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13 janvier 2011 4 13 /01 /janvier /2011 23:12

frise11 01 1313 Janvier 2011. Enfin une journée propice à la randonnée : Je vais pouvoir mettre mes bonnes résolutions en oeuvre !

Nous sommes 21 à avoir eu la même pensée et qui suivons Robert pour une grande classique de l'hiver : le massif de roches éruptives du Chenevari, qui domine la vallée du Rhône à Rochemaure.

J'ai déjà relaté cette randonnée plusieurs fois, alors je ne noterai que ce qui n'est pas habituel.

De l'eau dans le Lavezon, sous le pont de Meysse, nous n'avons pas eu souvent l'occasion d'en voir.rd11 01 13 001

Et le mistral qui pousse légèrement la vapeur émise par les tours de refroidissement de la centrale nucléaire de Cruas, c'est ce que nous découvrons après la longue ascension qui commence un peu après les vieux bâtiments du champ de tir abandonné. Au plan juste après le Rhône ce sont les collines de la forêt de Marsanne et encore derrière le massif des Trois Becs !rd11 01 13 008

Un petit chêne est tout emmitouflé de mousses et lichens à l'endroit où nous "mangeons la banane" ... ou croquons la pomme.rd11 01 13 011

Nous devons faire attention pour traverser des gués, l'eau remplirait vite nos chaussures.rd11 01 13 018

Le grand froid de décembre a fait éclater des pierres des strates de calcaire qui bordent le chemin, nous dévoilant un superbe fossile.rd11 01 13 021

Il n'est pas loin de midi lorsque notre objectif se découpe en grand au dessus d'une prairie et sous le ciel bleu. Mais Robert nous le fait contourner et nous allons l'aborder par le sud-est. Oh, qu'il est encore long et difficile ce chemin bordé d'amandiers dont les boutons ne sont pas prêts à éclater. Ils portent encore beaucoup de fruits des récoltes (enfin des non-récoltes) précédentes.rd11 01 13 023 Nous changeons de direction dans un petit hameau aux toits de tuiles romaines pour monter la colline couverte de buis, chênes verts, genévriers et cades. rd11 01 13 025Et finissons enfin par déboucher sur un plateau qui domine toute la région. C'est à quelques pas que nous nous installons exposés au soleil pour notre pique-nique d'hiver.

On papote en récapitulant le contenu des sacs,rd11 01 13 029

les doigts de pied en éventail, ils ont si bien travaillé ;rd11 01 13 030

jumelles en main pour vérifier si c'est vraiment le mont Ventoux qui est juste dans la ligne de Montélimar. Edgar nous l'affirme c'est bien ça ...rd11 01 13 032

On n'en a pas besoin pour admirer la vue magnifique sur les Trois Becs, le col de la Chaudière, le Grand Delmas, le Glandasse et même le Grand Veymont complètement enneigé et à l'ombre d'un gros nuage gris.rd11 01 13 033

A l'heure de repartir Ange a "tricoté" une couronne de buis à Gérard, c'est d'avoir bien grimpé après une longue interruption ?rd11 01 13 038 Si c'est ça nous sommes nombreux à la mériter car beaucoup, tout comme moi, ont hiberné depuis le Pont du Gard ou le tour de la Lauzière ...rd11 01 13 039

Particularité botanique du jour, ce sont ces cocons d'insectes parasites construits autour des tiges d'une famille de plantes mortes !

Heureusement malgré nos efforts nous prenons le temps d'admirer les couleurs de l'hiver. rd11 01 13 044rd11 01 13 043Des gris, des bruns, une belle variété de verts, et des jeunes tiges, rouges des cornouillers et jaunes des osiers. Il suffit juste de bien ouvrir les yeux pour voir les richesses de chaque saison.

Le vallon par lequel nous sommes revenus est superbe, mais le sentier se met rapidement à descendre fortement. rd11 01 13 042En fin de randonnée les muscles des cuisses et les mollets sont très sollicités ... Heureusement que nous avons pu faire quelques exercices d'étirement en arrivant aux voitures. Merci les dames qui vont à la gym' pour vos conseils !

Les chiffres du jour restitués par le GPS pour randonneurs d'Alain sont : 16.2 km parcourus, dénivelé cumulé 862 mètres à une  moyenne horaire de 3.4 km : reprise difficile !

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25 novembre 2010 4 25 /11 /novembre /2010 20:34

frise2 10 11 25 016Camille a été bien surpris de me voir rentrer à la maison avant 16 heures ! Il faut dire que le temps était favorable aux records, et nous avons dû nous surpasser sur le retour de cette randonnée (17 km, 557 mètres de dénivelé, à une moyenne de 3.9 km/h ; renseignements fournis par un GPS pour randonneurs !).

Pourtant le ciel était bien ensoleillé au lever du jour, avec un peu de rose qui aurait dû m'alerter, et me faire penser que ça changerait dans la journée.rd10 11 25 002Fi de ces considérations météorologiques, le soleil brille sur Crest et sa tour lorsque nous quittons le parking de Carrefour market pour prendre la route vers le col de la Croix de Besot. Il fait même plutôt chaud et nous nous débarrassons d'une partie de nos gilets après avoir atteint la crête que nous allons suivre pendant quelques kilomètres.rd10 11 25 006

Les prairies succèdent aux champs, et bientôt quelques chênes apparaissent qui vont laisser la place aux  pins sous lesquels nous trouvons des champignons, lactaires et petits gris. Pendant que les gens de tête se détachent et filent, Ange, Amhed et Michèle passent à la cueillette. Et quelques centaines de mètres plus loin Nicole en trouve  tant qu'elle appelle, elle ne peut tout ramasser pour elle-même ! Donc je m'y mets aussi, en rassemble une belle récolte puis vais trop vite et gaspille en écrasant quelques têtes. Je me rends compte qu'il vaut mieux en ramasser un correctement que deux mal.

Halte à la Croix de Besot où Michèle essaie en vain un moyen de porter son sac de champignons plus confortable qu'à bout de bras. J'ai pu mettre les miens sur mon pique-nique dans mon sac, en essayant de ne pas les tasser, mais l'idéal c'est Nicole qui l'a, le sac de papier solide qui garde bien sa forme tout au long de la journée. J'en mettrai un dans mon bagage en rentrant !

Maintenant nous descendons vers Cobonne où nous allons manger. C'est la première fois que j'emprunte ce chemin dans ce sens. On y découvre de superbes vues sur le massif de la Forêt de Saoû.

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Qui a bien changé depuis notre départ de Crest. Pendant que nous ramassions des petits gris nous n'avons pas vu que le ciel se couvrait, le soleil a disparu et il a fallu renfiler le vêtement que nous avions quitté ...

Superbes les Trois Becs entre les pins,

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légèrement poudrés. 

Aujourd'hui le paysage change très rapidement et lorsque nous quittons le sous-bois et son chemin aux pierres qui roulent les Trois Becs disparaissent presque, au-dessus des têtes de Claudette et Christine.rd10 11 25 012 dans les nuages, dans la neige ?rd10 11 25 015Nous arrivons à Cobonne juste devant un autre groupe de marcheurs, à un abri-accueil tout neuf, mis à la disposition des passants, à côté de l'église et de la Croix de mission.rd10 11 25 025 Des tables, des bancs, c'est parfait pour un pique-nique presque à l'abri. Mais si ça convient pour 20 et un peu plus, c'est insuffisant pour 40 ! Heureusement il y a un autre endroit abrité à proximité du local associatif. rd10 11 25 018

Alors que Michèle est déjà en train de nettoyer ses pieds de mouton, nous en sommes, comme Amhed aux nombreux desserts, celui tiré du sac de chacun, plus le gâteau au chocolat-noix-noisettes de Denise, plus le chocolat aux noisettes, et celui fourré à l'orange, merci, merci c'est trop, mais par un froid pareil on se laisse faire.

rd10 11 25 020rd10 11 25 019 Irène et Nicole se sont emmitoufléesrd10 11 25 022

 

Pas de repos digestif aujourd'hui, Ange nettoie déjà les tables,rd10 11 25 028 il est temps que j'aille me renseigner sur Cobonne, nous n'allons pas tarder à repartir.

Cobonne est un village perché situé sur le passage de la Grande Draille, chemin de transhumance des troupeaux vers la montagne d'Ambel.

L'église flanquée d'un tout petit cimetière, typique des églises rurales de la région a été construite au 11ème siècle. Le donjon qui s'appuie tout contre a été bâti au 14ème siècle en s'imbriquant dans les murs de l'église. Il faisait partie des remparts qui comprenaient huit tours semi-cylindriques dont il ne reste trace que de deux.

 

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Deux portes permettaient l'accès au village. Celle du sud a disparu, par contre au nord la porte de la Herse est très bien conservée.

Les fontaines qui coulent abondamment aujourd'hui devaient déjà alimenter le village au Moyen Âge. Les maisons sont très anciennes, et les dates de

leurs premières traces ont récemment été portées au-dessus des linteaux.

Il semble que le château ait complètement disparu.

Le village est agrémenté de jardinets offerts aux regards des passants, et il y a quelques espaces publics (?) agrémentés d'arbustes plein de couleurs. rd10 11 25 039

Amhed a essayé : ce sont vraiment des pommes ces  fruits gros comme des cerises et si richement colorés. Acides, mais bien des pommes !rd10 11 25 040

Nous rejoignons le creux du vallon. Derrière Robert et Nicole bien emmitouflés, tout au fond les Trois Becs sont maintenant dans la neige.  rd10 11 25 041

Nous pressons le pas, de la neige fondue vient à notre rencontre. Il est temps de sortir les ponchos des sacs. Nous distinguons à peine les falaises qui enserrent le Pas de Lauzun en face. C'est maintenant que nous avons battu nos records de vitesse ! Jusqu'à transpirer comme des bêtes.

Encore un arrêt pour nous défaire, rd10 11 25 043

dont Ange profite pour ramasser un champignon singulier, qu'il nous présente comme "oreille de cochon"  ou "oreillette" possible. Les recherches que j'ai faites sur le  site champignons et nature  et dans mon "Guide nature" de Nathan semblent considérer que les oreilles ou oreillettes seraient des gyromitres très toxiques, plutôt bruns, et que ce champignon blanc au pied blanc strié, parcouru de profonds sillons serait une Helvelle crépue, moins toxique, mais toxique quand même !

Bon, maintenant j'ai dans mon sac un kilo de petits gris à préparer pour la congélation. Alors à bientôt !         

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23 novembre 2010 2 23 /11 /novembre /2010 17:16

frise10 11 23Gants, bonnets, laine polaire et coupe-vent, il fallait tout ça pour marcher ce mardi ! Mais le ciel qui affichait une belle harmonie de gris ain,si que la bise n'ont pas empêché une équipe nombreuse à se rendre à Divajeu, sur l'itinéraire 49. Il faut bien en connaître le tracé car il n'est pas vraiment bien balisé et il faut souvent franchir des haies et des limites de propriétés ...rd10 11 23 002

A l'horizon, dans une brume grisâtre Roche Colomberd10 11 23 003

et le château de Divajeu.rd10 11 23 008

Autour de nous les ors et les rouilles de l'hiver.rd10 11 23 005

Le noir des trompettes de la mort est bien dissimulé sous les feuilles, mais Michel a su en trouvé à l'écart du cheminrd10 11 23 007 en prenant un peu d'avance sur le groupe.rd10 11 23 022

L'heureuse surprise de cette randonnée d'hiver que l'on couvre en deux heures et demie c'est le retour d'Angela après une si longue absence. Nous espérons que tu seras là souvent Angela !

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4 novembre 2010 4 04 /11 /novembre /2010 20:31

frise2 10 11 04 frise1 10 11 04Nous retrouvons toujours Beaufort sur Gervanne avec plaisir. Les saisons changent, et c'est chaque fois un peu différent ! L'itinéraire reste le même que celui du 5 février 2010, mais sans la neige, et avec un soleil magnifique dont mes joues ressentent encore l' ardeur ... un quatre novembre !

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Le soleil de matin d'automne éclaire d'une lumière rasante et dorée le paysage que l'on découvre depuis le balcon qu'est le terrain de boules du village. Les ombres sont longues et à peine fraîches. La douceur de la matinée est surprenante, ce 4 novembre !

L'or a été très présent dans le paysage aujourd'hui :

rd10 11 04 011autour de Nicole et Ady dans le chemin qui va nous conduire à Eygluy en passant sous l'église et le grand platane,

rd10 11 04 012ou dans le feuillage de ce chêne éclatant entre les brandes et les épicéas sur le chemin du tour de Merly.

rd10 11 04 021Le village d'Eygluy est celui de la petite enfance de Lucien. Ici à gauche, l'école qui accueillait alors les huit élèves du village.

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rd10 11 04 015La maîtresse originaire de Loriol habitait l'appartement au-dessus la classe. C'est en solex qu'elle repartait dans sa famille ...  La "Fontaine aux grenouilles" ne s'appelait sûrement pas ainsi alors ! Voici pour la petite chronique "... le pays de ..." qu'il serait intéressant de pouvoir poursuivre !

La commune d'Eygluy-Escoulin est l'une des plus petites de France avec ses 59 habitants, mais au creux du vallon nord, que nous découvrons au détour du chemin du Merly, rd10 11 04 023sont cachés une petite église perchée, point blanc au milieu de la vallée, et une distillerie de plantes aromatiques.

rd10 11 04 025J'ai encore manqué la récente randonnée au Bec Pointu que voici en face de nous, au centre. Les mines gourmandes ou épuisées de ceux qui en parlent me font penser que ça ne doit pas être très facile d'arriver à ce sommet !

C'est au col de Véraut que nous pique-niquons, en choisissant le versant à l'abri du vent au-dessus du hameau.

Le repos en haut d'un col vers Côte Belle est le moment de la photo de groupe où ne manquent que le détachement de tête. Par contre un chien de chasse a dû vouloir changer d'activité et ne nous laissera que revenus à Beaufort. Grâce à la puce de son collier ses maîtres munis de GPS ont dû le poursuivre toute l'après-midi. En voiture les kilomètres sont moins longs qu'à pied, mais c'est moins facile de suivre les chiens qui traversent les chemins et empruntent les sentiers des animaux sauvages !

rd10 11 04 036Photo de détail de messieurs aux si nombreuses qualités,

rd10 11 04 037de gauche à droite : Gérard, Hubert, Edgar et Ahmed !

rd10 11 04 040A la Petite Morouse la silhouette des Trois Becs se dessine au-dessus de Nicole et Viviane juste derrière la pointe du sapin de droite.

rd10 11 04 044Ne jamais prendre les chemins les plus courts si on peut allonger ! Merci Jean François de le faire remarquer ! Tu avais raison, rd10 11 04 045on a d'ici un merveilleux coup d'oeil sur le rocher du Vellan entre nuages et forêt.

Le soleil décline rapidement et la lumière change encore plus vite que les nuages, le paysage semble plus riche d'instant en instant.rd10 11 04 046René et Gérard au retour vers Beaufort ont bien voulu quitté le paysage des yeux pour l'image que voici. Merci.

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Et pendant ce temps là le rocher du Vellan et les falaises d'Omblèze, dont la blancheur se détachait entre le gris des nuages et la rousseur des bois allait bientôt disparaître dans l'ombre du soir.

Demain le temps sera moins beau qu'aujourd'hui. Nous avons eu beaucoup de chance pour cette sortie de plus de 20 kilomètres !

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28 octobre 2010 4 28 /10 /octobre /2010 16:50

frise 10 28 065Nous avons eu un peu de mal à nous retrouver ensemble,  au point de départ. René nous avait dit "au château", mais il n'y en a pas moins de trois à Boffres ... Enfin, à 10 heures nous étions sur le point de partir les dix neuf marcheurs du jourrd10 10 28 002depuis la place de l'église, (ou du château ? ) vers le Serre de Muans, point culminant de la commune (848 mètres). rd10 10 28 005René nous a fait les honneurs de la place, de la belle façade de l'église, ancienne chapelle du château qui fut promue église paroissiale au 18ème siècle après que les deux autres que comptait Boffres furent incendiées.rd10 10 28 004La vue depuis la place vers l'Est est impressionnante. L'horizon est vaste, depuis les Trois Becs jusqu'au nord de la chaîne alpine. La table d'orientation mentionne même le Massif du Mont Blanc et il nous semble que c'est lui qui se découpe dans le ciel si clair, étincelant sous le soleil du matin.

Les calades que nous empruntons pour descendre jusqu'au Duzon nous permettent de voir la maison où Pierrette (nous sommes deux Pierrette au GREB) a passé les vacances au cours desquelles elle a rencontré René, le bâtiment de l'école de René ... Tous les détails de la vie locale au milieu du 20ème siècle nous serons bientôt révélés !

L'ancien moulin de Greize encore en fonction à l'époque où le meunier travaillait les céréales, les châtaignes et les noix. Aujourd'hui c'est une belle maison avec une basse-cour auprès du ruisseaurd10 10 28 007 où un dindon essaie de nous impressionner en gonflant toutes ses plumes, il se pavane en faisant la roue et en glougloutant.Protège-t'il sa femelle si petite à côté ?

Les fermes fortifiées nous laissent deviner que l'histoire n'a pas toujours été paisible ici ...

Il nous faut de temps en temps nous retourner pour admirer le bourg perché au dessus des bois de châtaigniers dorés, que le terrible vent de lundi n'a pas totalement dénudés.rd10 10 28 013

La façade Est du bourg est très ramassée sur le sommet, mais depuis Fiole Bise (oh ! que j'aime la poésie de certaines toponymes. Et que leur étymologie doit être intéressante ... Pour Boffres nous avons deux versions : ce nom viendrait du vent qui souffle ici, le Balfredo, ou de "Balteurs Frigidus", escarpement rocheux froid ... ) nous avons vue sur le sud et c'est une tout autre image, le village s'étire vers l'ouest. Les pèlerins de Saint Jacques doivent faire provision de bien belles images !rd10 10 28 022

Depuis les flancs du Serre de Muans nous découvrons la campagne et le château de Faugs que Vincent d'Indy fit construire en 1886, dans un écrin de forêts. rd10 10 28 024Retournons-nous encore une fois pour admirer les Alpes qui se dessinent parfaitement au-dessus de la vallée du Rhône dans la brume.rd10 10 28 023Le chemin qui nous conduit vers la Croix Saint André et l'Herbasse est bordé de gros rochers de granit. Nous n'avons pas le temps de dégager la mousse qui les recouvre pour essayer de trouver celles qui ont servi aux cérémonies druidiques. Et l'expérience m'a prouvé que les qualités nécessaires à des recherches archéologiques me manquent !rd10 10 28 029Nous traversons le hameau d'Herbasse, rd10 10 28 031en cours de restauration. Des maisons fortifiées, des portes aux linteaux de granit et un four à pain remis à neuf furent les témoins des terribles dragonnades qui ravagèrent le Vivarais. La date du 26 septembre 1683 est mentionnée dans les topoguides à côté du nom d'Herbasse. Les troupes royales y rencontrèrent un groupe de Huguenots à l'aube à qui il fut proposer de "choisir entre la messe ou la mort". Le chef des troupes royales écrivit " ces misérables allaient au gibet avec la ferme assurance de mourir martyrs et en demandaient pardon aux soldats, mais il n'y en eut pas un seul qui voulut demander pardon au roi." Les douze prisonniers furent pendus sur le champ ...

rd10 10 28 034Au dessus du hameau l'emplacement est très agréable, nous avons oublié l'histoire et nous sommes installés là , en rang au soleil pour pique-niquer.

 

Nous avons quitté la vue sur l'est dans l'après-midi, pour celle de Vernoux, et au loin le Mont Mézenc enneigé, le Mont Gerbier des Joncs et les sucs ardéchois.rd10 10 28 042Du côté botanique, nous n'avons presque pas vu de champignons. Quelques coulemelles rd10 10 28 047au bon goût de noisette nous a dit Marcelle qui a participé à la "journée omelette" aux champignons récente du club.

Nous avons fait un détour par Fonduzon, la source du Duzon, puis vers le Bois de Boulogne ardéchois, réputé pour ses fayards, que nous avons aperçus à quelques pas de notre itinéraire qui en comportait aussi de beaux.rd10 10 28 056Nous sommes passés par le château Chabret dont l'aile la plus proche de nous fut reconstruite par le père de René, à la suite d'un incendie. Dans le prolongement il y a un jardin clos, comme on en voit dans les régions riches en gibier.rd10 10 28 058 Vincent d'Indy y fit plusieurs séjours qu'il trouva si agréables qu'il se fit construire son propre château  dans le voisinage.

Retour sur la place de l'église avant de quitter Boffres. Le soleil déclinant éclaire les Trois Becs.rd10 10 28 063

La vue que l'on en a d'ici fait parfaitement comprendre que les Ardéchois centraux l'appelle "la jeune fille allongée". N'est-ce pas le profil d'une jeune Dauphinoise ?

 

De quand croyez-vous que date cette anecdote ? "Le dimanche matin les paroissiens de Boffres attendaient dehors que les familles des châteaux Chabret et des Faugs soient entrées dans l'église pour y pénétrer à leur tour. Quelques messieurs (effrontés ou républicains ? ) ne respectant pas scrupuleusement cette étiquette une des châtelaine les tança comme il se devait. L'un répliqua vertement. Il ne fut plus jamais appelé à travailler au château ...

Début de la deuxième moitié du 20ème siècle !

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26 octobre 2010 2 26 /10 /octobre /2010 21:41

frise 10 10 26 033Après la journée de tempête d'hier, voir le soleil est un grand plaisir. Aussi sommes-nous vingt deux à vouloir profiter de cette après-midi clémente pour marcher. Direction Vaunaveys et les monts du Matin. Nous prenons l'itinéraire 139 à l'envers, car le mistral qui souffle encore sera dans notre dos alors que nous marcherons vers le sud, et nous reviendrons à travers bois où les arbres nous protègeront.

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Après avoir cheminé au pied des collines le chemin s'engage sur leur flanc. La vue se dégage sur la vallée du Rhône et nous essayons de reconnaître les villages et les sommets lointains d'après leur silhouette et leur orientation.

 

Lorsque le sentier rejoint le grand chemin qui dessert le terrain de moto-cross de Crest, la vue s'élargit de tous côtés.rd10 10 26 003

Le Glandasse est enneigé !

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Et les Trois Becs également poudrés ont accroché un peu de brume à leurs sommets !

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Josette nous choisit la bonne place au soleil pour la photo de groupe. Devant un cornouiller lie de vin derrière les messieurs les plus grands, et un peu à droite.

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Des nuages semblent se rassembler aussi sur la Raye et ses falaises.

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Des sycomores illuminent la forêt qui commence juste à changer de couleurs. Avec les changements de température que nous connaissons ces jours-ci, ça devrait s'accélérer bientôt. Ça a fait disparaître les champignons !

 

Nous revenons rapidement par de petits sentiers parfois boueux et glissants vers le village médiéval fortifié de Vaunaveys. Il y a bien peu de remparts aussi bien conservés en Drôme.

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rd10 10 26 027Taulignan, dans le sud en a aussi de superbes.

Curieux, on dirait un chemin de ronde avec ses escaliers, mais c'est à l'extérieur, alors ce n'est pas ça ! Un e transformation bien postérieure à l'origine  sûrement.

 

Après un temps de repos-goûter le long du terrain de boules, nous avons visité le vieux village, derrière les remparts. Il y a une rue et une place "du Château", mais il semble qu'il ne reste plus rien de ce château. Nous avons pris des ruelles qui portent le nom de Grand Rue, de rue du Four banal et sommes arrivés à cette maison qui doit être contemporaine des murs d'enceinte.

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Son encorbellement et ses bois ont dû voir passer bien des modes depuis qu'ils sont là !

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Elle est toute proche de la Grande Porte et doivent être les deux bâtiments les plus vénérables de Vaunaveys.

Revenus au parking de la salle des fêtes, nous avons été fouettés par le mistral redevenu glacial alors que le soleil a disparu derrière les montagnes du Vivarais. Heureusement que nous étions bien à l'abri !

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14 octobre 2010 4 14 /10 /octobre /2010 18:47

Frise 10 14 041Il paraît que le versant entre le vallon de l'abbaye de Valcroissant et le sommet du massif du Glandasse s'appelle "le petit Paradis" !

Et c'est là que Robert nous emmène aujourd'hui. Le micro-climat qui règne sur le Diois en fait une destination presque idéale les jours où le temps risque de nous être défavorable dans la vallée du Rhône.

Nous ne sommes que 17. Il semble qu'octobre soit une saison propice aux voyages, et beaucoup ont préféré être ailleurs.

Nous laissons les voitures un peu avant l'abbaye, juste après avoir traversé le Valcroissant, ruisseau qui a donné son nom au vallon et à l'abbaye.

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Le soleil éclaire tout juste le sommet de la falaise du Glandasse lorsque nous nous engageons sur le sentier dans la forêt vers le pas de la Roche.

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A la croisée des chemins dans la forêt de l'Abbaye Robert semble ne pas avoir encore vraiment décidé où nous irons.Pas à Laval d'Aix, il faut revenir sur nos pas, et ça, il n'aime pas ! Le Comptoir à moutons, c'est bien haut pour l'équipe, un petit détour vers l'abbaye ?

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Le temps d'une photo de groupe, et la décision est prise : ce sera le Paradis, qui chemine de part et d'autre de la ligne des 1000 mètres, à mi-hauteur de la montagne par le col Fauchard. Le chemin traverse une forêt d'épicéas et de hêtres. La pluie qui est récemment tombée sur ce versant à l'ombre entretient une humidité favorable à l'apparition des champignons.

Des beiges, des rouges,

Flore Drome 10 012Flore Drome Russule rouge 016

parfois tout blancs, et même bleus semblables à des pétales de fleurs,

Flore Drome Hypholome 041Flore Drome Polypore bleuté 017

en famille ou en ribambelle ils sont beaux mais attention, souvent menaçants ... La récolte est seulement photographique, et j'essaierai à la maison de les identifier. Mais c'est un exercice encore plus délicat que pour les fleurs !Flore Drome Russule ou Lactaire 039Flore Drome Bolet des pins 014

 

 

 

 

 

 

rd10 10 14 019Nous sortons du bois et le Comptoir à moutons apparaît dans l'échancrure de la falaise, presque au centre gauche. C'est vraiment beaucoup plus haut que le sentier que nous suivons !

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Qui ne manque pas de relief ! Après le creux d'une ravine,

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il se poursuit en corniche. Il semble que se soit là le Petit Paradis.

rd10 10 14 028Parfait pour la halte pique-nique ! Nous nous installons parmi les touffes de thym, entre les buis et à l'ombre rare des petits chênes, car le soleil tape encore ardemment.

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Au loin la cluse du Valcroissant s'ouvre sur la vallée de la Drôme.

Robert ne doit pas avoir d'arrière pensée aujourd'hui, il ne siffle le rappel qu'un peu avant 14 heures ! rd10 10 14 037Jean François a adapté son bonnet à la façon Peter Pan lorsque Robert siffle le départ (deuxième coup).

La randonnée se poursuit entre flanc ensoleillé très chaud, et flanc à l'ombre. Les différences de température sont saisissantes. C'est une des particularités du climat drômois d'automne qui surprend les nouveaux venus.

Nous entendons des miaulements. Bien sûr nous sommes au-dessus de l'abbaye cistercienne, devenue ferme depuis longtemps, mais presque 500 mètres plus haut. Un chat peut-il venir chasser ici ?

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Il n'a pas l'air d'un fauve ni d'un chat malingre, et d'ailleurs c'est "elle" a même l'air bien câline ... nous dit Michel qui aimerait bien l'adopter ...

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Mais la jeune chatte n'est pas d'accord et aux Quatre Chemins elle nous abandonne

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à la contemplation des forêts dont le feuillage rouille alors que des lambeaux de brume s'effilochent sur quelques sommets.

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Quelle est la différence entre "brume" et "nuage" ? Seulement la densité ? Alors nous avons de la brume devant la falaise, et des nuages derrière !

Et que dire de ce qui nous cache complètement le massif des Trois becs lorsque nous revenons : "brouillard épais" sûrement ! Oh, que le temps est désagréable sur la plaine de Valence en cette fin de journée !

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7 octobre 2010 4 07 /10 /octobre /2010 19:19

Ce fut une belle journée d'aventure : chemin et exercices non prévus. Que l'improvisation avait du charme aujourd'hui !

Pourtant Robert connaissait bien la randonnée qu'il avait choisie. C'est seulement parce qu'il a pensé que le parking normal sous le "Château" de Coquat serait un peu juste pour les cinq voitures (nous étions 23, ça ressemblait à une vraie rentrée) qu'il nous a emmenés sur le parking de l'école d'escalade ... Au pied du panneau qui porte la flèche "Gorge 0.5 km".

Nicole a suggéré qu'on aille y voir avant de commencer. Moi j'étais parfaitement d'accord. J'allais peut-être bien retrouver l'endroit où nous avions franchi un filet d'eau,  sauté dans des flaques et escaladé les pierres de son lit : bon souvenir de jeux d'enfants, enfin de souvenirs vieux de 20 ans au moins ...

Nous nous sommes engagés dans la gorge encore pleine d'ombre.

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Parmi les pierres il y en a de grosse taille. On s'aide des mains pour les franchir.

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La colonne avance, coup d'oeil en arrière pour voir si tout le monde suit.

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Nous trouvons rapidement des chaînes qui vont nous aider à franchir des "marches" plus hautes. Concertation : "et ici comment fait-on ? "

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Le gilet fluo de Robert illumine la grotte : ça sera très efficace pour que les chasseurs nous voient de loin.

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Pour redescendre, est-ce à gauche à mains nues ou à droite avec la chaîne ?

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Quand je dis redescendre, ça ne veut pas dire revenir, mais franchir un rocher qui fait barrière. Encore un autre à passer avant

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d'arriver au fond de la gorge.

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Enfin presque. Il y a un choix à faire ici : la voie de droite nous amène à un mur vertical, celle de gauche à un pierrier un peu moins impressionnant, mais qui franchit la même hauteur.

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Surtout ne pas se précipiter pour laisser chacun franchir une difficulté après l'autre, sans ajouter de pression à celle que la voie met . Nous nous hissons à l'aide des chaînes, des cordages, des buis. Des mains se tendent pour nous tirer, des mains s'élèvent pour nous pousser, et qu'importe où elles se posent si elles sont efficaces !

Tout le monde ne ressent pas autant de plaisir que Bernard et Jean (moi aussi, même si je dois faire sûrement beaucoup plus d'efforts),

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quelques personnes éprouvent même une forte angoisse à franchir ce pierrier. C''est aussi l'inquiétude ressentie par "Elle" pour son mari, "Lui" pour sa femme. Les ressentis sont encore bien partagés quand nous avons tous franchi cette gorge si étroite qu'on a du mal à imaginer le passage de la plate-forme supérieure.

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Il faudra quelques heures de plus avant que tout le monde soit heureux d'avoir fait ça !

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Comme le point de départ n'est plus celui auquel Robert avait pensé, il improvise pour retrouver le grand chemin qui relie le pas du Loup au col de Sonnaize. Nous avons du mal à suivre ou à trouver le sentier non balisé, pas très bien entretenu, avec plus de bois mort qui l'encombre que de ronces. Merci aux premiers de nous avoir écarté certains obstacles et soulevé les autres. Aidés dans les passages où il fallait enjamber branches, se baisser, (plus que ça !) pour passer sous d'autres !

Ce n'est pas si souvent que nous trouvons qu'un beau chemin ressemble à une avenue, mais c'est bien ce que nous avons éprouvé en arrivant vers 11 heures à celui qui allait nous conduire au Pas du Loup.

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C'est à contre-jour que nous admirons le vallon et la chaîne du Vercors dans la brume légère. "Les deux Soeurs"  ici s'appellent "la Momie". C'est vrai que les rochers de gauche et central ressemblent à un corps et une tête momifiés. Allez voir sur place, c'est frappant !

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Il est tout juste midi lorsque nous arrivons à la montagne des Ussets. Devant la cabane des chasseurs il y a mi-ombre pour les uns, plein soleil pour les autres, c'est parfait pour le pique-nique,

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avec une vue superbe sur la chaîne en face où se jouent encore la brume et quelques nuages.

Il est à peine 13h30 quand Robert nous siffle la reprise de la rando. ll nous présente la suite : monter l'après-midi est difficile aussi nous passerons sous le pas de Bouvaret pour finir vers le château de Coquat qui se découpe au sommet d'une colline.

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Les vaches et leurs clarines nous accompagnent pendant que nous traversons le vallon vers la source de Fond Pourcel. Le soleil joue sur les feuillages qui commencent à roussir.rd10 10 07 446Flore Vercors Drome colchique 448Flore Vercors Drome Carline acaule 469"Colchiques fleurissent dans les près, c'est la fin de l'été" et des carlines acaules retiennent encore quelques graines.

 

Mais où nous fait passer Robert pour aller à ce château ? Nous avons plutôt l'air d'aller vers le pas de Bouvaret ! Oh, il ne peut pas nous faire ça à cette heure ci !rd10 10 07 456

Heureusement, non ! Mais peu s'en est fallu : à cet endroit où nous avons bifurqué nous n'étions qu'à 800 mètres du passage. Mais quels 800 mètres, le temps pour les parcourir est estimé à 45 minutes !

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Nous rejoignons le fond du vallon, prenons le temps de regarder les falaises qui font des dentelles, des festons, des aiguilles derrière nous. Paysage fabuleux que je préfère voir d'en bas que d'en haut aujourd'hui à cette heure-ci !

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Il a fallu encore suivre des chemins, franchir des chicanes et des échaliers avant de revenir presque en face de la montagne en amphithéâtre et des rochers par lesquels nous avions commencé la journée !

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Il est trop tard pour raconter l'histoire du château ? OK, reportons ça et continuons en contournant les ruines de la tour qui surplombent la vallée dont la couleur change suivant les labours.

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Retour aux voitures, c'est le moment de laisser parler les instruments, 18 kilomètres et les estimations : dénivelé de 800 à 900 mètres !

Et que l'entrée de la gorge est belle au soleil de l'après-midi !

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23 septembre 2010 4 23 /09 /septembre /2010 18:05

rd10 09 23 panoramaOh ! la rando que nous avons faite aujourd'hui ! Tout simplement somptueuse, sous un ciel d'avant la pluie, si bleu, si clair qui laisse les montagnes toutes nues, sans voile de brume, si belles autour de nous.


Commençons par le début. La Grésière fait partie du Diois. On l'atteint en partant vers Châtillon en Diois, et juste avant d'y arriver il faut prendre à droite la D69 vers le hameau des Payats, puis la D226 jusqu'aux Gallands (altitude 672 mètres) où on laisse la voiture.

Le sentier choisi par Justin qui mène le groupe grimpe tout de suite, sans mise en jambes préparatoire.

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C'est un peu rude car ça dure ! Enfin le Glandasse apparaît derrière la première montagne qui commence à nous laisser voir au-delà du vallon des Gallands.

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Le soleil perce les feuillages sous lesquels nous cheminons en grimpant toujours. Les fleurs dont les corolles étaient refermées plus bas, plus tôt, sont maintenant ouvertes et nous intriguent bien. C'est le bleu d'une gentiane, mais la tige et le feuillage diffèrent ...Les avis sont partagés.

Flore Diois gentiane ciliée

Après vérification c'est une gentiane ciliée, qui fleurit en automne. Elle a "quatre pétales ovales longuement frangés sur les bords". Et comme toutes les gentianes, elle est à protéger !

Nous avons beaucoup de chance, juste au dessus les fruits d'un arbuste sont ouverts et offrent ses graines au vent dominant, ou aux oiseaux.

Flore Diois graines de fusainCar les couleurs ne vont pas manquer de les attirer : fermés les fruits sont un petit bonnet de cardinal rose-corail, ouverts s'y ajoute l'éclat oranger des graines ! Plusieurs hypothèses sont émises, bravo à celle qui a pensé au fusain ! C'est bien ça.

 

Justin nous avait parlé de partie de sentier escarpé, de tunnel où nous n'aurions pas besoin de frontale. Et nous y voici. La falaise calcaire dont nous admirions depuis quelques minutes le plongeon dans le vallon est devant nous.

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Il faut la franchir par ce tunnel (altitude 1050 mètres) que l'on atteint par le chemin en à-pic. C'est la partie "via ferrata". Un câble fiché dans la paroi nous assure et nous rassure.

Ca monte tout doucement jusqu'au col de Pinet (1195 mètres), mais ensuite ça reprend fort en sous-bois pour finir en escalier dans une prairie sèche.

Au sommet (1482 mètres) la vue coupe le peu de souffle qu'il nous reste. Du bord de la falaise on voit jusqu'au Mont Ventoux, là-bas, tout au sud. En tournant le regard vers l'ouest le Grand Delmas et les Trois Becs ferment l'horizon.

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Justin nous aide à reconnaître ou découvrir les principaux sommets qui nous entourent.

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Le Glandasse et le Grand Veymont qui pointe derrière, et beaucoup plus loin à l'est le Jocou, le Grand Ferrand,

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les Aiguilles de  Luz, jusqu'à un glacier dont la blancheur se faufile entre les croupes et les aiguilles des montagnes dénudées au nord-est. Il n'y a pas à hésiter, c'est en face de ce grand spectacle que nous nous installons pour pique-niquer.

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Nous nous repaissons de cette vue jusqu'à 14 heures !

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Enfin presque tous, chacun son truc ! Christine, aidée de Jean François a fait une belle récolte de fossiles en grimpant.

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rd10 09 23 005Ils sont si nombreux dans ces montagnes calcaires. Ca permet de réviser la géologie et la formation des sols des Alpes et des Préalpes.

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Encore un regard sur le splendide panorama avant de redescendre vers le col de Fays.

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C'est un sentier de chèvres que nous allons devoir emprunter, bordé de buis auxquels nous allons nous agripper avec vigueur. Car les bâtons sont presque encombrants sur ce type de chemin. Le buis est réputé pour la solidité de son enracinement, et aussi pour la dureté de son bois. Nous allons vérifier les deux. Les petites branches nues sont comme des couteaux, et déchirent profondément ...

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Nous avons finalement réussi à "dévaler" avec des douleurs diverses, juste à droite de la falaise, par un sentier légèrement balisé à côté d'à-pics impressionnants. Le reste du parcours est moins vertical.

Les pentes de cet  itinéraire (n° 27 ) sont très importantes (dénivellé de 820 mètres sur une distance d'à peine 13.5 km), ça sollicite des muscles que je n'avais pas fait travailler autant depuis quelques mois. J'en remercie encore plus Christine qui a eu la très bonne idée de cette splendide randonnée.

Il paraît que le ciel n'est pas toujours aussi favorable, et il peut même arriver que tout le paysage ait disparu dans la brume ou les nuages ! Eh bien, si nous devons notre chance d'aujourd'hui à la pluie de demain, qu'elle soit doublement remerciée !

Et enfin une troisième salve de remerciements à Hubert à qui je dois toutes les photos de cet article !

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2 septembre 2010 4 02 /09 /septembre /2010 17:34

frise 10 09 02 018Quel plaisir de retrouver le groupe de randonnées-évasion de Beauvallon et de vérifier que mes jambes marchent encore !

Nous étions quinze à partir pour Crupies ce matin.

Le tour de la montagne Jumel démarre au pont du Rif. Nous remontons la gorge du Rif de Vialle. Il y a beaucoup plus de pierres que d'eau au creux du lit de ce ruisseau !

Un petit détour par le col Julliard nous permet d'admirer les montagnes Miélandre à droite, Angèle au fond et la vallée qui s'étend à nos pieds.

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L'étape suivante, au col Sabatier, permet d'admirer l'ouverture sur les Tonils,

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au flanc de la montagne Couspeau.rd10 09 02 017

Et maintenant quelle est la direction à prendre ?

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Le seul chemin qui n'est pas balisé ... Robert adore l'originalité !

C'est une côte très raide qu'il a fallu gravir pour gagner la clairière où nous avons pique-niquer. Quel plaisir d'admirer le bleu du ciel à travers les aiguilles de pins !

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En goûtant ou pas ce que contient la jolie fiole de Robert !

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La côte qu'il faut maintenant redescendre est si pentue qu'on ne peut la voir sur toute sa longueur. Les pieds à 10h10 ou en crabe ? Moi, je préfère en crabe ! Heureusement que ça ne dure pas !

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Le tour se poursuit avec des vues sur le massif de Saoû. Nous n'avons pas l'habitude de cet angle de vue.

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Et quel ravissement de se laisser surprendre par cette montagne !

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rd10 09 02 034Les fleurs de septembre par un temps très sec sont peu nombreuses : des chardons bleus et des épilobes rampantes ou presque. Variété des montagnes calcaires sèches ?

 

rd10 09 02 037Le chemin que nous empruntons domine le ravin du Rif de Vialle avant d'arriver au village perché de la Vialle. Au 17ème siècle deux temples s'y élevaient dépendant de la paroisse protestante de Crupies. Ils furent démolis par décision royale en 1684.

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Durant les persécutions, sous Louis XIV et Louis XV les réunions secrètes se tenaient sous les rochers de Rochecourbe. que l'on ne peut voir depuis la route qui passe en bas.

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Nombreuses sont les ruines du village où deux maisons seulement sont restaurées. Peut-être est-ce l'amorce d'une restauration plus générale, comme dans bien d'autres lieux de la Drôme ?

Belle randonnée que je n'avais encore jamais faite.Qui totalise un dénivelé de 600 mètres. Quand même !

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