Le festival Sächsisches Mozartfest est fini. Nous allons quitter Chemnitz pour rentrer chez nous. Mais seulement à 10 H 30. Nous avons pensé, Anne-marie et moi que ça nous laisse le temps d'aller dans cette ville dont la visite n'était pas inscrite au programme.
Nous avons traversé le parc à côté de l'hôtel, Schiller platz dont une des statues fait penser aux mobiles de Calder. Ou à un taureau de Picasso ? Enfin à de l'art occidental.
Traverser le quartier piétonnier nous tente. La rue est large, et de chaque côté les immeubles d'appartements qui ne sont pas rénovés sont en pleine réhabilitation. Là aussi on note la présence de statues qui sont sûrement des terrains de jeux pour les enfants.
Nous sommes allées ainsi jusqu'à un square qu'on pourrait imaginer en classe de musique ! Mais la grande chaise du prof' est piégée, toute bancale. Il doit falloir s'y accrocher fermement pour y rester ! Aménagement du parc financé par l'Europe.
Sur la grande artère Mullerstrasse les immeubles sont de style éclectique, fin du 19ème. Ils ont été cossus et tendent à le redevenir.
Nous sommes à l’extrémité nord du Schlossteich, et là, enfin nous avons une vue incomparable sur la cheminée d'usine peinte par un artiste français, symbole de l'activité et des moyens de la ville ! Ainsi on la croirait au bout du jardin où les rhododendrons fleurissent abondamment, mais elle est à des kilomètres, au milieu d'une grande zone d'activités.
Par des allées dans le bois nous sommes montées en haut de la colline du château, quartier très résidentiel. Voici l'église où nous avons entendu le Kanon Pokajanene d'Arvo Pärt.
Et maintenant que nous redescendons vers le lac voici les bâtiments du monastère convertis en musée. Très intéressant ce musée nous a dit Isabelle ...
Nous avons aperçu que le lac attire beaucoup de monde le week-end. Ce lundi matin nous sommes les seules promeneuses à profiter de la douceur sous le ciel gris, des bosquets de rhododendrons et du paysage, canards, église et cheminée.
Nous avons quitté le lac pour aller franchement au sud. Ici ou là le street-art s'expose sur des façades plus ou moins rénovées et aveugles.
Il nous a fallu accélérer un peu pour poursuivre notre tour en passant au-dessus du centre dans un quartier cossu, 19ème siècle. Encore un témoignage de l’opulence de la grande ville industrielle.
Et maintenant il faut redescendre, traverser la rivière Chemnitz qui a donné son nom à la ville, et rejoindre par la Theaterstrasse notre hôtel où nous arrivons bien à temps, ravies de notre tour, et d'avoir échappé aux menaces du ciel.
Etienne, il faudra faire attention dans nos prochains projets à obtenir qu'on nous organise une visite de l'endroit où nous résiderons. Chemnitz valait sûrement qu'on y passe une demi-journée de plus !
Et maintenant c'est l'heure des bilans.
Merci Etienne, à l'avis de tous, c'était ainsi un très beau voyage. Réserve unanime : la nourriture était trop abondante !
Plus personnel et pour le blog, merci Yves pour tes lectures très attentives et tes retouches !
A bientôt en Italie, n'est-ce pas ?