra à la sortie de l'église de Saint Nicolas avait également un beau port de tête, même assis sur la barrière.Bien obligé ? mais quand même !
Complètement absorbés par leurs activités professionnelles ? Voici le cireur de chaussures qui prend ses rendez-vous en attendant sa pratique ;
ou le marchand de jus de grenade bio qui presse les fruits de sa propre production et ne sait à qui tendre le gobelet tant il y a de demande en face de lui ;
par contre le petit marchand de pistaches a beau s'égosiller de sa voix cassée en se faufilant entre les bus de touristes, il a peu de succès, il commence à faire trop chaud pour manger des fruits secs.Entre les échafaudages d'Ephèse nous avons aperçu un jeune homme qui manipulait un outils à eau pour dégager le chapiteau d'une colonne ... Quelles sont les études qu'il faut avoir fait pour faire ces gestes ? Archéologie ? Maçonnerie ?Et de quel pays faut-il venir ? Autriche, Italie ou Turquie ? Accompagné par des capitaux de quelle origine ?
On se pose beaucoup moins de questions en voyant la cardeuse de laine que nous croisons en premier en arrivant à la l'atelier de tapis, où la plus jeune personne qui tisse les minutieux ouvrages de soie qui seront proposés au marchandage dans quelques années, lorsqu'ils seront terminés ... C'est bien sûr une connaissance ancestrale que les femmes se transmettent depuis des générations et dès la petite enfance.
Nous avons eu la chance d'apercevoir des mariés qui se livraient à l'universel tradition des photos ! Le vendredi après-midi à Pamukkale ... pas facile pour les touristes de transgresser la discrétion de la mariée.Deux jours plus tard, au-dessus d'Antalya un groupe a été beaucoup plus docile et a accepté que nous nous joignions à leurs photographes,même pour la photo des mariés seuls. Merci encore !
La robe est blanche sur les bords orientaux de la Méditerranée, comme en France, mais le voile nous surprend beaucoup, très opaque il cache bien le visage de la mariée. Réminiscence de l'époque des mariages arrangés où le marié ne découvrait le visage de son épousée qu'après la cérémonie ?Pour fêter ce contact nous avons acheté quelques noix, pistaches ou cacahuètes à ce marchand dont la mobilette est un vrai atelier avec sa bouteille de gaz, son réchaud et ses chaudrons dissimulés sous l'éventaire porté à l'avant.
Nous avons passé le dimanche matin dans des grands magasins pour une visite "privée", avec défilé de mode.Sympa les vêtements, et les mannequins aussi ... Mais ils ne sont pas Turcs, ils font partie de notre groupe ! Les mannaquins pro c'est après.
Et nous avons fini au centre ville. Au point de rendez-vous de sont de drôles d'oiseaux, turcs bien sûr, qui pataugeaient dans un bassin.