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20 septembre 2011 2 20 /09 /septembre /2011 12:12

Au programme du jour les indispensables visites de deux institutions nationales roumaines : le Palais du Parlement et l'église de la Patriarchie. 

Mais c'est seulement à 10h que ça commencera. Donc nous avons eu le temps de faire une petite promenade dans la Calea Victoriei, jusqu'à l'hôtel Novotel construit à la place de l'ancien Théâtre National détruit par la Luftwaffe le 24 août 1944. 

Je sens que l'histoire roumaine du 20ème siècle restera mystérieuse si nous nous contentons du guide Evasion dont nous disposons : il y a un grand vide après 1920, année de naissance de la "Grande Roumanie" (celle de 2011) et 1930 année où Carol II monte sur le trône jusqu'à 1999 date de début des négociations d'adhésion à l'Union Européenne. Que s'est-il passé ? Les auteurs ont oublié d'en parler ... Mais devant le Novotel nous nous rappelons que la Roumanie fut l'alliée du 3ème Reich au début de la guerre de 1939-1945. En 1944 les troupes russes l'envahirent et c'est ainsi que la Luftwaffe bombarda Bucarest , le Théâtre National et les occupants.

Cet hôtel très moderne a reconstitué la façade de ce théâtre dont il a pris la place pour en faire son accueil.

Le contraste est surprenant entre le haut mur-miroir éclairé par le soleil du matin et l'entrée de théâtre 19ème encore à l'ombre!Rd-20-09-413.jpgLes vitrines de ces "Champs Elysées" roumains sont superbes. Dommage, les prix ne sont pas affichés, nous n'osons entrer dans les magasins. Eugénia nous dira dans la journée que sous le régime communiste les Roumains avaient de l'argent mais rien à acheter, et que maintenant ils ont l'embarras du choix mais plus d'argent ... Ils doivent multiplier les "boulots" pour s'en sortir. Elle même est ingénieur informaticien, enseignante à l'Université en même temps que guide francophone, anglophone et hispanophone ... La crise ajoutée à l'héritage post-communiste sont rudes pour les Roumains.

 

9 heures conférence de Philippe Andriot. Finalement nous sommes nombreux à ne pas connaître Enesco !(en roumains Enescu)

Musicien très précoce, il apprend dès 4 ans à jouer du violon. Il entre au Conservatoire National de Paris à 14 ans, en 1895 et passera de nombreuses années en France où il mourra en 1955. Son oeuvre lance des ponts entre le début d'Orient qu'est la Roumanie et l'Occident. Il composa des rapsodies inspirées du folklore roumain, un opéra, Oedipe dont le livret est en français, ainsi que des oeuvres comme celle que nous entendrons ce soir, proches de Schönberg et de la musique atonale ... 

Brahms et Malher nous sont un peu plus familiers.

 

10 heures. Miron avec son bus a du mal à arriver. La circulation est très dense tout au long de la Calea Victoriei. Les nombreux taxis tous peints en jaune suivent le flot. ( En 1935 ils roulaient sur les trottoirs, évitant les voitures, les chars à boeufs et les calèches). Le prix au kilomètre est souvent indiqué sur la porte avant droite : 1.39 ou 1.40 Leu (1 leu = 0,23 €)  C'est si peu cher que les Bucarestois les utilisent beaucoup s'ils ont bu. Aucune tolérance pour les buveurs : le taux d'alcoolémie doit être de 0. Il paraît que tout est négociable en Roumanie sauf ça.

La place des Trois Couleurs (celles du drapeau roumain : bleu, jaune et rouge) est entourée de bâtiments très officiels et imposants, outre l'hôtel Capsa, il y le cercle militaire de style néo-classique roumain. 

 

 

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 et de grands hôtels flambant neufs ou en cours de restauration. Le toit de celui de gauche, dominé par un immeuble en pyramide vraisemblablement des années 60 et couvert d'écailles et de plaques de cuivre alors que presque tous les toits de la ville sont de zinc.Quant à celui de droite sa façade est pourvue de grands miroirs juste à côté d'Etienne qui commence à nous photographier par surprise pour le trombinoscope.

 

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Départ pour notre tour. Eugénia nous nomme tout dont les parcs, les églises, l'université, l'Opéra. Bref arrêt pour voir les fresques et l'imposant bâtiment de l'Académie Militaire. La statue à la gloire des différents corps d'armée est tout à fait soviétique !Rd 20 09 (20)Nous arrivons au Palais du Parlement. C'est l'incroyable et célèbre palais qu'avaient fait construire les Ceausescu. Il s'élève à l'emplacement le moins exposé aux tremblements de terre, à la place de 1/7ème de la ville qu'il a fallu raser.

Avant de commencer la ronde des chiffres étourdissants nous avons dû échanger notre pièce d'identité contre un badge, nous acquitter du droit de prendre des photos (30 lei), et passer par un portique de sécurité pour vérifier si nous ne dissimulions pas quelque objet offensif.Rd 20 09 (84)

Traverser des couloirs immenses, des galeries présentant de valeureux héros du passé (les concepteurs avaient dû rêver d'en être ... ), des costumes régionaux, des tableaux donne le temps à notre guide de nous présenter ce gigantesque bâtiment. Le projet a été monté en 1983, la construction employa de 1984 à 1989 pas moins de 20000 ouvriers sous les ordres de 400 architectes, et mit à mal les finances du pays.

C'est le second (1er le Pentagone) plus grand bâtiment au monde avec ses 36000 m2 au sol sur au moins 4 étages. Il compte un millier de pièces, bureaux, salles de conférences. La plus grande mesure 2000 m2 !

Il y a des kilomètres ou plutôt des hectares, de tapis de laine fabriqués par des artisants roumains.

 

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Nous avons admiré les couleurs et les motifs variés et très colorés.

 

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Quant aux lustres de cristal  il y en a partout. Le plus grand du palais pèse 5 tonnes.

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Rd 20 09 (31)Nous n'avons pas le droit aux salles des 332 parlementaires ni à celle des sénateurs, en amphithéâtre pour rattraper la hauteur des salles de l'étage où nous sommes, de plus en plus hautes. Nous arrivons dans un gigantesque salon très décoré. Classique, rococo, et antique tout est ici.  Les murs et les colonnes de marbre ont subi l'outrage de quelques appareils modernes tenus par des colliers métalliques ...

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Les Ceausescu avaient oublié quelques détails malgré leurs visites quotidiennes au chantier, leur exigence de tous les détails et même de maquettes grandeur nature !

Bien sûr les consommations de KWH, d'eau, et de chauffage sont à l'échelle. Tout comme le nombre des dames chargées de l'entretien : 200.

 

Rd 20 09 (71)Il y a même la salle de conférence des Droits de l'Homme ... Son nom vient du sujet de la première conférence qui s'y tint. C'était après la Révolution bien sûr.

La dernière visite est pour le grand balcon.Rd 20 09 (81)en face de l'immense boulevard Unirii. La vue est superbe depuis ce balcon officiel !Rd 20 09 (82)Mais la place dégagée devant est si vaste que la prise de parole y était impossible ! La foule aurait été trop éloignée.

Il y a parfois un raté lorsque tout est démesuré, spectaculaire et grandiose.C'est vraiment un palais hors de l'imaginable !

 

En suivant le boulevard de l'Union nous arrivons très rapidement au pied de l'église du Patriarcat. Après la statue d'un fondateur, nous passons le clocher qui fit partie du mur d'enceinte.Rd 20 09 (105) A notre gauche le palais de l'église orthodoxe roumaine (autocéphale = autonome), qui fut le palais parlementaire avant la RTévolution ; à droite la grande église que nous venons voir fraîchement repeinte, et en face le "paraclis", le sanctuaire le plus ancien de l'ensemble. Mais il est si petit qu'ils contenait à peine les souverains et leur suite qui assistaient aux offices des grandes fêtes orthodoxes. (Je tiens ça de Paul Morand bien sûr !) Mais en 2011 même la petite loggia aux colonnes torsadées, très orientale, est fermée à clef.

Rd 20 09 (115)Rd 20 09 (110)

 

Cet ensemble a été fondé en 1654. L'église a subi beaucoup de transformations et d'ajouts. Les fresque sont repeintes et modifiées régulièrement ... Tout ça ne l'a peut-être pas rendu plus belle.Rd 20 09 (102)

Eugenia nous a donné l'historique avant d'entrer, bien sur il nous faut être discrets dans le sanctuaire pour ne pas gêner les manifestations de dévotion ardente des gens en prière.Rd 20 09 (121)Après l'exonarthes entièrement couvert depuis le 17ème siècle de saints et de scènes bibliques dont celle du Jugement dernier, nous pénétrons dans la nef .Beaucoup d'or et d'argent autour des icônes et sur l'iconostase très travaillée. Tous les murs, les plafonds et les coupoles sont recouverts de fresques. Ça rappelle bien les monastères grecques, mais en beaucoup moins émouvant.Rd 20 09 (127)Les cierges ne brûlent plus dans les églises, ça détériore trop les peintures. Ici dans ce kiosque ils sont plantés dans des boites qui permettent de recueillir la cire. Parfois même ces boites ressemblent à des placards avec leurs portes métalliques.

Je pense que nous allons visiter d'autres églises moins prestigieuses mais plus intéressantes par la qualité des fresques et un peu moins de fastes.

Et maintenant nous allons manger. A plus tard !

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19 septembre 2011 1 19 /09 /septembre /2011 20:33

frise 19 09 (8)Ça y est ! Nous sommes installés à Bucarest, "Casa Capsa" pour visiter cette ville un peu mystérieuse, capitale d'un pays au passé divers, tumultueux, en un mot : riche. Et pour écouter quelques concerts du festival Enesco. C'est un musicien que nous allons découvrir Camille et moi. Nous ne savions même pas à quelle époque il appartenait, c'est dire ! Quelques clics sur internet et un bon dictionnaire de la musique nous ont permis d'arriver ici un peu moins ignorants ! Voici ses dates : né en 1881 en Roumanie et mort en 1955 en France.

 

Le festival est une grande affaire. Plusieurs voyagistes proposent un tour de Roumanie à cette période en y incluant des concerts. Et nombreuses sont les affiches à l'aéroport où nous arrivons à 20h15.rd 19 09 (3)Nous retrouvons nos amis de Paris arrivés quelques minutes avant nous dans cet aéroport flambant neuf.

rd 19 09 (4)C'est un groupe de 38 personnes qu' Henry et Anne Fuoc ont rassemblé pour ce voyage, comprenant de

nouveaux participants que nous avons autant de plaisir à accueillir qu'à retrouver nos compagnons et amis connus depuis longtemps.

Des oriflammes aux couleurs du festival sont accrochés tout au long de la route qui gagne le centre de Bucarest. Notre guide, Eugenia commence à nous signaler des artères, des palais et des théâtres. Je retrouve quelques noms lus dans le "Bucarest" de Paul Morand alors qu'il y était ambassadeur, en 1935 : calea Victoriei, Athénée, et enfin Casa Capsa qu'il présente ainsi : "Bucarest, chef lieu Capsa". C'est le prestigieux hôtel choisit pour notre séjour.

Le poids des potins et des grandes décisions du 19ème siècle et du début du 20ème se fait-il encore sentir sous tous les ors et les cristaux des plafonds, les tentures, les marbres et les boiseries des murs ?rd 19 09 (9)Un repas trop riche mais délicieux nous attendait. Pas de concert ce soir. Nous avons rejoint nos chambres aux couleurs un peu sombres. Les motifs de la moquette et des tentures ressemblent à des fleurs de lys. Ca fait très 19ème siècle tout ça ! J'apprécie beaucoup le confort des peignoirs moelleux. Tiens, les robinets d'or s'ouvrent bizarement, eau chaude à droite, eau froide à gauche. Est-ce le travail d'un plombier polonais ou d'un plombier roumain ?

Bon soir, à demain !

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28 juillet 2011 4 28 /07 /juillet /2011 20:23

Mercredi 27 juillet 2011

Nous nous souviendrons longtemps du concert de clôture de la saison 2011 ! Gérard Ansellem, le photographe dont les images seront éditées dans le livre "Mozart, un soir d'été" qui sortira à l'automne, l'a qualifié de "concert que vous n'avez pas entendu" ...

OK, le jour était gris, mais la forêt toujours aussi magique. Sous les grands arbres de l'allée qui relie l'"Auberge des Dauphins" au "Pavillon", belles constructions néo-classiques remises en valeur depuis que le département en est propriétaire, c'est la fin de l'installation des 750 chaises lorsque nous arrivons.

rd07 27 002Une écogarde chevauchant Carmelita, élégante jument arabe-shagya de trois ans surveille les lieux, du parking du silo jusqu'à la maison des gardes. Peut-on imaginer plus beau symbole de la journée que sa rencontre avec un violoniste de l'Ensemble de Basse Normandie sur fond d'Auberge ? Aujourd'hui la Forêt de Saoû,  "site naturel sensible de la Drôme" accueille Mozart et son public.

Le creux du synclinal perché, ce superbe endroit est pour les automobilistes un cul-de-sac à l'accès délicat. Aussi  la Forêt est-elle ouverte deux heures avant le concert et déjà le public commence à arriverrd07 27 004

alors que Claude installe le tableau d'Yvon Tardy avec l'aide de deux conseillers avisés.rd07 27 003Nous donnons, Etienne et moi pour ce dernier concert une affiche pour l'achat du "programme-souvenir" qui comporte aussi quelques projets pour le festival 2012. Un peu de rêve qui s'ajoute aux souvenirs des beaux concerts 2011. Nous avons plein les mains des élégants documents rouge Hermès !rd07 27 011Le ciel ne s'est pas éclairci pendant l'arrivée des auditeurs, nombreux et bien couverts. Les pessimistes ou les prudents avec parapluie, tout le monde est là.rd07 27 010Madame Rème-Pic, vice présidente en charge de la culture et de l'enseignement supérieur, accueille tout le monde au nom de Monsieur Didier Guillaume, Président du Conseil général. Henry Fuoc, Président rappelle que le département est le plus important financeur du festival. L'intervention d'Hervé Chiflet comporte un point qu'il n'avait pas encore abordé : Henry Fuoc passera la main de la présidence en 2012, tout en restant présent, en arrière fond ... Le bureau et le Conseil d'Administration planchent sur cette succession, pas facile.rd07 27 016Et maintenant place à la musique et aux musiciens que le ciel rend anxieux. Aussi Jean-pierre Wallez, chef d'orchestre nous fait part de la modification que va subir le programme : nous n'aurons que les deux premiers mouvements de la Cassation n°1 en sol majeur KV 63 afin de laisser la place aux deux solistes, Gilles Apap, violon dans le Concerto pour violon en ré majeur n°4 KV 218 et Carlo Colombo, basson dans le Concerto pour basson en si bémol majeur KV 191. Et si le temps nous le permet nous entendrons aussi la 29ème Symphonie en la majeur KV 201.

S'il devait pleuvoir un peu nous attendrions à nos places ; si ca se prolongeait nous pourrions aller prendre le verre et goûter au snack que nous offre le département et revenir !rd07 27 032La pluie, fine est arrivée juste à la fin du deuxième mouvement ... Les musiciens se sont réfugiés sous la tente voisine de la scène ;rd07 27 027et nous avons attendu en ouvrant des parapluies. Il semble bien que les "pessimistes" étaient plutôt des "réalistes".rd07 27 020Mais nous n'avons pas attendu très longtemps avant de les refermer :  Gilles Apap joue du violon pour son plus grand bonheur, et pour le nôtre. Il nous a offert un intermède magnifique fait de musique celtique, d'une suite de Bach adaptée au violon, d'un peu de musique manouche de Django Reinhardt. C'est sûrement un des violonistes virtuoses les plus drôles, au talent universel, capable de faire face à une "tuile" dans la plus grande bonne humeur !rd07 27 041Son sourire en témoigne. Il a, avec Jean-Pierre Wallez battu la mesure du pied, suivis par quelques spectateurs qui tapaient dans les mains.rd07 27 048Le ciel devait être très mécontent de cette bonne humeur. Alors la pluie s'est faite plus intense, et la musique plus vive ; mais au bout de quelques minutes, les deux parapluies au dessus de Gilles Apap et de son violon n'ont pas suffi. Les trombes d'eau qui tombaient ont fait s'enfuir les spectateurs vers les tables de Conseil général ou vers leurs voitures alors que Gilles Apap regagnait les membres de l'Ensemble de Basse Normandie à l'abri dans le Pavillon.

La pluie finissait de remplir les verres. Elle garnissait aussi les plats où les spécialités charcutières drômoises commençaient à baigner ...

Quelques facheux déploraient l'organisation, mais que faire contre cette pluie dans cet endroit, avec autant de monde ?

 

Les plus marris n'étaient peut-être pas parmi le public ... Mais heureusement Gilles Apap et Jean-Pierre Wallez nous ont dit qu'ils reviendraient en 2012. Même sous la pluie la forêt est magique !

Quant à nous qui étions trempés jusqu'aux os comme tout le monde, nous regrettons beaucoup que ce concert ait tourné court si vite. Mais le mauvais temps nous a permis de découvrir des gens merveilleux de simplicité et de bonne humeur !

 

Le ciel s'est éclarci, il n'y a plus que des chaises vides dans l'allée détrempée ... C'est le moment de se souhaiter un bon et bel été, de se souhaiter quelques découvertes à partager et de se dire à bientôt sur la route de Bucarest  ou celle de Saoû. (Prononcer "sou", mais pas comme "sous la pluie" ... Un peu trop facile cette plaisanterie !)

 

P.S. Presque tout le monde a su garder le sourire et je pense recevoir quelques photos bien drôles que je ne manquerai pas de mettre en ligne. Il n'y a qu'Anne Fuoc qui va se retrouver avec quelques jours de travail non prévu. Bon courage Anne !

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22 juillet 2011 5 22 /07 /juillet /2011 21:24

Vendredi 22 Juillet 2011

Les auditeurs ont l'habitude d'arriver bien en avance et attendent l'ouverture des portes en faisant connaissance. Ce soir nous avons deux personnes venues de Vesoul tout spécialement pour écouter Laurent Korcia. Pendant les trois jours que durera leur séjour en Drôme ils auront le temps de feuilleter et lire le programme que je leur ai vendu, et de se convaincre qu'ils pourront revenir pour le festival 2012 dont quelques lignes y sont dévoilées ; en plus de Mozart il y a beaucoup de raisons d'assister à quelques concerts du festival !

Ce soir place à un concert intimiste, trois sonates interprétées par Laurent Korcia au violon et Ariane Jacob au piano. On se souvient de l'image qui représente le jeune Wolfgang assis sur un siège surélevé devant un clavecin, son père violoniste debout derrière et à côté Nannerl tenant une partition : les sonates ont été le lait de croissance du jeune enfant prodige !

Mais ce soir ce sont trois sonates du jeune homme Mozart, composées en 1778, que le public nombreux dans l'Auditorium Michel Petrucciani attend.rd07 22 022A côté du piano de concert, celui peint par Yvon Tardy nous rappelle l'ami perdu en début d'hiver 2010 à qui un hommage sera rendu en 2012.rd07 13 017La joyeuse et brillante sonate en sol majeur KV 301, tout comme l'heureuse sonate pour piano seul en si bémol majeur KV 333 évoqueraient l'ami londonien Jean-Chrétien Bach. Quant à la sonate en si bémol majeur KV 378, composée pour Nannerl et Léopold au retour du terrible voyage à Paris et Mannheim, elle est de façon surprenante enjouée ... Deux années de travail en commun donnent beaucoup de cohésion au duo Ariane Jacob-Laurent Korcia que nous avons entendu de soir. Sur grand piano Steinway and Son et violon Stradivarius de 1719 confié par le groupe LVMH. rd07 22 048Hors thématique le bis ! Une danse espagnole de Manuel de Falla dans laquelle Laurent Korcia a pu donner libre cours à sa fougue naturelle, mise un peu sous contrôle dans les oeuvres de Mozart rd07 22 046et ses admirateurs fidèles retrouver le violoniste qu'ils vénèrent ...

Triomphe pour les musiciens, étourdissements pour le public.

Au moment du cocktail partagé avec les artistes, c'est d'abord des discours officiels sympathiques, avec des promesses de longue vie commune à Saoû chante Mozart, la ville de Montélimar et le journal La Tribune et peut-être Laurent Korcia et Ariane Jacob qui s'étaient déjà produits au festival séparément deux fois chacun.

rd07 22 055Et c'est encore le prétexte à des échanges,rd07 22 058familiaux rd07 22 060et amicaux

rd07 22 056et le début d'une amitié entre Charles et Laurent (et son violon qu'il ne quitte quasiment jamais, même s'il n'est pas sur la photo !)

 

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21 juillet 2011 4 21 /07 /juillet /2011 21:14

Jeudi 21 Juillet 2011

"Nous avons tutoyé Dieu ce soir " a dit Pierre Fayolle, Directeur des éditions du Dauphiné Libéré en Drôme et en Ardèche au moment des discours du cocktail d'après concert, ce soir ...

Tain-038.jpgNous avions encore aux oreilles l'éclat des dernières mesures du Requiem en ut mineur que Michael Haydn composa pour les funérailles de l'Archevêque Schrattenbach en 1771, qui accompagna celles de Joseph Haydn et aurait été chanté lors des obsèques de Mozart.

Une grande force spirituelle habite cette musique d'abord sombre et tragique puis éclatante ...

Nous avions d'abord entendu les Vêpres du dimanche, KV 321 de Mozart, musique très énergique en cinq psaumes où, tour à tour, le choeur, les solistes et les musiciens ont la place prépondérante.

Ces oeuvres avaient été interprétées par le Concert de l'Hostel Dieu,rd07 21 009sous la direction de Franck-Emmanuel Comterd2011 07 21 033et de gauche à droite,rd07 21 016Sarah Jouffroy, mezzo-soprano et Heather Newhouse, soprano,rd07 21 013Hugues Peraldo, ténor et Nathanael Tavernier, basse.rd07 21 018

Voici deux photos du choeur qui a donné tant de profondeur à ce concert,rd07 21 017et soulevé un tonnerre d'applaudissements et d'enthousiasme.

C'était la première fois que l'église de Tain accueillait un concert du festival Saoû chante Mozart.rd07 21 001Mais si nous remontions loin dans son passé, nous pourrions peut-être trouver traces de la musique qui retentit sous ses voutes, ou celles du sanctuaire précédent en 1350 lors du mariage en ces lieux du dauphin Charles, futur Charles V, et de Jeanne de Bourbon ...

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16 juillet 2011 6 16 /07 /juillet /2011 21:27

Samedi 16 Juillet 2011

Nous avons retrouvé ce soir des interprètes que nous avions beaucoup aimés lors de concerts précédents : vendredi soir à Nyons déjà sous la baguette de Philippe Bernold, l'Orchestre Philharmonique de Baden-Baden et Marina Chiche qui participait à celui des amis de Philippe Bernold de Dieulefit. Dans un programme et un contexte totalement différents, c'est un tout nouveau concert dont le parc du château d'Etoile est le cadre (il ne reste plus rien du château, mais le parc qui domine le bourg est un endroit bien agréable). rd07 16 022Nous avons craint le pire pendant quelques minutes lorsque un nuage est passé, en dispersant quelques petites gouttes, mais il est vite allé se répandre ailleurs  ! rd07 16 028

Le tableau-hommage à Yvon Tardy  en était aussi un aux violonistes du soir.

Le festival  a ses premières presque chaque soir pour sa 22ème édition, mais aussi ses traditions ! Les changements de programmes par le chef d'orchestre Philippe Bernold en font partie ... Mais tellement bien présentées et expliquées que nous nous demandons comment ça aurait pu être autrement !

rd07 16 035La 19ème symphonie en mi bémol majeur KV132 est donnée en introduction. Mozart avait 16 ans lorsqu'il composa cette géniale symphonie. C'est déjà une synthèse d'influences italiennes, françaises et de Haydn.

Dans le concerto pour violon en la majeur n° 5 KV219 la virtuosité de Marina Chiche s'exprime sous l'oeil attentif de son ami.rd07 16 041Image d'intense concentration ...rd07 16 043Violoncelles dans le finale au style "turc" ...rd07 16 046Le festival Saoû chante Mozart a été qualifié depuis longtemps de "festival sans cravate", ce que nous vérifions tous les soirs, parfois aussi sans veste, mais pas pour le chef d'orchestre qui tient même à la reboutonner pour recevoir les applaudissements.rd07 16 047Marina Chiche triomphe avec "le charme discret" du Rondo pour violon et orchestre en si bémol majeur KV373.rd07 16 053C'est la véhémente symphonie n° 25 en sol mineur KV183, celle de l'introduction du film Amadeus, qui exige quatre corsrd07 16 059 qui clôt le concert dans un tonnerre d'applaudissements.rd07 16 061Il y a des images absolument superbes sur la page facebook du festival ... Je fais bonne figure, mais en réalité je suis verte de jalousie ; ) ! Bravo à  Phil Deloole qui en est l'auteur !

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16 juillet 2011 6 16 /07 /juillet /2011 12:36

Vendredi 15  Juillet

Dans l'église rénovée de Nyons beaucoup de monde à l'affiche ce soir, et du beau monde ... pour interpréter quelques unes des plus belles oeuvres de Mozart : deux concertos pour piano, un motet et un air de concert.

Je vous présente d'abord les "intervenants" !

L'Orchestre Philharmonique de Baden-Baden,rd07 15 015sous la baguette des plus grands chefs a la réputation de cent cinquante ans d'excellence reconnue dans le monde entier ... Ce sera  Philippe Bernold, qui mènera les musiciens réunis en orchestre de chambre ce soir.

 

A 23 ans Florian Puddu, rd07 15 021est lauréat de plusieurs concours internationaux dont le Concours Teresa Llacuna. A la prochaine rentrée il entamera sa carrière internationale par deux ans de résidence au Canada.

Ce soir il sera l'interprète du concerto pour piano en ré majeur n° 5 KV175.

 

Cyril Huvé rd07 15 032a été désigné par Claudio Arrau "un des meilleur continuateur" de l'héritage qu'il lui a transmis. Il est aussi l'organisateur de nombreuses manifestations dans toute la France. C'est lui qui sera le soliste du concerto pour piano n° 9 KV271 "Jeunehomme".

 

Nathalie Gaudefroy rd07 15 016est la soprano qui chantera pour notre plus grand bonheur le motet "Exsultate, jubilate" KV165 et l'air "Voi avete un cor fedele" KV217.

 

Tous ces musiciens ont attiré un public si nombreux qu'il n'y a pas eu de place pour tous. Oh la mine désappointée de ceux qui n'ont pas été admis !

Nyons 035Et ils avaient raison car nous avons eu un concert exceptionnel ! Sûrement un des deux meilleurs de la saison ... Tout était parfait.

 

Décidément nous avons à chaque concert une première cette saison. Et celle du jour est de taille, bien que de courte durée : Philippe Bernold a accompagné au piano Nathalie Gaudefroy dans le deuxième mouvement du motet "Exsultate? jubilate" ... La preuve par la photo !rd07 15 050Le moment où Charles apporte les fleurs à la dame arrive beaucoup trop tôt,rd07 15 059pendant les applaudissements enthousiastes des auditeursNyons-066.jpgpour l'ensemble des musiciens et pour les solistes en particulierNyons-067.jpgJe ne résiste pas à vous montrer le plaisir modeste de Florian Puddu entouré de ses mentors, rd07 15 071

Teresa Llacuna et Philippe Bernold.rd07 15 074

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13 juillet 2011 3 13 /07 /juillet /2011 21:55

C'était encore une première que nous avons eue ce soir : un concert en collaboration avec le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon : engager non pas des élèves, mais de jeunes lauréats.

La prestation du Trio L est donc la première d'une série que nous espérons longue ...

Grâce à la Mairie de Chabeuil, le concert a eu lieu dans le Centre Culturel, lieu de repli de meilleure acoustique que l'église par ce jour de pluie.

Le Trio L a été fondé en 2009 et comprend : Louis-Jean Perreau, violon, Louison Crès, violoncelle rd07 13 007rd07 13 008

 

et Lyuba Zhecheva, piano qui prend la parole pour souligner quelques différences entre le Divertimento en si bémol majeur KV 254, oeuvre de jeunesse et le Trio pour piano, violon et violoncelle en do majeur KV 548, oeuvre de pleine maturité de Mozart.rd07 13 004Les lumières de la salle sont éteintes, les projecteurs mettent leurs feux sur les musiciens, les archers sont levés, les yeux tournés vers le violoniste, tout est prêt pour que les premiers accords s'envolent.rd07 13 001Et pendant une heure et demi nous avons été séduits par l'élégance, la vivacité, la poésie de la musique, le dialogue entre les instruments, la virtuosité des musiciens, la grâce du moment.rd07 13 003Je relève dans le programme la citation que Philippe Andriot a glissée relative au Trio n° 43 en ut majeur, Hob. XV:27 de Haydn. Mendelssohn s'adressant à sa soeur Fanny en disait : "Les gens n'en revenaient pas d'étonnement qu'une chose aussi belle puisse exister ..."

Le public était en joie, et le Trio L aussi ...rd07 13 014

Très rapidement  deux jeunes et fervents admirateurs ont remis les fleurs aux dames. Ce sont Antoine et Charles que voici.rd07 13 018Ce n'est pas rien de monter sur scène sous les regards d'une salle comble qui crépite d'applaudissements ! rd07 13 020

Ils ont retrouvé avec grand plaisir leurs amis parmi tout ce monde autour du buffet, offert par la BNP, où se sont aussi glissés les interprètes de ce soir, le Trio L.rd07 13 021Ils ont continué à séduire tout le monde par la fraîcheur de leurs sourires, leur simplicité et leur accessibilité. Ils nous ont confié que lorsque la salle est comme ce soir, aussi peu éclairée ils ne peuvent pas voir au-delà du deuxième rang, mais qu'ils ressentent très fortement les sentiments du public. Quand l'accueil est aussi positif qu'il le fût ce soir, ils reçoivent beaucoup d'énergie et il y a un vrai échange : le meilleur d'eux-même contre notre chaleureuse écoute ... rd07 13 022Nous espérons qu'ils ont aussi échangé avec Henry Fuoc et Hervé Chiflet des promesses et qu'ils auront un soir de temps en temps, dans l'avenir  pour le public de Saoû chante Mozart.

 

Sur la page facebook du festival retrouvez les belles photos de Phil Deloole qui parlent autant qu'un long discours !

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10 juillet 2011 7 10 /07 /juillet /2011 20:19

Dimanche 10 Juillet, concert "Bernold & Friends"à Dieulefit.

 

Ce fut un éblouissement ce concert ! Il faut dire que les amis de Philippe Bernold sont des instrumentistes dans les plus grands, sélectionnés aux Victoires de la Musique, lauréats de concours internationaux, des premiers prix, que l'on entend dans les plus grandes salles ... du monde et aussi ici au festival Mozart de Saoû ...

(Détails de leurs palmarès et de leurs cursus dans le programme)

 

Nous avons fait un voyage dans le temps, de Bach à Liszt et dans les sentiments, de la légèreté de la musique de cour du tout jeune Mozart à l'hommage tragique de Liszt à trois insurgés hongrois.

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L'envoutante "suite pour violoncelle n°2 en ré majeur BWV 1028" composé en 1721 par Jean Sébastien Bach a été interprétée par Emmanuelle Bertrand. Nous avions eu la première l'an dernier jouée par Jérome Pernod et en aurons une chaque année à venir. J'aime beaucoup cette promesse de Philippe Bernold !  

L'interprétation de Pascal Amoyel des Funérailles (extrait des Harmonies Poétiques et Religieuses) de Liszt a été déclarée référence historique en 2009. Et nous avons pu l'écouter ce soir.  Lorsque la musique romantique est tragique, c'est très très tragique.

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Marina Chiche et Miguel da Silva nous ont fait sentir la profondeur de l'amitié qui liait Mozart et Michael Haydn. Mozart avait composé les duos pour violon et alto en si bémol majeur KV 424 sous le nom de son ami en 1783 et mystifié ainsi le prince archevêque Collorado. Ce n'est qu'après la mort de Wolfgang qu'elles apparurent sous le nom de leur véritable auteur.

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Le quatuor en la majeur KV 331, et son final le rondo alla turca furent très applaudis. Le dernier mouvement fut repris en bis, au piano suivant la composition initiale, accompagné par les cordes et la flûte qui improvisèrent nous dit Philippe Bernold. Fou rire de Marina Chiche, sourires et regards échangés par les musiciens, et rires de la salle. C'était brillant et drôle. Là, ce fut l'ovation ! rd07 10 006

Bien sûr, comme chaque soir, un tableau d'Yvon Tardy était en bonne place sur la scène. L'hommage qui lui est ainsi rendu cette année sera plus officiel en 2012. Quelques photos dans le programme ont révélé qu'Yvon jouait du violon, et nous voyons que les ensembles à cordes furent un sujet maintes fois peint.rd07 10 032Après le concert c'est le moment de rencontres informelles sous les tilleuls du jardin de l'ancien hôpital. Ici Philippe Bernold, flûtiste (et directeur artistique du festival) avec Anne Fuoc, directrice administrative qui travaille un peu dans l'ombre, mais sans qui le festival ne serait pas ce qu'il est !

Notre voiture était garée à l'entrée nord de la ville et nous avons ainsi découvert une maison singulière : entre le Facteur Cheval et Gaudi.rd07 10 035Est-ce l'oeuvre d'un des nombreux céramistes de Dieulefit ?

 

Encore un concert mis en images par Phil Deloole, à découvrir sur la page facebook du festival, ou en double-cliquant sur les mots soulignés.

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8 juillet 2011 5 08 /07 /juillet /2011 16:00

festival 2011~1 (2)Jeudi 7 juillet

 

Grande première, le concert ce soir a eu lieu à la Chapelle du Val des Nymphes de la Garde Adhémar. Et s'il y a quelques lieux magiques en Drôme, celui-ci en fait partie !

Au milieu des collines calcaires, les eaux ont creusé un vallon où les chênes sont rois. Mais l'eau y est déesse depuis que l'homme est arrivé ici.

 

Les Gaulois puis les Gallo-romains ont creusé des bassins, des canaux, des réservoirs dans la falaise et construits un (des ?) sanctuaire(s) pour y célébrer l'eau et les nymphes.

Au 5ème siècle la région fut évangélisée, et au début du 11ème une chapelle basse construite, en moellons. Dès 1059 elle dépendait de l'abbaye de Tournus. Au 12ème siècle elle fut surélevée en belles pierres taillées. La façade est décorée de trois baies séparées par deux pilastres de style antique. Réemploi ? Deux de ces baies sont aveugles. La centrale est ornée d'un oculus. rd07 07 002Mais ce soir nous étions là pour célébrer Mozart.  Celui qui, à 13 ans composa les divertimenti dont nous entendions ce soir le troisième, KV 136, musique brillante, légère et virtuose. Et aussi celui de 1779, qui à 23 ans venait de perdre sa mère au cours d'un voyage décevant, perdue aussi sa bien-aimée Aloysia Weber qui lui avait préféré un autre, et devait subir la férule du prince-archevêque Colloredo. Le Divertimento en ré majeur KV 334, a perdu la légèreté des premiers.

Bien avant l'arrivée des spectateurs, les musiciens ont procède aux dernières mises au point rd07 07 021rd07 07 016

 

pendant que je faisais le tour de l'endroit transformé en vaste auditorium ; du canal où l'eau chante en se déversant vers le bassin en face de la chapellerd07 07 008aux plate formes en amphithéâtre abritées par les chênes. Des cigales stridulent ... pourvu qu'elles s'arrêtent avant le début du concert !rd07 07 012Le public commence à arriver, rd07 07 024le tableau en hommage à Yvon Tardy est sur le chevalet à côté de la scène,rd07 07 019 place aux musiciens ! C'est la première fois que l'Orchestre de Chambre des Cévennes, dirigé par François Gilles se produit au festival. Une dame introduit chaque oeuvre par un petit commentaire, et la musique s'élève dans la nuit claire. 

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rd07 07 038rd07 07 039

Il lui a fallu un temps rivaliser avec les grenouilles qui ont fini par être séduites et tomber sous le charme elles aussi. Nous n'avons plus eu qu'à craindre le tonnerre qui a accompagné pendant quelques minutes le deuxième mouvement de la dernière oeuvre. Le plein air a beaucoup de charme, mais aussi quelques aléas.

Le photographe Gérard Amsellem est revenu. Nous aurons sûrement quelques belles images du Val des Nymphes dans le livre "Mozart, un soir d'été" qu'il prépare !

L'orage a attendu que les musiciens nous aient donné deux bis, qu'ils aient rangé leurs instruments et que le public se soit dispersé avant d'éclater !

Les Nymphes ont été bienveillantes, elles étaient, tout comme nous, sensibles à Mozart et à la musique de chambre ce soir ! Pourvu que le festival prenne l'habitude de venir ici ...

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