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1 juillet 2008 2 01 /07 /juillet /2008 14:49

Mardi 1er Juillet 2008
Grand concert au Bel Image avec l'orchestre Lyrique de la Région Avignon Provence et trois chanteurs de grande qualité. Nous avions apprécié Sébastien Droy lors du festival 2005, dans le rôle de Ferrando de "Cosi fan tutte" dans ce même théâtre. Même élégance, et même talent qui lui font parcourir la France depuis son Premier Prix de Chant au Conservatoire National de Musique de Paris, en 2003.
Pierre-Yves Pruvot, baryton nous séduit aussi bien dans la cantate KV 42 que dans des airs d'Opéra.
Mais l'artiste exceptionnelle de la soirée est madame Elizabeth Vidal, soprano colorature, qui est l'une des très rares personnes à pouvoir chanter "Popoli di Tessaglia" inscrit ce soir au programme. Quelques notes montent encore plus haut que dans le célèbre air de la Reine de la Nuit de la Flûte enchantée ... C'est encore un air que Mozart composa pour  sa bien aimée Aloysia Weber. Mais lorsqu'il le lui fit parvenir c'était devenu un cadeau de rupture ... L'inconstante Aloysia en aimait un autre.
Grand contraste sur scène entre le jeu des chanteurs : l'expression d'E. Vidal était aussi extériorisée que le chant de S. Droy était intériorisé et plein de pudeur.
J'ai eu la chance d'échanger quelques mots avec Madame Vidal après le concert, alors qu'elle avait troqué sa robe 18ème siècle contre une tenue du 21ème siècle  : c'est l'une des 2 ou 3 seules personnes au monde susceptibles de pouvoir chanter cet air de concert actuellement !
Philippe Andriot, co-directeur artistique du festival la trouve très exceptionnelle, mais prèfère pour des airs de Mozart un jeu moins démonstratif.
Moi qui n'ai pas une perception aussi fine de la musique, j'ai passé une excellente soirée-voyage dans le temps de Mozart !

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28 juin 2008 6 28 /06 /juin /2008 13:55

28 Juin 2008, concert d'ouverture du Festival "Saou chante Mozart"
Le festival est une sorte de voyage, dans la Drôme, dans la vie de Mozart et de ses contemporains, et dans le présent de ses interprètres. A nous de choisir, suivant notre humeur et les circonstances.
Ce soir ce sera un voyage dans la Drôme du sud, dans la belle ville de Saint-Paul-Trois-Châteaux. Elle s'étend maintenant bien au-delà de ses remparts qui enferment toujours son coeur ancien : des hôtels particuliers des 16ème et 18ème siècles dominent des places où la musique de l'eau des fontaines adoucit la chaleur des journées d'été.
En cette fin de journée, lorsque nous arrivons dans le quartier de la cathédrale le soleil illumine de reflets dorés les pierres blanches de la façade et les cyprès y ajoutent des colonnes pour former un ensemble harmonieux.


Petit à petit la grande nef se remplit d'auditeurs pressés de trouver la place qui leur permettra d'apprécier la musique, le chant et le jeu des interprètres. Grâce a mon rôle de "vendeuse de programmes assistante" je peux visiter et admirer encore une fois cette vaste église, une des plus belles de l'art roman provençal.


Il est temps de regagner ma place, voici les musiciens de l'Orchestre de l'Académie de Cologne qui entrent en scène.


Ce soir, pour moi, découverte de musiciens de Mannheim, alors qu'elle était la résidence la cour palatine : Johann Stamitz et Anton Fils. Et c'est une bien belle découverte. Grâce au travail de la direction musicale du festival, nous découvrons, je découvre chaque saison des compositeurs qui ne sont connus que d'un public privilégié. Merci à cette équipe.
Au programme ce soir également deux des sept chants que Mozart composa pour Aloysia Weber, jeune chanteuse à la voix exceptionnelle dont il tomba amoureux. Je pense qu'il aurait sûrement pu tomber amoureux de son interprètre de ce soir, Magali Léger qui ajoute la beauté à la grâce et l'intensité de son chant.


Belle soirée d'ouverture. Qui se clot par un après-concert dans les salons d'apparat de la mairie installée dans l'ancien hôtel de Castellane du 18ème siècle.

La nuit est douce et tiède losque nous quittons, heureux, Saint Paul Trois Châteaux pour rentrer à la maison.

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10 janvier 2008 4 10 /01 /janvier /2008 12:20

Samedi matin 15 décembre 2007

Il est tout juste 4 heures du matin  lorsque nous nous retrouvons dans le hall de l'hôtel Victoria pour rentrer chez nous. Vraiment ce n'est pas une heure pour un rassemblement ... Est-ce l'heure des tournées de Dracula ou des vampires qui sévissent en Transylvanie, dans la forêt ?  Mais c'est aussi celle des avions qui  décollent tous au petit matin de l'aéroport de Cluj. Alors on avale le café qui nous attend au chaud avant de découvrir qu'il a neigé, et qu'il neige encore !
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Finalement c'est la bonne surprise du matin, et nous redevenons enfant encore une fois sous la danse des flocons en nous émerveillant. Philippe et Jean Pierre comme les autres. undefinedAcheminement prudent de notre chauffeur jusqu'à l'aéroport, accompagné de Roxane que nous avons tant appréciée.
Nous assistons depuis notre hublot au dégivrage des ailes de l'avion, décollons avec un peu de retard, ce qui réduit agréablement le temps d'attente à Bucarest, et un peu avant midi nous nous séparons à Charles de Gaulle. Tout joyeux à l'idée de Noël qui est si proche, des bons souvenirs que nous rapportons, des bons moments que nous avons passés ensemble, et de la certitude que nous nous retrouverons bientôt.
Car les voyages de Saou chante Mozart sont une merveille d'équilibre entre découvertes touristiques , moments musicaux divers, et partages amicaux de tous ces plaisirs.
Nous voyageons ainsi depuis plus de 15 ans (combien exactement ? merci de donner la réponse dans les commentaires, accès en bas de page) et Anne et Henry Fuoc ont construit autour d'eux un groupe à la fois disparate et cohérent, composé d'élèments très différents et complémentaires qui se renouvellent en permanence et se retrouvent avec bonheur à chaque occasion que la vie de l'association leur fournit : le festival en juin-juillet, les assemblées générales, et les deux voyages annuels, au printemps et en automne.
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Cette fois-ci nous n'étions que 21. Ce n'est sûrement pas la fréquentation que souhaitent nos organisateurs, mais pour les participants c'est un bonheur car c'est beaucoup plus facile d'échanger avec tous.
Michèle, notre amie, toute nouvelle adhérente à l'association, redoute beaucoup le tourisme en groupe ; et nous avions eu du mal à la faire venir. Elle a tant aimé l'accueil qui lui a été fait par tous qu'elle reviendra, peut-être pas deux fois par an, mais elle reviendra !


Alors à bientôt pour de nouveaux voyages musicaux, et à nous la prolongation parisienne.

                                       Le trombinoscope a été conçu et réalisé par Etienne Schaerrer.

Des nouvelles du festival et de l'association sur : http://www.saouchantemozart.com


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9 janvier 2008 3 09 /01 /janvier /2008 19:19

Vendredi 14 décembre 2007
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Nous rentrons à Cluj pour le repas dans un restaurant célèbre. Décors de poteries. Et sur les tables un grand plat de fromages et fruits nous attend. Nous allons les déguster avec un alcool local versé dans de tout petits pots de terre en guise d’apéritif. C’est fort, mais après le froid de la matinée nous ne laissons rien dans les flacons !undefined

Et l’après-midi est libre. Temps superbe, la boue a séché et il n’y a même pas de poussière dans les rues. Nous n’avons que l’embarras du choix pour passer les quelques heures devant nous. Découvrir Cluj sous le soleil, undefinedfaire du shopping, aller à la grande poste pour timbrer les quelques cartes que nous avons pu écrire (je vérifie que la notion de collection de timbres n’est pas comprise par mes interlocuteurs, tout comme en Croatie. C’est peut-être une affaire d’occidentaux dont les besoins sont pourvus et qui peuvent penser au superflu ?), et il reste quelques musées à visiter !

Odile et moi partons pour le musée de la pharmacie où un colosse veut nous empêcher d’entrer en nous parlant d’heure.undefined Il n’est que 3 h30 et ça ferme à 4 heures. Pas question de nous laisser intimider : nous contournons le colosse et entrons. Le guide habillé tel un préparateur est occupé avec des visiteurs au sous-sol, qui sont Jean Pierre et Annick. Puis il nous accompagne et nous donne un minimum de détails.

Juste en face le palais Banffy est ouvert et ses collections d’art nous attendent. Nous y découvrons des œuvres que nous aurions imaginées de la Renaissance ou du 17ème siècle alors qu'elles sont du début du 19èmeundefined ! Puis des peintres roumains du 19ème siècle très influencés par l’impressionnisme : Nicolae Grigorescu, Stefan Luchian et Elena Popea parmi les plus importants. Avant le concert du soir Bob me dira que les grands peintres roumains de cette époque sont passés par la France où ils ont beaucoup travaillé avec l’école de Barbizon, Corot, Courbet …undefined

Nous nous retrouvons dans la salle de conférence de l’hôtel Agape un peu avant l’heure et échangeons nos impressions de touristes autonomes, car pour une fois nous avons passé quelques heures sans l’accompagnement de la patiente Anne qui nous a maternés pendant 4 jours !undefined

La conférence commence par un débat sur l’usage des instruments anciens. Authenticité ou grincements ? Pour ma part, après un premier mouvement difficile, j’ai bien aimé le concert d’hier soir. Celui du jour, c’est la Messe en ut mineur KV 427. Peu de temps après leur mariage, Constance tombe malade et Mozart fait le vœu de composer une messe pour célébrer sa guérison. Et c’est elle qui chantera la partie de la première soprano à Salzbourg.

Ce soir,  grande salle de la Maison des Etudiants pour ce concert de clôture du festival où le public est nombreux. Le Chœur et l’Orchestre philharmonique Transylvania dirigé par Nicholas MacGegan avec les solistes Bianca Manoleanu, Critina Toader, Cezar Dima et Cozmin Sime sont en grande forme et remportent un grand succès.undefined

Encore une bien belle soirée !

 

 

 

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8 janvier 2008 2 08 /01 /janvier /2008 22:37

Jeudi 13 décembre 2007

 

Le réveil est un peu matinal, car nous allons aujourd’hui à Sighisoara, (la consonance nous rappelle Timisoara, dont les habitants initièrent la révolution de 1989, mais à l’opposé de notre direction) située à 150 Km de Cluj.undefined

Durant les trois heures du trajet nous voyons des étangs gelés, des collines nues en cette saison, des fermes avec des puits munis d’un long levier pour puiser l’eau (comme ceux que nous avions vus dans les musées ethnologiques de Finlande), des petites constructions de planches dans les cours (les lieux que nous avons fréquentés étaient équipés de toilettes correctes, ce qui ne semble pas être une généralité d’après un encadré du guide Lonely Planet qui nous est fourni comme chaque fois un peu avant le départ par nos organisateurs), des maisons avec les toits très élaborés, des villages, des villageois ordinaires et des Roms, et aussi deux « palais gitans » fort surprenants. undefinedLa plupart des Tziganes sont pauvres, mais certains sont riches, voire très riches ; et pour le faire savoir se font construire des palais très kitsch, qu’ils n’habitent que très rarement car ils préfèrent leurs roulottes qui sont dans la cour derrière ! Un peu plus loin c’est un marchand d’oignons qui nous surprend : la qualité en est réputée dans cette région, et les producteurs attendent les clients au bord de la route, même aujourd’hui où le ciel annonce la neige prochaine.
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Enfin nous arrivons à Sighisaora, ville natale de Vlad Tepes, Dracula. Mais ce n’est pas lui qui nous a attirés ici, mais la ville, classée au patrimoine mondial de l’Unesco. C’est la plus grande cité médiévale habitée de l’Europe.undefined Tout en couleurs pastel, entourée de ses remparts du 14ème siècle elle domine la ville. Nous allons la découvrir en haut des escaliers qui nous conduiront par la tour de l’Horloge (datée de 1280) au coeur de la vieille ville.undefined

Aujourd’hui cette tour est le Musée d’Histoire. Et après avoir été un peu rebutés par ce nom, nous découvrons dans les pièces qui s’enroulent dans la tour un ravissant musée ethnologique. Maquette de la citadelle, collections de poteries, une superbe enseigne de chapelier, undefineddes meubles, des moules à pain d’épices, le mécanisme de l’horloge, les personnages qui accompagnent la ronde des heures et celle des jours … Le dimanche devait être consacré à des activités familiales car l’allégorie est une femme aux seins nus avec un enfant aux ailes d’ange ! undefinedAu 7ème étage nous arrivons sur une terrasse bien exposée à la neige qui tombe maintenant, mais qui nous offre une vue admirable sur les toits de la ville basse, et sur la rue où nos amis plus rapides attendent un regroupement.undefined

Un tout petit tour au musée de la Salle des tortures dont je ne retiens que le portrait officiel de Dracula, undefinedavant de continuer vers la place Cetatii, cœur de la vieille ville. A peine plus d’une demi-heure pour prendre l’escalier couvert qui conduit depuis 1642 à l’église de la Colline. Et c’est bien car il neige de plus en plus. L’église est intéressante et le gardien nous a accompagnés pour nous faire découvrir la richesse des œuvres d’art, retables et tableaux, qui sont exposés là. Excellente acoustique que Brigitte teste. Décidément avec « Oiseaux, si tous les ans … » de Mozart qu’elle nous a chantonné mardi soir, nous entendons qu’elle a une bien belle voix !
La descente de l’escalier se fait en compagnie des élèves de l’école qui domine, elle aussi la ville, juste à côté de l’église, et avec une musique très actuelle pour jeunes gens.
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Nous prenons le repas dans la grande maison qui se tient à l’emplacement du château où est né Dracula. La dernière fois que les maisons de ce quartier ont été refaites, c’était il y a quatre ou cinq siècles, et il ne reste plus grand chose du palais où il vécut sa toute petite enfance. Et à l’heure qu’il est, nous n’y attachons pas beaucoup d’importance ! Soupe, viande en sauce au paprika, cornichons et poivrons, gâteau, café.

Et quelques minutes pour faire le tour de la ville avant de redescendre vers le bus. C’est un peu trop rapide, et nous resterions bien un peu plus malgré la neige qui tombe toujours, et la boue qui rend délicate la promenade dans les vieilles rues. De l’argent arrive de l’Unesco et de l’Europe pour la rénovation et l’entretien de cette belle ville, et la saison hivernale est mise à profit pour installer des canalisations d’eau et du tout-à-l’égout, puisqu’il n’y a pas de touristes, sauf nous !undefined

La fin de l’après-midi arrive très vite après le retour, un bref passage à l’hôtel et c’est déjà la conférence de Philippe Andriot, très suivie et souvent animée par les avis et débats de quelques participants qualifiés.

Au programme du jour des œuvres allemandes de Mozart, dites sonates palatines : sonates pour piano et violon jouées sur des instruments anciens par Catherine MacIntosh (violon) et Geoffrey Govier (pianoforte), KV 305, KV 304, chef d’œuvre incomparable, KV 306 et KV 526 qui est peut-être bien la plus belle sonate de Mozart. Après un démarrage délicat, les instruments et les oreilles se sont rejoints avec bonheur. Et nous avons passé une excellente soirée.


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5 janvier 2008 6 05 /01 /janvier /2008 08:49

Mercredi 12 Décembre 2007

Le programme du jour est ainsi libellé : " ... turda, ancienne fortification dacque puis romaine. C'est la ville d'où vient la liberté de confessions en Europe (en 1568 le prince Ioan II Sigismund Zapolya a émis l'Edicte de Turda, le premier décret de liberté religieuse et confessionnelle dans l'histoire de l'Europe moderne).
Visite de la mine de sel de Turda, avec concert "
Beau passé libertaire, mais il y a aussi la mine de sel , pour moi presque synonyme de travaux forcés ! La journée n'est pas placée sous le signe de la plaisanterie, mais l'idée d'un concert dans la mine de sel est plutôt inattendue et insolite ...                              
undefined De la fenêtre du couloir de l'hôtel nous apercevons la statue du héros que notre guide n'aime pas ... peut-être un Hongrois ? et qui d'ici ne semble pas du tout porter une épée. 
Le ciel est encore très gris et les toits environnants semblent mouillés. Triste temps pour aller se promener à 50 km de Cluj.
Les voitures  nombreuses qui circulent dans le centre sont largement maculées de boue  laissée par la neige précédemment tombée. Nous quittons la ville par une colline couverte de vergers de pommiers et pruniers. Les fruits produits dans cette région sont exportés, par contre les fruits vendus dans les magasins sont souvent importés !
La circulation vers la ville est intense. Peut-être les Roumains se rattrapent-ils des années Ceaucescu où ils n'avaient droit qu'à 50 litres de carburant par mois ? Il y a aussi beaucoup de camions qui témoignent de l'activité industrielle de la région.
La circulation est délicate et la vitesse limitée. Aussi nous faut-il une heure pour faire les 50 km qui nous séparent de Turda. C'est vrai que nous avons croisé un accident entre une voiture pulvérisée et un semi-remorque plié en portefeuille qui a créé un bouchon, tout comme en France.
Le paysage n'est pas celui que nous attendions : petites collines undefineddéboissées et quelques villages ruraux.
Les toits des maisons sont très ouvragés, peut-être pour réduire la portée de la neige sur la charpente ? Nous avons longé quelques grands étangs tout gelés.
Nous apercevons dans une ferme deux hommes qui s'affairent autour de la carcasse d'un cochon posée dans la cour un peu boueuse. Les festins de Noël sont  en préparation, et le froid favorable à ces travaux.
Les villageois parmi lesquels nous voyons des tziganes aux grandes jupes fleuries se dépèchent dans les rues.

Et une affiche du complexe hôtelier "Chateau de Dracula" nous renseigne sur notre approche de Turda.
Notre curiosité est au plus haut lorsque Lydia commence à nous parle de Dracula et des vampires. Les Roumains seraient les victimes de cette légende, mais sauraient en tirer la meilleure part car elle attire beaucoup de visiteurs  friands de frissons.
Et alors ??? Un prince particulièrement sanguinaire, Vlad Tepes (Vlad l'empaleur) est souvent assimilé au célèbre vampire du roman de Bram Stocker. Il régna sur la Valachie en 1448 puis de 1456 à 1462 et enfin en 1476. Son père, Vlad II surnommé Vlad Dracul après avoir rejoint l'ordre du Dragon en 1431 lui attribua le diminutif de "Draculea", fils du Dragon.
Ce jeune garçon et son frère furent remis par leur père au sultan turc en gage de sa loyauté. Qui bientôt fit défaut. Le frère accepta de devenir "la maîtresse" (dixit notre guide) du sultan mais pas Draculea qui fut alors emprisonné et aurait été traité à la façon ottomane, c'est à dire violé souvent. Et il aurait ainsi été influencé dans son choix de supplices à infliger à ses prisonniers, l'empalement étant le favori.  Qui a osé dire en dehors de la version officielle que c'est un supplice qui commence si bien et finit si mal ?
Mais Lydia ne nous dira rien de plus. Et ne dira surtout pas que le mythe des vampires est à l'origine de coutumes ancestrales qui ont à peine disparu comme celle de déterrer les morts après trois années de sépulture pour rassembler les ossements dans un linceul tout neuf, mais aussi pour vérifier que la décomposition du corps se fait naturellement. Et si tel n'était pas le cas, le coeur serait prélevé et longuement cuit dans du vin, la sauce obtenue devant permettre aux descendants d'échapper à la malédiction (entendu au cours d'une émission de TV avec historiens et chercheurs du CNRS, enfin tout ce qui semblait très sérieux)

Et tout ce récit nous permet d'arriver à la mine de sel. Long couloir aux murs de pierres blanches boursoufflées comme des choux-fleurs et au sol assez irrégulier. undefinedComment fait notre guide avec ses élégantes chaussures à talon aiguille ? Bien sûr elle se doit d'être toujours au top, mais enfin. Après 500 m nous arrivons dans un autre couloir taillé dans le sel. Les parois sont presque lisses et parfaitement taillées. Le guide de la mine s'exprime avec un accent assez fort da&ns un bon français qu'il est facile de suivre. En nous montrant la pureté de certaines vaines bien blanches, en nous faisant remarquer que les courants d'air creusent des vagues sur certains
murs, il nous explique l'importance économique de cette mine exploitée de 1271 à 1932 creusée dans un gisement colossal, et le privilège qu'avaient les ouvriers de travailler ici, dans une atmosphère particulièrement saine. Ah bon ! il me faudra revoir mon idée de travaux forcés ... Nous passons une ouverture qui donne sur une fosse appelée des 16 échos et démonstration nous est faite de l'exactitude du nom.undefined Et nous arrivons dans une grande salle avec une grosse machine en bois qui servait à remonter le sel. Les marbrures des parois sont magnifiques. Décidément je vais de surprise en surprise. Jamais imaginé que ça puisse avoir un tel aspect. undefinedDes veines de blanc à brun en passant par vert. Il parait que se sont des impuretés qui donnent ces couleurs. Une chapelle est creusée à ce niveau ... Et nous arrivons à l'escalier d'honneur (qui semble un peu travaillé par l'atmosphère, lui !) que nous empruntons pour arriver en haut du puits Terezia daté de 1690, profond de 70 mètres et qui se termine par un lac avec île ! Nous nous dirigeons vers la mine Rudolf, énorme gouffre trapézoïdal de 50 mètres de profondeur. Nous n'avons pas été invités à en faire le tour sur la plate-formes de bois qui ceinture le sommet, mais à descendre les 300 marches qui nous mèneront tout au fond, en bas où nous voyons quelques ampoules briller, et d'où montent quelques notes de musique. Eh oui, nous avons un concert prévu ... Mais enfin, c'est insolite. Faire venir des musiciens au fond de ce gouffre ! undefinedC'est en effet une surprise comme nous en réserve toujours nos voyages de Saou Chante Mozart : un quator de vrais musiciens, talentueux est là pour nous exécuter de la musique de la Renaissance italienne. Ils sont trois instrumentistes jouant des flutes bien particulières, d'origine roumaine et la première soliste soprano de l'opéra de Cluj. La "salle " grande comme plusieurs cathédrales est un peu spéciale, et il faut rester très prés des musiciens pour ne pas subir l'écho. Quant à la température de 10°et à l'atmosphère, elles les ont obligés à jouer avec des instruments en plastique et non les instruments de bois avec lesquels ils ont l'habitude de jouer.
Le temps passe un peu trop vite et nous devons remonter les 300 marches,parcourir les couloirs pour rejoindre l'air libre. Toujours aussi gris. Mais nous venons de passer un grand moment aussi agréable qu'inattendu.
Le déjeuner est prévu dans le restaurant de l'affiche, le chateau de Dracula. Pas tout à fait vrai, mais kitch à souhait. Avec des machicoulis, des tourelles, un jardin au décor étrange, des oriflammes, tout un décor de cinéma, et à l'interieur beaucoup de bois et de poteries traditionnelles.
Le repas comprend une soupe de volaille avec des boulettes et de la crème aigre ; undefinedla fameuse "mamaliga" de semoule de maïs accompagne la viande du jour, ainsi qu'une assiette de poivrons marinés et de gros cornichons aigre-doux délicieux ; et la glace nous sera servie après le café. Nous buvons beaucoup d'eau en plus de notre verre de vin local ou de bière, locale aussi. Les Roumains préfèrent le vin doux, et exporteraient leurs vins secs. Quoiqu'il en soit, celui que nous avons bu ne va pas nous laisser un souvenir impérissable.
Nous traversons la ville avant de reprendre la route de Cluj. Elle est très colorée, avec de beaux bâtiments de style hongrois,et des banques partout.
Avant de nous rendre à la conférence de Philippe nous allons au traditionnel marché de Noël de Cluj. Et ça nous permet de nous rendre compte que les cadeaux essentiels sont utilitaires : beaucoup de vêtements, de chaussures, de sacs. Bien peu de superflu. Nous rencontrons un Français qui tient un stand de photos de décoration qui nous dit ne rien vendre. Plusieurs centres commerciaux ont ouverts au cours de l'année et drainent la clientèle attirée par la nouveauté de ce mode de commercialisation.
La Présidente du festival, Madame Adriana Bera participe à la conférence ce soir,undefinedet nous fait part de sa démarche et de ses problèmes. Puis petit débat au sujet du concert de chant d'hier soir, et préparation à celui d'aujourd'hui qui sera plus accessible. Trois jeunes lauréats du concours "Se cauta Enescu" de Bucarest nous interpréterons trois concertos de Mozart.
Vlad Rebreanu, flûte dans le concerto en sol majeur KV 313 est acclamé par un groupe de jeunes gens : il a ses fervents admirateurs ! Nous avons entendu avec plaisir Radau Mihai Ropotan, violon dans le 3ème concerto en sol majeur KV 216 ;  undefinedDinu Mihailescu, il est un pianiste un peu "raide" dans le 12ème concerto KV 414 ; et le chef d'orchestre, Gergely Florian, aux grands gestes graciles il est très maniéré et délicat ! Mais l'ensemble constitue un concert extrèmement sympathique.
Nous rentrons par les rues illuminéeset scintillantes de Cluj, classique mais qui mettent aussi le coeur en fête.

Nous avons passé une belle journée, pleine de surprises et si le Dracula officiel ne provoque que des frissons d'horreur, les grottes de la mine de sel peuvent provoquer des vertiges. J'aime bien être surprise comme je l'ai été aujourd'hui.

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4 janvier 2008 5 04 /01 /janvier /2008 15:18

11 Décembre 2007

Après une nuit un peu courte à l'hôtel Victoria très central, notre guide nous attend pour nous faire faire le tour de la ville.  Il pleut, et le ciel est uniformément gris.
Heureusement c'est en autocar que nous rejoignons la colline de l'hôtel Belvédère d'où nous pouvons embrasser d'un coup d'oeil l'ensemble de la ville de 340 000 habitants, dont l'activité industrielle importante, et surtout une université très appréciée lui donnent un dynamisme très visible.
undefined Dans un français hésitant et entrecoupé d'anglais (les visiteurs français sont un peu rares, ce qui ne permet pas à Lydia d'entretenir ses connaissances comme elle le souhaiterait ; aussi allons-nous l'aider à les rafraîchir !) Lydia nous trace rapidement un historique de la vie mouvementée de la Roumanie et de la Transylvanie. La fondation dace, les règnes des empereurs romains Hadrien et Marc Aurèle, les marchands allemands, les invasions tatares, les tentatives turques, l'annexion par la Hongrie jusqu'en 1918 puis le rattachement à la Roumanie, le régime de Ceaucescu, la révolution de 1989, et enfin l'entrée dans l'Union Européenne début 2007.
Redescendus en ville nous abandonnons notre autobus et continuons à pied. Nous sommes un peu surpris par toute la boue que nous trouvons dans les rues, mais il a neigé récemment et ici comme chez nous, ça salit beaucoup les rues.De plus il y a des travaux d'aménagment dans l' artère principale qui l'alimentent.undefined
L'église Saint Michel est "un exemple élégant de l'architecture gothique de Roumanie", qui nous semble très dépouillé, voire rustique. Saint Michel nous semble terrasser un tout petit dragon qu'on prendrait bien pour une tortue !
undefinedPas à la hauteur de notre fantasme de monstre des Carpates. Par contre les vitraux anciens sont vraiment très beaux.
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Sur la place de l'Union la statue équestre de Matthias Corvin, souverain de Hongrie né à Cluj est totalement encaissée sous des échafaudages, et nous ne pouvons pas voir cette grande figure de l'histoire que le maire nationaliste à la tête de la ville de 1992 à 2004 a essayé de minimiser pendant ses trois mandats !
Les aspects néfastes de la politique de ce maire nous seront relatés à maintes reprises, mais nous ne pouvons pas nous empécher de penser qu'il aura fallu trois mandats avant que les opposants soient plus nombreux que les partisants. Et il nous semble que la phobie des Hongrois est à peine voilée chez quelques personnes que nous rencontrons.
La maison natale de Matthias 1er porte deux plaques, l'une en Hongrois, l'autre en roumain, dont les inscriptions sont lourdes de différends politiques.
Beaucoup de voitures dans les rues , parmi lesquelles nous remarquons de nombreuses R12 ! qui sont en fait des Dacia, voitures roumaines issues d'un  partenariat avec Renault.
undefinedC'est maintenant l'heure du café au bar Agape, particulièrement apprécié par ce temps froid. Et c'est le premier entretien de Michèle et Philippe Andriot, qui semblent souvent d'accord sur certains musiciens qu'ils aiment bien, parfois moins et assassinent tous les deux le même interprète au comportement de star capricieuse ... La carte des cafés a de quoi satisfaire tous les amateurs, et il y en a un tellement arrosé qu'il ressemble presque à un grog !
Avant de visiter l'église orthodoxe nous avons le temps d'aborder le problème des familles, avec 1 homme pour 3 femmes en Roumanie. Les hommes jeunes émigrent vers des pays où les salaires dont plus attirants. Le salaire mensuel moyen actuel serait de l'ordre de 250 €, et les loyers sont souvent de ce même montant. Alors pour s'en sortir les Roumains doivent avoir
deux emplois.
undefinedLes financiers ont grand espoir dans le developpement  de la Roumanie car de nombreuses banques aux sigles bien connus ont pignon sur rue. A part des banques et des magasins de téléphonie il y a peu de commerces dans les rues que nous empruntons. une magnifique librairie en face d'Agape. 
Nous arrivons à l'église orthodoxe construite au début du 20ème siècle, dont une partie des fresques a été récemment rénovée avec des émaux italiens. Elles scintillent particulièrement et rendent bien ternes  les autres.
L'histoire des religions n'est pas plus simple que l'histoire du pays. Nous apprenons qu'il existe une Eglise orthodoxe roumaine totalement indépendante au sein de l'Eglise orthodoxe, ce qui lui permit de continuer à exister au grand jour pendant la période communiste, et de rafler l'ensemble des biens non réclamés par les autres tendances après la Révolution, lors de la restitution foncière. C'est la raison de sa grande richesse qui lui donne les moyens de construire de nombreuses  églises neuves.
undefinedPoursuite de notre visite avec ce qui reste des remparts du 13ème siècle. Une énorme tour  (de garde ?) est en renovation, et des ouvriers travaillent sur le toit, à quelques étages au-dessus de la rue, sans aucune sécurité.
Nous voyons un gros chien qui erre seul dans la rue. Nous en avions vu un autre au belvédère, qui ressemblait à un loup. Ce seront les deux seuls chiens que nous verrons pendant notre séjour !
L'église réformé hongroise est notre étape suivante. La matinée avance, mais la température est si basse que même St George terrassant le dragon a la goutte au nez, oui, oui, regardez bien !
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Passage à l'université dont Cluj est si fière (cette visite rappelle à certains les passages obligés de l'époque stalinienne), dans une autre église qui possèdeundefined une chaire baroque rutilante, dans les jolies rues aux maisons anciennes hongroises très colorées et nous revenons à l'hôtel Agape qui dispose de plusieurs restaurants, et d'une boutique dans laquelle nous découvrons des élèments de décoration de Noêl qui ressemblent fort à ceux que nous pouvons trouver dans les boutiques françaises, et au même prix .
Le menu sera composé d'une soupe de pot au feu, de veau servi avec des boulettes de riz et du chou acide, de crèpes fourrées de confiture et d'un café.

L'après-midi est consacré à la visite du musée ethnographique qui a une superbe collection de costumes traditionnels. Curieux de voir que beaucoup de costumes masculins sont de coton clair, brodé au pantalon large et plissé.undefined Une guide nous accompagne et undefinedessaie d'obtenir des photographes qu'ils n'enfreignent pas trop souvent l'interdiction de photographier, mais c'est dur pour elle !
Anne n'est pas à la recherche d'une jupe pour une manifestation prestigieuse sur le continent américain, mais comme nous, elle visite le musée.
Outre les costumes, il y a de belles collections de poteries, d'outils et de photos.
Nous avons rendez-vous à 18 h pour la conférence préparatoire au concert du jour. Philippe Andriot a du travail pour nous y préparer :Bianca Manoleanu, soprano et Remus Manoleanu au piano vont nous interpréter des chants de Mozart, Grieg et Messiaen. Association étrange que ces 3 compositeurs au même programme, et le "cycle des Chants de terre et de ciel" est particulièrement difficile à entendre pour des oreilles non habituées à la musique du 20ème siècle. Mais 2008 verra la célèbration du centenaire de Messian et c'en est peut-être une introduction ?

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3 janvier 2008 4 03 /01 /janvier /2008 19:33

Lundi 10 décembre 2007 

Il est à peine 13 heures lorsque nous arrivons à l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle pour prendre l'envol vers Cluj-Napoca via Bucarest. Nous, c'est Camille et moi bien sûr, et aussi Michèle, notre amie de 36 ans que nous avons convaincue qu'une habitante de Neuilly pouvait adhérer sans dommage à Saou Chante Mozart, surtout une personne qui est aussi liée qu'elle à la musique !
Nous avons bien le temps de déjeuner avant notre rendez-vous, et de notre table nous voyons arriver par petits groupes les participants au voyage d'automne de "Saou Chante Mozart".

undefinedToujours le même plaisir de nous retrouver pour un nouveau voyage organisé par nos deux dirigeants, Anne et Henry Fuoc. Et ils nous ont bien surpris cette fois-ci avec un festival en Transylvanie, moins connue pour la musique que pour sa grande spécialité de vampires. Quel étrange voyage que nous allons vivre : dans le souvenir du divin Mozart et des terribles Dracula et Ceaucescu, au milieu de montagnes et de forêts, des brumes et des frimas ! Outre l'ail, on nous a recommandé de bien fermer les fenêtres pour se protéger de visites désagréables pendant les nuits de pleine lune ou sans lune ? Je ne me souviens plus bien ...
Quoiqu'il en soit, à 15 heures tout le monde a passé les différents postes de contrôle et attend le départ de l'avion de Tarom. Nous arriverons à Cluj  vers 23 heures locales (1 heure de décalage horaire)._fck

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18 mai 2007 5 18 /05 /mai /2007 20:57

Balades mozartiennes (suite 2)
Concerts et atmosphère

Les Concerts
Mais les voyages de Saoû chante Mozart sont avant tout des voyages musicaux. A chaque jour son concert et sa causerie de Philippe Andriot, journaliste à France Musique et co-directeur artistique du festival. Les interprètes sont souvent excellents, mais quelques rares concerts nous rappellent que c'est un privilège d'entendre de bons concertistes !

Concerts publics à Prague au Théâtre des Etats, là même où Mozart remporta les triomphes de la Clémence de Titus et de Don Giovanni. Nous y voyons une Flût enchantée très maçonnique. 
Nous découvrons une spécialité praguoise, le théâtre de la Lanterne magique plein de poésie. A la très belle Maison Municipale de style Secession que nous avons pu visiter avant le concert du Prague Symphony Orchestra c'est Serge Baudo, ancien chef de l'Opéra de Lyon qui dirige le concert.

Nous avons régulièrement le bonheur de quelques concerts privés. A chacun de nos voyages à Prague nous pouvons ainsi écouter le Nonette Tchèque. Et le traditionnel concert à la villa Bertramka où Mozart séjourna régulièrement chez ses amis Duzek, nous a permis d'entendre le quator Kocian.

Par l'intermédiaire des Prémontrés de Bonlieu-sur-roubion et grâce au latin, langage encore universel, Henry a pu monter un concert de l'avant au monastères des Prémontrés de Tepla, où nous avons entendu une chanteuse au registre étonnament large.

 En mai, en Bavière, concert exceptionnel dans l'église de Wies. M. Anton Guggemos, organiste titulaire a organisé un récital très émouvant. Puis sa gentillesse,  sa bonne humeur et sa parfaite connaissance de son isntrument ont permis à certains de prendre une grande leçon d'orgue, et aux autres d'y assister.

Témoignages

Les voyages de Saoû chante Mozart sont aussi des balades, du shopping (plus facile à Prague que dans les villages bavarois), des discussions et une atmosphère. Et pour le dire, je vais laisser parler quelques participants auxquels j'ai demandé ce qu'ils aimaient dans ces voyages.

... La culture, le tourisme, et Mozart. Les résidences hors des chemins battus. Une organisation sans faille. La personnalité de'Henry et d'Anne, les connaissances et l'humour de Philippe Andriot sont le lien du groupe ... 
                                   Annie et Pierre

... Pour voyager avec mes amis...
                                   Jean Louis

... La musique ancienne et les visites rassemblés. Et un rapport qualité/prix exceptionnel ...
                                   Alain

... Le programme est toujours bien choisi. Et le plaisir de retrouver des amis. Ravie ...
                                   Marie Claude

... La musique, l'ambiance, le plaisir de retrouver des gens sympathiques rencontrés au cours des voyages précédents. Quand on voyage seule, ici on n'est pas isolée. Le plaisir de retrouver Henry et Anne, amis d'enfance ...
                                  Biche

... Maintenant que je suis veuf, je retrouve des gens que je connais, des amis que je vois aussi en dehors de Saoû ...
                                  Bob

... Pour la musique, pour les visites hors des sentiers battus, et pour retrouver les mêmes personnes, lier et maintenir des relations amicales. Parce que nous trouvons toujours le temps d'un petit café dans la matinée. Parce qu'il y a des moments de liberté et de respiration. Quelle que soient les prévisions météo, le soleil nous a toujours accompagnés : c'est toujours le soleil du président !... pour la présentation et le débriefing des oeuvres et de l'interprétation ...
                                  Anne et Bertrand

... Au moins une fois par an pour bouger et rencontrer des gens avec lesquels je me sens de niveau. Ca m'apporte intellectuellement beaucoup, aussi bien par la musique que par les visites. Je suis seule et très isolée, et pendant ces voyages je retrouve mon monde ...
                                 Odile

... Tout. L'amitié, la convivialité, le côté culturel des visites, la musique, les commentaires des participants, les causeries de Philippe, l'ambiance que font régner Anne et Henry. C'est encore plus flagrant pour moi qui vit seule toute l'année ...
                                  Alice

... Parce que les lieux de séjour sont très bien choisis. L'ambiance conviviale du groupe. La halte heureuse des concerts et le ravissement de la musique ...
                                  Colette, la nouvelle

... Une convivialité qui métamorphose les voyages en réunion de famille où la gentillesse de chacun exclut toute animosité entre les particiapnts. Un petit miracle quotidien qui repose à l'origine sur la complémentarité des deux "animateurs"  que sont Anne et Henry. Une thématique qui n'est jamais pesant, mais fait plutôt office de liant. A quelques accidents près, chacun semble parfaitement à sa place ...
                                    Philippe

Alors vous, lecteur qui avez envie de nous rejoindre, prenez votre téléphone, ou adressez un e-mail à Anne et Henry (mozart.saou@wanadoo.fr) pour vous inscrire à l'association et aux prochains voyages qui vous tentent. Car le groupe est ouvert, et de nouveaux participants arrivent régulièrement.

Texte publié dans la plaquette programme du festival 2007 de Saou chante Mozart
Les prochains voyages de l'association auront lieu à Cluj Napoca (Festival Mozart de Roumanie),
à Dresde et à Chemnitz (Festival Mozart de Saxe), à Riga et en Lettonie.

 

 

 

 

 

                        

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17 mai 2007 4 17 /05 /mai /2007 19:42

Un Baroque mozartien

Balades mozartiennes (suite 1)

En mai 2007 nos visites bavaroises ont été bien différentes de celles de décembre en Bohème. Deux thèmes pour ce voyage : l'architecture baroque et les châteaux d'inspiration française de Louis II de Bavière. Nous avons aussi marché dans les pas de Wolfgang Amadeus Mozart petit garçon à Wasserburg en passant sur le pont. La voiture de la famille Mozart y avait été retenue par une avarie,  profitant de cet arrêt imprévu il se précipita vers l'église pour voir l'orgue qui l'attirait beaucoup. Puis à l'abbaye de Seeon où nous avons pris pension pendant trois jours. Ce fut pour la famille Mozart une étape lors de ses voyages de Salzbourg à Munich. Le souvenir musical de son passage est précieusement conservé : le clavier de' l'orgue qu'il toucha petit garçon

 

 les offertoires composés en 1767 et 1771 (KV 34 et KV 72) dont on peut lire quelques notes sur la tombe de l'abbé dans le petit cimetière au bord du lac à quelques mètres de celle d'Anastania qui se fit passer pendant longtemps pour la dernière des Romanov !
La visite des églises de Rott am Inn, Seeon commentée par le sacristain qui avait une belle tendresse pour sa Vierge de Seeon datée du XIVe siècle, Rottenburg commentée par un autre

sacristain pour qui les nourritures spirituelles n'avaient d'égal qu'une bonne saucisse et une chope de bière, de Wies et d'Ettal nous permet de découvrir la richesse de l'architecture baroque et

l'expression de la contre-réforme. Quant à la visite des châteaux de Herrenchiemsee et de Linderhof, elle nous apporte quelques informations sur les troubles de la personnalité dont souffrait Louis II de Bavière.

 

Visite de l'eglise de Wiess après un concert d'orgue et leçon par l'organiste

 

 

A suivre ...

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