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22 mars 2006 3 22 /03 /mars /2006 12:58

Mardi 21 mars 2006.

Debout à 6 heures du matin. Notre hotesse est déja partie à la plage où elle pratique tous les jours quelques sports d'eau, comme tous les Australiens qui vivent sur la côte. Natation, aviron, marche. Elle rentre vers 8 heures et laisse la plage aux autres jusqu'au lendemain. Pendant ce temps là j'ai récupéré le linge lavé hier soir, repassé et rangé dans les valises. Navigation dans cette maison impressionnante. Le garage peut contenir 2 voitures et un bateau, standard australien. 240 m2 de plain pied, structure en bois et toiture de tôle ondulée, comme presque partout en Australie. J'ai oublié de refermer la porte automatique du garage et le petit chien Coco en a profité pour aller explorer le quartier. Nous ne nous en sommes rendu compte que lorsqu'une voisine est venu le ramener.  Après quelques conflits intérieurs, j'en ai parlé à Lesley à son retour, en m'excusant vivement. Bien m'en a pris, la voisine devait guetter son retour pour venir sonner et lui raconter sa trouvaille du matin. Je me sentais mal, mais heureusement que je avais ris les devants !

Nous sommes partis pour le nord, en prenant la route côtière que nous pensions plus pittores que la route 1. Et nous nous sommes perdus dans les villes nouvelles, celles juste habitées, celles en construction, celles à peine ébauchées, celles déjà fleuries, les anciens ports et quais transformés en centre commerciaux ... Vers midi nous avions en main quelque chose qui ressemblait à une carte : le tiers de l'Australie sur un papier de 50 x70 cm ! Et c'était le document le plus précis que nous ayons trouvé en cherchant dans trois centres commerciaux. Il faudrait envoyer quelques spécialistes de chez Michelin pour cartographier sérieusement le pays ! Mais ça doit être le matériel exact dont les Australiens disposent. Le roman de l'Américain Douglas Kennedy "Cul de sac" qui se passe dans un ancien village minien perdu de cet état joue sur cette approxiamtion. Avec quelques renseignements complémentaires nous avons pu reprendre la route 60 et gagner  Yanchep National Park pour un arrêt pique nique. De droles de canards autour de nous, des cygnes noirs et frisés, des perroquets noir et jaune, quelques galas rose et gris et des kingfishers (rien à voir avec nos oiseaux pécheurs, ni la taille, ni la couleur), encore des koalas qui ont tous une petite boucle d'oreille bleue d'identification.

 

 

 


  Puis nous sommes obligés de continuer par la route 1, celle qui fait le tour de l'Australie, fréquentée par les grands "road trains" à 3 remorques dont la longueur atteind 53 mètres sur les portions au loin des villes. Des gares de logistiques se tiennent aux environs des villes. A une distance que nous n'avons pas pu évaluer les camions n'ont plus que 35 m de long avec 2 remorques , et en s'approchant encore ils n'ont plus qu'une remorque et deviennent des engins presque normaux !
Sur les routes privées les longueurs ne sont plus réglementées et la vitesse non plus. Ce sont en général des routes appartenant à des compagnies minières qui utilisent ces véhicules pour acheminer les minéraux, car il y a bien peu de voies ferrées dans cet état. Soyons donc prudents sur cette route 1.

 

 

 

 L'étape du jour est assez courte le long de la Coral Coast  jusqu'à  Cervantes, où nous irons  voir les Pinnacles. En attendant à nous les 200 km de bush, sur la route des fleurs sauvages qui justifient à elles seules de longues excursions de septembre à janvier. Pas moins de 600 variétés illuminent alors le bush. Pas de chance pour nous, nous arrivons trop tard ! Les petits parkings tout au long de la route prévus pour les photographes sont vides,  car les fleurs rares en cette fin d'été. Il ne nous reste que les banksias et les eucalyptus jaunes

 

 

 

 

 

 En fin de journée nous arrivons à Cervantes, qui doit être d'origine espagnole car tout ici a une consonnance hispanique. L'espace est immense, les maisons très séparées les unes des autres, et nous ne trouvons pas un charme fou à notre hôtel. Installation et nous partons pour les Pinnacles. L'érosion a dégagé sur des hectares des aiguilles de calcaire qui atteignent 5 mètres de haut. Mais alors que le sable est essentiellement blanc dans cette région, les Pinnacles sont d'un bel ocre . Il me semble qu'il y a beaucoup de petites pierres creuses et  cylindriques partout. Ca doit être des coraux fossilisés. C'est vrai que nous sommes sur la Coral Bay.

 Tim Winton avait fait de cette région et du Kimberley le cadre d'un beau roman "Par dessus le bord du monde".  Les deux héros échangeaient des messages qu'ils cachaient dans les pinnacles ! Repérage nécessaire !


Nous étions là à l'heure du coucher du soleil. Il n'y avait plus personne depuis longtemps, alors nous avons eu le privilège de parcourir cet endroit seuls. Et en plus en rentrant, nous avons vu dans les phares de la voiture des kangourous traverser la route. Encore une belle journée.
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22 mars 2006 3 22 /03 /mars /2006 00:15

(Beaucoup plus tard que la date officielle de l'article ... Pour nos fidèles adeptes dont Henry, et nos amis Bernard et Bernie qui sont en mission professionnelle à Perth (WA) voici nos souvenirs de ce passage dans le grand ouest !)

Lundi Matin 20 mars 2006

Alors que la télévision nous montre les premières images d'un oragan qui vient  de dévaster la région de Cairns et plus particulièrement d'Innisfeld, (il n'y aurait plus un bananier intact, la plupart des toits   emportés, et les inondations seraient énormes. Nous pensons que les crocodiles de la ferme que nous avons visitée ont dû s'enfuir et ajouter à l'angoisse qui règne dans toute la région), un soleil de début du monde illumine Hindmarsh Square, au coeur d'Adélaide, et nous sommes prêts pour "la conquête de l'Ouest". C'est encore en avion que nous couvrirons les 2716 km qui séparent  la capitale de l'Australie du Sud de celle de l'Australie Occidentale et le "Farwest" australien.
Nous aurions eu la possibilité de parcourir cette distance en deux jours, par le train "'indian Pacific", assez fabuleux et au service exceptionnel, ou en voiture, avec des lignes droites si longues et si vides de tout qu'elles sont des cauchemars pour les conducteurs et les services de sécurité !  Mais le temps nous est maintenant compté, alors l'avion est le plus adapté.


Survol de la Grande Baie Australienne, fréquentée en hiver (juin à aout) par les baleines ;   nous apercevons des plages, le Southern Ocean, et des marais salants tous roses. Survol de nombreux déserts, et à l'approche de Perth de quelques forêts. Une grande bouffée de chaleur nous cueille à la descente d'avion. Nous devons retarder nos montres de quelques heures. Mais cette fois-ci la montre de Camille refuse ce onzième ajustement en quelques cinq semaines et déclare forfait !
Nous allons prendre possession d'un joli petit 4x4 Rav Toyota automatique. Chez Hertz  le jeune homme qui nous accueille nous demande si nous allons bien au sud ? Non, une semaine au nord, et rien qu'au nord ! "Ah, non ! Il n'y a vraiment que les Français pour croire qu'il y a quelque chose à voir au nord." Encore une personne qui ne sait plus voir son paysage quotidien ! Quant à nous,  les romans de Tim Winton, le magazine Ulysse et Katell Mazzetta de VDM nous ont convaincu de l'interêt de cette étape.

D'abord Perth, ville au développement galopant. L'Australie Occidentale est le nouvel Eldorado, avec des richesses minières impressionnantes, dont la dernière, le gaz naturel,  suscite les convoitises de tous les pays, même de la France,  et une production agricole de céréales et de bétail largement exportée en Asie et Afrique.
Cet état couvre le tiers de l'Australie et sa population compte 1.9 million d'habitants dont 1.4 est concentrée à Perth. Beaucoup de chantiers de construction dans la ville ancienne, et d'immenses banlieues résidentielles très récentes avec des équipements urbains des plus modernes dont un train et des gares toutes en verre qui font la fierté de la ville.
Un gros livre sur l'Australie Occidentale, mis à notre disposition par Lesley, notre hôtesse de GlobalFreeLoaders nous apprendra que Perth est la capitale la plus isolée au monde : 3741 km de Canberra, 4000 de Sydney ainsi que de Darwin, 6000 de Cairn ! Perth est moins éloignée des capitales océaniennes et asiatiques que des autres villes australiennes, et les principaux échanges commerciaux se font avec la Chine et les pays émergeants, par les ports de l'Océan Indien. 

Nous sortons vite du centre ville et de ses voies à circulation rapide pour que Camille puisse se faire la main sur notre véhicule automatique. Nous avons juste eu le temps d'apercevoir la célèbre ligne de gratte-ciel depuis le pont sur la rivière Swan et  rejoignons la ville périphérique où habite Lesley. Nous avons une après-midi devant nous, la plage est superbe et nous tente. Mais il fait si chaud... que nous decidons de rouler un peu dans la voiture climatisée : vers Fremantle au sud, par le front de mer. C'est le plus important port de cet état, mais c'est aussi une ravissante petite ville victorienne, construite sur les quais de la rivière Swan (où il y a toujours les memes cygnes noirs qui ont valu ce nom à la rivière), avec de vieilles maisons en bois bien colorées. Et un peu plus tard plage. C'est surement la première fois que nous passons si longtemps pour un bain de mer , il commence à être temps !

A l'heure convenue nous arrivons chez Lesley qui nous fait visiter sa nouvelle maison : elle a aménagé samedi, c'est à dire il y a deux jours. Nous sommes perplexes, tout semble avoir déjà trouvé sa place. Meme le salon de jardin en kit qu'elle essaie de monter. Nous sommes arrivés à point : à trois nous avons juste fini de l'installer avant  la nuit. Camille nous invite au restaurant du choix de Lesley. Un italien dans un quartier fortement italien. Elle y a ses habitudes et nous sommes accueillis de façon charmante. Elle aime le vin, et nous aide à choisir celui qui s'accorde particulièrement bien aux calamars sautés délicieux que nous avons commandés.

Très bonne soirée. Et il est temps de donner les références du réseau par lequel nous avons eu de si sympathiques accueils,  sûrement un des points les plus intéressants de nos 3 dernières semaines en Australie, ces contacts avec des Australiens : www.globalfreeloaders.com . Il suffit de s'inscrire en accueillant pour pouvoir avoir accès à l'annuaire des inscrits. Et le reste se passe tout en anglais !

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21 mars 2006 2 21 /03 /mars /2006 05:53

Les jours passent trop vite, les kilometres a faire sont encore nombreux, les machines ne sont pas toujours aussi performantes que ce que nous souhaiterions, pas de chargement de photos possibles. Et nos aventures continuent. Belles rencontres avec nos freeloaders, belles excursions, beaucoup d'animaux rencontres et photographies, oui,oui, Celine. Alors peut-etre devrons nous attendre la semaine prochaine pour mettre tout ce blog a jour, quand nous serons a Montmeyran !

Car nous rentrerons bien cette semaine, oui, deja ! Rendez-vous a Lyon le 27 mars , comme prevu, Marie et Roland, avec un peu plus de bagages que lorsque nous sommes partis ! A l'attention de Gerard, Nanou,Christian et Maithe, nous n'avons presque rien perdu, sauf le guide d'Australie que nous avons laisse a Alice Spring, au tout debut de notre 2eme semaine sur cette terre. Dur de se debrouiller sans. Le costume est au fond de la valise, et heureusement que nous sommes alles a l'Opera a Sydney, car il n'a pas eu l'occasion d'en sortir en dehors de ce moment la !

Et nous esperons trouver alors de bonnes nouvelles de tout le monde, y compris Cecile qui ne nous a pas fait signe depuis longtemps.

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19 mars 2006 7 19 /03 /mars /2006 09:24

18 et 19 mars 2006

 6 H 30, Peter nous laisse à la gare centrale routière, où nous allons monter à bord d'un des 4 grands autobus qui nous mèneront à Cape Jervis, l'embarcadère de Fleurieu Peninsula, pour une traversée de 45 minutes jusqu'à Kangaroo Island.

A  Kangaroo Island (KI), comme à Sydney, nous (les Français) nous sommes fait battre au poteau par les Anglais. Le 6 avril 1802, Baudin, explorateur français rencontre à Encounter Bay le capitaine Matthew Flinders qui était arrivé sur cette terre inconnue le 22 mars ! Le drapeau anglais avait déjà été planté. L'île sera cependant cartographiée pour la première fois, par Baudin et le lieutenant  Louis de Freycinet qui commandait la corvette "le Casuarina" et qui nommèrent quelques lieux de noms français. Un rêve, l'Australie et ses îles, terres françaises, le monde aurait été différent, et notre voyage aussi, notre guide aurait parlé français !

Mais KI est un joyau de la couronne d'îles australiennes et reste quand même une terre de rêve pour voyageurs du 21ème siècle. Finalement nous faisons partie d'un groupe de 8 personnes et allons voir quelques uns des grands sites et animaux sauvages de l'île.

Premier arrêt à Prospect Hill  d'où l'on a un bel aperçu sur l'est de l'île, ainsi que sur "mainland", la terre principale, mot qui désigne le continent australien lorsqu'on se trouve sur une île. (voir les très nombreuses photos que nous avons faites ces 2 jours).

Deuxième arrêt à Seal Bay Aquatic Reserve où nous n'en croyons pas nos yeux. Des lions de mer se reposent au soleil. Mais ils sont tellement nombreux, avec des ploviers à casque "hooded plovers" autour

700 lions de mer ont été dénombrés dans cette baie.  La moitié pèche pendant que les autres se reposent. Et jouent, et s'occupent des jeunes, et commencent la lutte de la puissance, et les jeux de séduction, et certains males dominants dédaigneux abandonnent les jeunes ambitieux. Nous pouvons nous approcher tout près, attentifs à ne pas nous laisser surprendre par certains qui bougent  un peu vite. Moment magique.

Pique-nique un peu plus loin dans un bel emplacement au milieu du bush et des yacca, ou Grass-trees qui furent cultivés par les premiers colons pour leur gomme. Et pas loin nous avons pu enfin voir des koalas libres dans les eucalyptus, et des échidnés à la recherche de fourmis ou termites qu'ils trouvent en fouissant avec leur long nez ou bec ?

On poursuit vers l'ouest en passant par Vivonne Bay et Little Sahara avec ses belles dunes blances au milieu du bush, vers Kelly Hill avec randonnée dans sa belle forêt claire. Flinders chase visitor centre.  Notre tour ne prévoit pas d'arrêt chez les artisans ou les marchands de souvenirs de l'île ce qui est bien agréable. Mais nous sommes ravis de pouvoir faire quelques achats dans les visitors centers qui sont  surtout des points d'informations. Barbecue party dans le coin pique-nique et fin de journée au lodge Wilderness Retreat, où nous avons la visite de wallabies et d'un opossum pendant que nous savourons un verre de vin blanc. Enfin un oppossum vivant ! (nous en avions tant vus écrasés sur les routes de Nouvelle Zélande où ils sont pourchassés), un peu effronté, qui s'empare sans tergiverser de la pomme qui ne lui était pas offerte.

Au petit déjeuner sous l'abri barbecue du lodge, nous apprécions les pancakes au sirop d'érable et le thé bien chaud, car la température est si fraiche qu'un halo se forme à chacun de nos souffles. La journée sera belle. En commençant par Cape du Couedic, Admiral arch, avec les îlots Casuarina en face, et les phoques à fourrure qui occupent les lieux, si nombreux eux aussi. Le phare et les installations datant de l'époque des gardiens qui accédaient ici par bateau et monte-charge. Puis Remarkable Rocks, dome de granit isolé dans les falaises de gré.

Le repas de midi, comme les précédents tiré de la remorque et préparé par nos guides, Russel et Mark, est pris dans le Flinders National Park, avant la rando depuis Snake Lagoon le long de Rocky River. Le lagon des serpents doit être bien nommé puisque Russel demande aux personnes en pantalon de passer devant, puisqu'elles sont mieux protégées que les autres, des crochets bien courts des éventuels serpents. Nous allons jusqu'à Sandy Beach en suivant le lit très rocheux de la rivière.

Petit moment de repos en regardant et écoutant les rouleaux bien formés de l'océan. Retour. Nous n'avons vu que des insectes et un joli lézard, "dragon", beaucoup de rochers, une jolie rivière avec bien peu d'eau : une belle ballade.

Il est temps de repartir pour prendre le ferry de 19 H 30, en passant voir les pélicans qui sont nourris tous les jours à Penneshaw. Ce spectacle réunit tous les visiteurs sur le point de repartir. Après leur repas les pélicans tournoient autour de la baie pendant un long moment, en un vol majestueux et magnifique. Nous apercevons les nids de petits manchots bleus, mais quitons l'île beaucoup trop tôt pour les voir eux-mêmes. Cependant nous avons un dernier grand plaisir avant de quitter KI : cinq dauphins passent en bondissant le long de la falaise où nous sommes !

KI est vraiment un sanctuaire pour tant et tant d'animaux dont nous n'avons aperçus que quelques espèces.

Nous quittons KI juste avant le coucher de soleil, et dinons sur le ferry des sandwichs préparés grâce à Russel et Mark !

 

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16 mars 2006 4 16 /03 /mars /2006 23:13

Mercredi 15 Mars, fin d'après-midi nous quittions Wendy avec beaucoup de regrets de n'être pas restés plus longtemps ; mais pleins d'espoir en notre rencontre suivante. La correspondance échangée avec Peter, le chef de famille, lors de la préparation de notre séjour avait été  amicale,  chaleureuse et dynamique. Nous avions même reçu un message quelques heures avant de quitter Montmeyran qui nous avait appris la naissance de Jason, le petit fils de Peter !
Et la famille qui nous a accueillie était la plus charmante, et la plus diverse que nous puissions souhaiter. Peter, jovial, et toujours d'humeur égale. Michelle, son  épouse souriante, discrète et bien présente. Lauren, 11 ans, la plus jeune de leurs 4 enfants, intéressée par la nouveauté apportée par les hôtes étrangers, dont Kuniko, une dame japonaise, professeur d'anglais dans la région de Kyoto venue faire un stage de 3 semaines à l'université d'Adélaide, et nous 2 qui devions passer 2 jours et 3 nuits dans cette famille. J'allais oublier le chien Sasha qui faisait une immense fête à tout nouvel arrivant dans son champ d'action.

Diner du soir préparé par Peter, barbecue (BBQ) de kangourou. Ai-je déjà dit que le barbecue est la pratique la plus courante que l'on puisse imaginer ? Il y en a absolument partout. Bien sûr dans chaque maison, mais aussi dans tous les lieux publics susceptibles d'accueillir un repas : coins pique-nique, parcs de jeux et parcs nationaux, clairières et bords de rivière. Et ce sont les hommes qui s'occupent de cette cuisine.
De kangourou, pourquoi pas ? Puisqu'il y en a tant. Quelques 60 millions pour 20 millions d'habitants. Ca c'est l'argumentation des Australiens quand nous leur disions que nous les trouvions plutôt sympathiques, et pas si nombreux que ça. Mais ce soir là nous n'avons rien dit et mangé pour la première fois du kangourou. Et ça ne nous a pas empéché de dormir. Après que nous ayions assisté à l'ouverture des jeux du Commonwealth de Melbourne, (devoirs scolaires de Lauren exigent) que l'on ne peut qualifier de mini jeux olympiques, étant donné le nombre de participants.

Jeudi 16 mars.
Peter avait dû changer un peu son programme de visites, car Wendy lui avait coupé l'herbe sous le pied avec les excursions que nous avions déjà faites ; de plus nous devions porter nos bagages à l'hôtel où nous irions le dimanche soir suivant, afin de ne pas nous encombrer pendant notre visite de Kangaroo Island, et devions également rendre la voiture. Tout ça dans le plein centre ville. Aussi en avons-nous profité pour faire un tour dans les rues les plus actives, lèche-vitrine, spectacles de rues et préparatifs de la St Patrick

Au pied de la statue, de gauche à droite : Camille, Peter et Michelle. Nous allons ainsi jusqu'au musée d'Adélaide où nous découvrons une galerie aborigène comme nous n'en avions pas encore vue. Objets de la vie quotidienne, bijous, armes, objets de cultes, dessins, tissus, photos

Déjeuner en ville dans une galerie marchande spécialisée. Et continuation de la visite de la ville par la cathédrale et le parc voisin d'où le colonel William Light  désigne depuis 1836 l'emplacement sur lequel doit être batie la ville d'Adélaide.

 

L'heure approchait du retour de Lauren de l'école et de la visite du bébé Jason, alors retour chez Peter et Michelle. Où nous avons fini la journée de façon familiale : aide aux devoirs de calcul (oui, de l'arithmètique pure, c'est dans mes moyens, en Australie) et soirée animée et pluriculturelle autour de la table.

Vendredi 17 mars.

Après le départ des élèves Kuniko et Lauren, de Jessica avec Michelle pour des courses entre femmes, Peter, Camille et moi sommes partis pour un tour en centre ville par transport public express, un autobus à voie spéciale qui ressemble à une voie de train, ou rues ouvertes aux voitures, suivant les portions. Nous allons en plein coeur de la "city" faire nos provisions pour le repas du soir que je préparerai : crevettes géantes et riz, puis salade de melons : des "cantaloups" ou "rocky melons", des pastèques ou "water melons" et des "crispy melons", dont  nous ne connaissons pas l'équivalent en français, verts et croquants. Ce marché bien différent du Victoria market de Melbourne est lui aussi magnifique. C'est bien de pouvoir faire ses courses dans des pays à la population si variée, on y trouve des produits du monde entier.
Après-midi tour dans la Barossa Valley, pour y gouter une production très spéciale de vins de fruits divers. Ce ne sont pas des vins blancs ou rouges parfumés avec des fruits,  fleurs ou feuillages, des vrais fruits fermentés et préparés comme des raisins. Voici qui accompagnera bien les melons prévus au menu du soir.
La soirée est aux adieux. Nous devons être à la gare centrale d'Adélaide le lendemain matin à 6 heures 30 pour notre départ pour Kangaroo Island. Et Peter tient à nous accompagner (les hôtes Freeloaders sont extraordinaires). Kuniko nous fait un beau cadeau : elle calligraphie nos nom et prénoms au pinceau et à l'encre de Chine sur de jolies feuilles de papier de riz.

Samedi matin lever à 5 heures, et petit déjeuner rapide avec Peter nous remet de jolis souvenirs. Nous aurons la tête pleine d'images heureuses et les poches et les valises de présents qui nous feront penser avec tendresse à la famille Justice ndont voici Jason, Jessica et Peter. 

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16 mars 2006 4 16 /03 /mars /2006 12:11

Lundi 13 mars, fin d'après-midi

L'expérience nous avait appris que le ton des messages échangés avec nos hôtes "Freeloaders" pouvait ne pas se retrouver dans les rapports directs, aussi sommes-nous arrivés chez Wendy un peu anxieux.  Elle nous attendait pour le thé, et plus généralement pour ce séjour de deux jours, avec un peu d'anxiété, elle aussi ! Nous étions les premiers voyageurs "Freeloaders" qu'elle accueillait. Elle s'était inscrite dans le réseau quelques semaines seulement avant notre demande, et la rédaction du premier message était pour elle un élément déterminant de son acceptation ou de son refus. Donc le nôtre avait ouvert la porte. A l'accueil élégant qu'elle nous réservait, et de sa jolie et grande maison tout près du parc "des eucalyptus fantomes", ainsi nommés parce que leur tronc est uniformément blanc.
Les heures de la fin de l'après-midi et de la soirée se sont passées à faire connaissance, à découvrir le jardin où il y a quelques oiseaux "kingfishers" en pierre, (celui-ci est un vrai)


à découvrir l'énorme documentation que Wendy avait rassemblée pour notre séjour et particulièrement pour la visite de la Barossa Valley, à échanger nos cadeaux, (et oui, non seulement nous avons été reçus gratuitement, mais en plus nous avons reçu de nombreux cadeaux !), à developper le point si cher à son coeur , l'histoire de son arrière grand père français en provenance du centre de l'Europe, à faire un petit tour au "ghost gum trees parc", et des projets pour le lendemain.

L'histoire de son arrière grand-père fait l'objet de nombreuses recherches familiales, et les documents rassemblés occupent un gros classeur. C'est ainsi que nous apprenons qu'au cours des guerres napoléonniennes en Russie, des Polonais ont été recrutés et naturalisés. Des Français se sont également implantés en Pologne, où le servage avait était aboli, mais sans redistribution des terres. La misère qui régnait était tout simplement noire. Aussi les recruteurs de l'empire britannique n'avaient-ils pas trop de mal à trouver des volontaires à l'émigration vers les nouvelles terres de Nouvelle Zélande et d'Australie. Premier point de chute en Nouvelle Zélande, où il s'avère qu'il manque une signature sur les titres en la possession de cet immigrant (problème de procédure dans le traité de Waitangui qui nous ramène à l'histoire découverte au tout début de notre voyage !). Il repart pour la Tasmanie, puis en définitive pour le continent Australien où il finit par s'installer fermier et à fonder une famille qui comptera d'une dizaine d'enfants.

Mardi 14 mars

Avant de partir pour un grand tour dans la région nous visitons un peu Athelstone, banlieue où vit notre hôtesse. Beaucoup d'émigrants italiens se sont installés dans cette ville, et les noms des magasins nous font croire quelques instants que nous nous trouvons de l'autre côté des Alpes. Les résidences affichent de belles réussites matérielles, que nous raconte Wendy, et auxquelles elle rend hommage. Nous descendons jusqu'à un joli ruisseau entouré de volubilis. Le ruisseau devient quelques kilomètres plus loin la rivière d'Adélaide, et les volubilis qui me font tant envie, sont des mauvaises herbes trop envahissantes !
Départ pour le "Gorge Wildlife park" où nous allons voir ou revoir des oiseaux et mammifères dont certains sont plus que sympathiques. Caresser un koala ! La première fois que Peter (que nous rejoindrons bientôt) nous avait fait cette proposition, nous avions du mal à croire que se serait possible. Et bien si. Il a suffit que nous arrivions à l'heure du repas de Charly pour que nous puissions lui donner quelques branches de cet eucalyptus qu'il affectionne (et qui contient tellement de produits toxiques pour le foie de tous les koalas, qu'ils passent le plus clair de leur temps à dormir pour se reposer des efforts nécessaires à la digestion) Et voici un moment de plaisir intense.

Après un tour trop rapide dans le parc, et particulièrement auprès des wallabies (oh la jolie petite maman avec son petit dans la poche ventrale !) nous filons au travers des collines couvertes d'agréables forêts d'eucalyptus à l'ombre légère vers le barrage de la Barossa River pour un thé gourmand et une curiosité locale : "le mur qui chuchote". En effet, la courbe déssinée par le barrage transporte parfaitement les sons d'un côté à l'autre, et cette propriété du barrage construit en 1905 en a fait un sujet d'étude pour les spécialistes du son.

Et nous arrivons dans la mythique Barossa Valley, lieu de production de quelques uns des meilleurs vins australiens. C'est une étroite vallée qui a été primitivement colonisée par des immigrants d'origine allemande, et certains villages en ont gardé une forte imprégnation. Mais la cave que nous visitons a été fondée par une famille italienne, qui l'exploite depuis plus de 60 ans (émigration de la fin des années 30). Accueil charmant, en grande partie en français. Nous goutons des vins excellents, voire de grands vins.

L'heure tourne, et Wendy a une réunion du club auquel elle appartient, les Kiwanis d'Athelstone dont elle est trésorier . Nous l'y accompagnons, et sommes reçus avec curiosité et sympathie. Réunion très formelle où chaque membre responsable d'une activité doit rendre compte de cette action, et après ce tour de table un intervenant invité présente l'action de son association humanitaire. Ce soir là, c'est un soutien direct à un orphelinat Viet Namien, ou plutôt aux orphelins car en opposition conflictuelle avec la direction de cet orphelinat. 3ème partie de la soirée : tirage d'une tombola à laquelle chacun a souscrit. Le gagant de la bonne bouteille en jeu l'offre aux visiteurs français, gênés, mais insiste. Merci et photo.

Mercredi 15 mars 2006

Une bonne partie de la matinée se passe en démarches téléphoniques que Wendy  fait avec plaisir pour nous (je redoute un peu les communications téléphoniques, beaucoup plus délicates que les conversations en direct) : confirmation d'hôtel, renseignements auprès de Hertz pour location de voiture, prise de contact avec Peter et sa famille chez qui nous allons passer les 3 nuits suivantes.
Il nous reste heureusement assez de temps pour aller faire un tour au coeur d'Adélaide en passant par la'"Auberge des Robinets"


et pour visiter la célèbre chocolaterie d'Australie du sud. Notre guide est une grande dame, à la voix puissante,  qui en joue beaucoup pour nous commenter une visite très animée.  Avec dégustation de la production artisanale à la clef. Pour une fois, il y a presque du chocolat noir !

Wendy tombe sous le charme et pense que cette personne doit être, comme elle une Australienne de la 4ème génération. C'est sa grande fierté à  Wendy, d'être de la 4ème génération. Nous comprenons que ce titre doit valoir tous les titres nobilaires de France ! Vérification en fin de visite, c'était vrai. 

Adélaide prépare la grande compétition automobile qui doit se courir dans ses rues le week-end suivant, et nous, nous devons rentrer et prendre congé de Wendy, pour nous rendre chez Peter. Nous regrettons beaucoup que ces 2 jours se soient si vite passés, et nous séparons avec le coeur gros.

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15 mars 2006 3 15 /03 /mars /2006 01:10

Samedi matin 11 nous quittons Warrnambool et Lynden, le fils de Faye et Peter, qui a si gentiment supplee a l'absence de ses parents en voyage en europe pour 3 mois.

Nous longeons le Pacifique, ou plutot ses dunes en pierre de sable qui nous empechent de le voir. Par contre les nombreuses eoliennes de la "winding farm" sur fond gris nuageux et au dessus des dunes blanches ne manquent pqs de poesie. Petit randonnee dans les dunes, sur une route non goudronnee pour apercevoir Discovery Bay. Le paysage est grandiose, mais Camille n'aime pas rouler sur la tole ondulee dans une voiture normale, de location en plus. Nous avons fait une bonne rencontre : un achnide, mais qui s'est mis tout en boule a notre approche, en couchant ses poils, rien ne depassait, ni le nez allonge, ni les pates palmees, ni les aiguilles de son "pelage". Un peu plus loin s'est un emeu qui s'eloigne avant que nous nous soyons arretes. Ainsi nous arrivons a Nelson est ses jolies plages, d'ocean trop dangeureuses pour la baignade, d'estuaire pour les familles et les pelicans. Dommage que nous n'ayons pas emmene nos appareils photo a la plage !

Nous arrivons ainsi a Mount Gambier, qui n'est pas une ville balneaire, nous avons quitte le Pacifique pour 24 heures. Les traces de l'ancienne activite volcanique de la region sont multiples, et l'une des plus spectaculaire est le lagon bleu, lac de cratere, qui est  juste a cote de la ville, de l'autre cote de la rue ...

 

Et nous filons vers l'une des plus celebres regions viticoles d'Australie, Coonawarra ou nous allons passer la nuit, dans un bel hotel au mon tres opportun de "Chardonnay Lodge". Nous y sommes recus par une jeune francaise, Laura, ici depuis 6 ans. Bons repas, bon vin, belle etape.


Dimanche matin 12, nous reprenons la route pour Robe, petite ville qui a une grande reputation touristique "aussi belle que St Tropez avant de devenir a la mode". Tout droit pendant 120 km, a partir de Penola, berceau du vignoble de Coonawarra. Nous nous arretons au Penola Conservation Park pour admirer la faune et la flore. Ai-je deja parle du manque d'eau qui sevit depuis 7 ans ? Le marais est sec, pas d'oiseaux ; Il est trop tard, pas de kangourous (ils ne sont pas fous, et restent a l'abri de la chaleur, dans les fourres, pendant presque toute la journee) ; heureusement il reste quelques fleurs agitees par un vent tres chaud, et heureusement encore qu'un wallaby nous etait passe sous le nez quand nous arrivions au parc !
Nous continuons notre route sous un ciel gris, dans la chaleur. Elle est telle que nous l'imaginons dans un pays si vaste et peuple de seulement 20 millions d'habitants : toute droite, et bordee de seulement 2 villages qui ne semble avoir que deux maisons, chacun !, dont une ecole. Les autres doivent etre des fermes disseminees ici ou la. Nous reussissons a arriver a Robe pour faire le plein de carburant, mais sous la pluie. Petit tour de la ville, du port, des ruines de l'ancienne prison (nous revenons a l'origine de la population de l'Australie, ou il suffisait d'ecoper d'une peine de prison de 3 ans pour etre y envoye ! Il suffisait de pouvoir payer son voyage de retour pour revenir.)
Incident d'organisation, une erreur de l'agent de voyage australien nous oblige a aller a Kingston passer la nuit. A mauvaise fortune nous faisons bon coeur, ca nous avancera pour l'etape du lendemain qui est beaucoup plus longue.

Lundi 13 mars. Belle etape tout au long d'un etang de 200 km, en frange de l'ocean. Lacs sales et secs, belle vegetation, oiseaux, lezards, et nous voici lances dans la recherche de Wendy et de sa maison. Cartes et itineraires parfaits, nous y arrivons sans difficulte, a l'heure prevue.

 

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12 mars 2006 7 12 /03 /mars /2006 04:34

Le mardi 7 mars s'est tres vite passe, avec encore un tour vers Parliament House, le Musee de la Ville, un coup d'oeil a Mr La Trobe qui etait toujours la tete a l'envers.  C'est un homme celebre et serieux, dont le nom a ete donne a de grandes rues, et a une universite. Mais personne n'a pu nous dire ce qui l'a rendu celebre, et en general la photo que nous montrons suscite la surprise, toujours la meme chose : la vie quotidienne et l'habitude emoussent l'attention.

 

Puis une belle grande visite du Queen Victoria Market avant de prendre possession de notre voiture, une Nissan, comme en Tasmanie. Il n'y a qu'une marque de voitures construites en Australie, dont l'embleme est un lion superbe ; mais on n'en voit pas beaucoup ; les marques asiatiques doivent tres largement occuper le marche.

Le repas avec Audrey, sa jeune amie Anne-Mary et ses deux jeunes enfants, puis le cafe du soir chez le voisin d'en face. Nous avons quitte Melbourne avec la promesse de revoir Audrey, devenue une amie.

Depart pour Ballarat, et sa reconstitution de la vie des chercheurs d'or de la fin du 19e siecle. Les boutiques d'epoque nous ont bien occupes, et nous avons un peu escamote le chantier des orpailleurs.

Nous avons repris la route tot le jeudi 9 vers Appolo Bay. A Geelong etape pour admirer la plage 1930, et poursuite vers la Great Ocean Road, soit une centaine de km de corniche surplombant le detroit de Bass et ses vagues qui attirent beaucoup les surfeurs. Beau spectacle, mais l'ocean est un peu gros pour la baignade. Une petite excursion dans la foret pour apercevoir une grande cascade qui manque d'eau, et quelques perroquets nous a degourdi les jambes. L'etat de Victoria souffre d'un manque d'eau depuis 7 ans, et les rivieres et lacs sont tres bas. Quant aux perroquets, lorsque nous les voyons dans des cages nous trouvons leur couleurs tres vives et chatoyantes, mais dans la foret meme claire d'eucalyptus, ils sont tres bien dissimules grace a ces memes couleurs

Nous avons dine et bu un bon viognier australien a la sante de Celine a qui nous n'avons pas pu envoyer de message pour son anniversaire, a la bonne date ! Et sommes alles dormir dans notre superbe hotel perche au sommet d'une colline d'Appolo Bay. De nos deux murs vitres nous avions une superbe vue sur la passe de Bass,  la ville, et le lever de soleil du lendemain.

Vendredi 10 nous continuons la Great Ocean Road, et la region des 12 Apotres, parties de falaises detachees de l;a cote par l'erosion de l'ocean, offre tant de vues magnifiques que nous n'avancons pas tres vite jusqu'a Warrnambool.

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6 mars 2006 1 06 /03 /mars /2006 06:03

On va passer, pas allegrement du tout, directement a Melbourne. Impasse blog sur la bonne decouverte de la foret primaire humide de Cairns, et sur le sejour sur la Tasmanie , qui n'a pas ete un des meilleurs moments du voyage. Mais ce n'est que partie remise, losque nous serons rentres en France et que les impressions seront un peu decantees, nous y reviendrons.

Un moment pour les messages personnels, par ordre d'importance :
- pour cause d'ordinateur insuffisant nous n'avons pas pu souhaite a Clara son anniversaire, nous esperons qu'elle ne nous en voudra pas ;
- de la part du "groupe" voici la derniere histoire revue et corrigee par les moins jeunes.
Vous savez tous ce que c'est les MMS quand on a 6 ans. Et a 20 ans ? Matin, Midi et Soir. A 40, Mardi, Mercredi et Samedi. A 70, Mars, Mai et Septembre. Et a 90, Mes Meilleurs Souvenirs.
Bien le salut a Olivier, Christophe, Florence, Tony, Gilbert et les autres.
- pour Christian et Roland, pas de kangourou ou autre marsupial dans la valise. Le dernier voyage en avion nous a valu 91 dollars de surplus de bagages (55 kg dans la soute, heureusement on n'a pas compte les autres), et en plus c'est sympa ces animaux, ca se laisse bien caresser.
- du cote des parfums qui s'exhalent, nous avons trouve un surprenant parfum floral a Hobart, Roland !
- pour le jeune cuisinier francais rencontre aujourd'hui dans un restaurant de Southbank, dont nous avons beaucoup aime la cuisine, voici son nom : Charly Danet, et son e-mail : C_Danet@yahoo.fr
Il a du talent et beaucoup d'ambition, et tout doit etre possible dans un pays comme l'Australie.

Donc nous sommes arrives depuis samedi a Melbourne, et nous y sommes tres bien. Les rencontres et sorties enthousiasmantes ont repris.

Audrey est une grande lectrice et amoureuse des livres, collectionneuse de timbres, voyageuse ... et elle nous accueille avec une gentillesse incroyable, nous discutons de longues heures, elle corrige mon anglais et ma prononciation quand c'est necessaire. Notre sejour chez elle est un enchantement.

Il faisait tres chaud hier dimanche, visites minimales : nous sommes alles dans le cimetiere voisin assez surprenant. Un vrai jardin de paix. Quasiment pas de tombe, seulement de minuscules plaques au pied des arbres et des fleurs.

Aujourd'hui nous sommes partis en meme temps qu'Audrey qui allait travailler. Tour de la ville, national Gallery Victoria, avec un jardin qui laissait bien presager des collections a l'interieur.

Nous avons retrouve l'expo de Pissaro qui etait presentee a Sydney lors de notre passage, mais avons prefere visiter les collections permanentes, et avons eprouve un grand plaisir a visiter un musee si riche.

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2 mars 2006 4 02 /03 /mars /2006 00:13

Ca fait deja quelques jours que nous avons fait etape a Cairns, dernier lieu de sejour du groupe Panorama. Et ce tout petit recul nous permet de dire que nous attendions beaucoup de cette étape, où nous n'avons pas trouve exactement ce que nous avions espere. Trop de documentation de toute sorte, trop de belles photos et de reportages TV  sur la grande Barrière ? dont nous n'avions pas retenu que le temps n'est pas toujours au beau fixe et qu'alors les couleurs ne sont pas aussi chatoyantes que dans les films....

Cairns, ville tropicale et cotiere dont les eaux sont frequentees par des individus pas forcement sympathiques : crocodiles d'estuaires, meduses mortelles... Alors la ville a eu l'excellente idee de creer un lagon en plein centre, avec vue sur la mer, tres frequente, car la temperature est fort elevee.

 

Baignade agreable, lors de la premiere journee, libre. Prise de contact avec cette ville mondialement connue, en plein developpement, il y a des chantiers partout, construction d'hotels et d'appartements.
Le commerce semble être complètement tenu par des Chinois, à l'exeption d'une jeune française qui vend des perles dans le grand centre commercial quasiment ouvert toute la nuit. Exigences du commerce et du tourisme !

Jeudi 23 Fevrier, sortie sur la Grande Barriere.
2 heures de navigation plus ou moins agreable suivant les personnes, et les activites. Olivier, Christophe et Remi tres occupes a surveiller l'approche de l'ilot de Michaelmas Cay ou nous devions passer la journee,

Consignes strictes pour les personnes qui veulent plonger avec une bouteille. Les autres sont juges responsables d'eux-memes. Nage avec masque autour du bateau avant le dejeuner, et depuis la plage apres ce dejeuner. Nous avions avant fait un tour des coraux les plus proches avec un bateu au fond de verre, mais le bruit du moteur doit chasser les poisssons et le ciel tres gris ternissait beaucoup les couleurs. Heureusement les poissons etaient beaucoup plus nombreux lorsque nous nagions avec tuba.

 

Michaelmas Cay est un ilot protege, comme tous ceux de la Grande Barriere, et un lieu de nidification de sternes et ... ? que les oiseaux doivent partager avec les touristes quelques heures par jour, et ils ont l'air de tres bien connaitre les regles de partage !
Pluie pendant notre etape sur l'ilot. Et alors il faisait bien meilleur a nager en regardant le paysage sousmarin qu'en attendant le bateau de retour sur la plage.

Nous avons ete mouilles a Cairns de toutes les facons : en nous baignant, en transpirant abondamment des que nous nous bougions, et par des pluies qui ont atteint des records pendant notre sejour !

Heureusement, il y avait le groupe !

 

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