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8 mai 2008 4 08 /05 /mai /2008 12:07
8 Mai 2008
Il fait beau, c'est un jour férié, un week-end, que dis-je, un pont de Pentecôte ensoleillé, aussi ne sommes-nous que 10 à partir pour la randonnée du Pas de la Pierre. Et dommage pour ceux qui ne sont pas venus ... Et dommage pour moi de ne pas m'être mieux entraînée les semaines précédentes !
Le pas de la Pierre bénéficie d'une réputation célèbre parmi les marcheurs de Beauvallon. Et je vais savoir pourquoi.
Nous passons par Rochefort-Samson, puis la Combe d'Oyon, et arrivons en voiture jusqu'à la ferme de St Genis. Ce n'est pas repos pour tout le monde, nous croisons un bucheron qui descend de la montagne avec quelques troncs. Ca me rappelle le débardage que nous avions vu dans le Jura, tout près du Saut du Doubs, avec des chevaux qui arrachaient les arbres de la forêt, les fers de leurs sabots faisaient des étincelles sous l'effort ! Et ce n'est pas si ancien, à peine 10 ans en arrière. Donc ici autres méthodes.

Nous montons parmi les gentianes et les dentaires à bulbilles (roses) en traversant des prairies, des sousbois et des forêts de hêtres. Le Pas de la Pierre, bien marqué tout au long du parcours est le creux de droite de la dentelle de pierres au dessus de nos têtes. Courage. Sentier de pierres. Qui monte, qui monte ... Et je suis bientôt la dernière, peinant et soufflant ; pas le temps de prendre des photos, ou seulement lors d'arrêts collectifs qui nous permettent d'admirer le paysage ... grandiose ? oui, allons-y, grandiose, en haut, en bas, tout autour.

Nous arrivons enfin au passage, 1105m d'altitude. Nous avons bien mérité notre petit reconstituant, et grimpons sur la dent à gauche, histoire d'avoir une vue panoramique. Quelle joie d'être là et d'avoir pareil spectacle sous les yeux !

Quelques mètres à plat et nous redescendons sur le versant est vers le creux d'un vallon. Nom d'une pipe, tant que ça ? Pour remonter de plus belle sous peu ?
Orchis diverses dans la prairie, des roses clair, foncé et des jaunes. Puis dans un sousbois humide nous voyons de curieuses anémones jaunes. Ce sont des anémones fausses renoncule, que je n'avais encore jamais remarquées.

Quelques ruines de fermes ici et là, une mare qui brille dans une clairière. Et Robert nous trouve une belle prairie en pente douce pour le repas. C'est une prairie bleue : gentianes acaules (dont la corolle est tachée de vert), grassettes communes, polygalas. Et sur le flanc ouest du vallon la forêt est illuminée par les fleurs des merisiers.


Un peu de repos avant de reprendre le chemin qui monte doucement jusqu'au Pas de Bouvarel dont la descente est beaucoup plus facile que celle du Pas de la Pierre. Dieu merci ! ou plutôt, merci Robert car lorsque nous arrivons en bas je suis prête à m'effondrer sur les genoux ! Un carré de chocolat est le bienvenu pendant le temps de repos. L La prairie est maigre, mais les gentianes nombreuses et le paysage est toujours aussi beau, mais ça c'est monotone ... En rejoignant les prairies du point de départ nous rencontrons beaucoup de monde : des promeneurs venus profiter de la douceur de la journée et de la grandeur du site. Et aussi les fermiers du lieu qui échangent quelques mots avec Robert et Nicole : ils se sont découverts lors d'une précédente randonnée de la parentelle commune : le cousin du beau-père de la nièce ... Je me trouve, c'est son frère ? Enfin, de la famille, ou presque. Et pendant ce temps là nous allons observer la flore. Et découvrons quelques ophrys aurelia parmi toutes ces grandes orchidées en épi !


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